Palamède
Présentation

Pas là, quoi que

Palamède a noté ces livres

5
C’est un voyage au long cours que vous nous faites partager, poétique, solitaire, une évasion que l’on vit par les mots, comme tous ces récits de voyage que j’aime. Juste des petites touches de pinceau, la main légère, le stricte nécessaire pour que l’on suive votre étrave, que l’on s’imagine perdu dans l’immensité, mais jamais trop longtemps, jamais loin de l’escale et du réconfort, jamais dans l’introversion. Un journal au quotidien rédigé dans un subtile équilibre.
Publié le 15 Février 2024
4
Pas facile d’accès. Il faut venir comme j’imagine un japonais le faire, avec discrétion et détermination. Et alors, on rentre dans la poésie, dans cette musique un peu lancinante, mais attachante, et ces paysages que l’on a vu et revu dans les gravures qui nous raccrochent à une réalité imagée. C’est un beau texte, exigeant.
Publié le 12 Septembre 2023
4
Le synopsis donne le ton, vous demandez de l’exigence à votre lecteur. Il en faut, pas de doute. Mais j’ai trouvé que votre texte mériterait d’être un peu ordonné. Que sa structure permette au lecteur de suivre un fil. J’avoue, j’ai été trop souvent égaré. Et donc perplexe. Même si c’est le principe même de votre livre. Comme vous le faites dire à la dame de l’intérim, vous voyez, je vous ai posé une question et vous êtes déjà parti dans toutes les directions à en oublier la question initiale. Comme elle. Mais bravo pour l’essai, pour l’audace. Et la poésie de vos observations.
Publié le 02 Juillet 2022
4
J’ai l’impression de bien connaître l’œuvre de Jean d’Ormesson et sais pourtant totalement que je n’ai fait que l’effleurer. Mais suffisamment quand même pour me permettre un avis. Osé, voilà ce qui me vient d’abord à l’esprit en vous lisant, osé, gonflé, osé d’affronter un monument avec cette légèreté voulue. Un peu d’Ormesson pour les nuls. Et alors donc, si on en a été fan comme je l’ai été, on recherche ses tournures de phrases, ses dépassements de lignes jaune, ses audaces audacieuses, ses pensées iconoclastes, ses provocations, et alors la quotidienneté dans laquelle vous avez installée votre rencontre entre Dieu et lui est une gageure je pense difficile à tenir. Comment ne pas être déçu. Vous nous faites espérer le réincarner. Et on le cherche sans le trouver vraiment. Mais je salue votre démarche et ai aimé retrouver même une infime partie de ses mots et maux. Merci pour ça. Et bravo d’avoir osé !
Publié le 18 Juillet 2021
5
Vous avez le sens de l’histoire et le sens des mots. C’est bref. C’est direct. C’est violent. Upercut j’ai envie de dire. De la boxe quoi. Le 1er paragraphe de la page 3 est pour moi l’exemple même de votre écriture. Direct et définitif. Efficace, vous ne cherchez ni l’affect ni la sympathie. Vous êtes là pour témoigner, pour cesser le silence assourdissant. Le plus fort je trouve, c‘est le contraste entre la simplicité des mots, des mots du quotidien, et l’horreur qu’ils expriment. Un combat. Violent. Que vous avez mené. Et dont on ne doute pas, puisque vous avez osé affronter de le raconter, que vous avez gagné. Chapeau.
Publié le 04 Septembre 2020

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