Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme

Plusieurs points me dérangent dans ce récit:
Le premier point est que je l’ai trouvé très moralisateur. En gros si j’ai bien compris, si tu n’es pas chrétien, tu es condamné à être malheureux et à être dans le péché. Cette façon de voir les choses me paraît inquiétante. Pour moi, heureusement que les non-chrétiens peuvent accéder au bonheur et au « paradis ».
J’ai été choqué par d’autres paroles : « Dieu accorde sa grâce plus excellente au pêcheur repentant, à ceux qui s’humilient devant lui ». En gros, pour ne pas être dans le péché, il faut accepter de s’humilier devant Dieu : c’est une vision qui me paraît encore une fois problématique car très masochiste.
«Il n’y a point de bonheur ici bas , tout n’est rien que vanité ». Heureusement qu’on peut avoir droit à des moments de bonheur sur terre même si ceux-ci sont parfois éphémères et de courte durée. Je ne partage pas votre analyse du bonheur.
Sinon j’ai aimé certains passages qui parlent de confiance en soi et en l’autre, de nos échecs : « Nos échecs sont des bénédictions qui nous ouvrent à des remises en cause", "Tout ce que nous ratons représentent des opportunités d’apprentissage et de revenir à l’essentiel de la vie »
«Pour faire confiance en quelqu’un, il faut aussi avoir confiance en soi ».
«C’est lui (Dieu) uniquement qui détient les solutions à tout problème qui se pose sur la terre dont il est l’unique créateur. Accrochez-vous donc à lui, abandonnez tous les fardeaux à lui, même les plus lourds à porter et les problèmes sans solutions, il les résout facilement ». Paroles que j’ai à la fois aimées car optimistes et porteuses d’espoir pour les chrétiens mais que fait-t-on des non-chrétiens? et là votre version me paraît très réductrice et pessimiste.