Dernière ligne droite pour participer au concours de nouvelles de l'été (jusqu'au 13 septembre)1er Prix : Anna di Padova pour Derrière la porte de verre
« Je n’ai élaboré ni plan, ni brouillon. J’ai visualisé l’histoire et n’ai approché mon clavier qu’après avoir imaginé le moindre détail...
J’ai vécu l’expérience de ce concours de nouvelles comme un agréable voyage, fluide et sans escale. Habituée aux contraintes de l’écriture poétique, fortement teintée d’expériences personnelles, une envie de changement a dicté mes mots. Dès lors, l’idée de « derrière la porte de verre » s’est imposée. Pourquoi de la science-fiction ? Pourquoi pas… J’aime les défis.
Je n’ai élaboré ni plan, ni brouillon. J’ai visualisé l’histoire et n’ai approché mon clavier qu’après avoir imaginé le moindre détail, comme si j’étais en train de regarder un film. La rédaction en elle-même a pris moins de deux heures, tant le déroulé était aisé. J’ai malheureusement été obligée d’alléger certaines descriptions pour répondre aux contraintes du concours, mais sans modifier le sens ou les différentes étapes. La langue française est riche de synonymes et permet de jolis tours de passe-passe.
Je suis à la fois heureuse et fière d’avoir remporté ce premier prix. Les retours des lecteurs sont très positifs et encourageants. J’ai d’ailleurs, suite à de nombreuses demandes, décidé d’étoffer cette histoire…
Un grand merci à toute l’équipe de mBS, qui nous permet à chaque nouveau thème, d’explorer de nouvelles facettes d’écriture. »
2ème Prix : Liliane Vannier pour Une rencontre improbable
« Je fonctionne à l'instinct et l'imagination fait le reste... »
3ème Prix : Philippe Mangion pour La ferme de la liberté
« Pour les nouvelles courtes au thème imposé, je n’ai pas de méthode établie, mais le processus est toujours le même.
J’ai le sujet dans la tête, tout le temps, je le promène partout où je vais, j’attends LA bonne idée. Ca peut durer des jours, voire des semaines, beaucoup se perdent en route. Pour “La ferme de la liberté”, le tilt est venu en parcourant une vraie publication sur Facebook, invitation à une conférence sur la dissonance cognitive, dans le but de nous soigner de notre cruauté d’omnivore. Le texte était accompagné d’une photo d’humains nus parqués comme des cochons. Cette lecture a percuté mon obsession littéraire du moment, heureusement dépassée depuis, sur l’extrémisme de la cause animale. Ainsi l’idée de la nouvelle s’est-elle imposée. Camille me piégerait et son groupe me condamnerait à vivre comme un cochon.
À partir de là, l’écriture fut relativement rapide, en deux soirées et une dizaine d’heures, sans notes ni plan. J’ai relu le texte de nombreuses fois, en étalant sur quelques jours pour laisser en émerger les défauts, à marée basse.
Enfin, ajouter PJ, clic sur envoi, e la nave va ! »
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