
Toute viande, même la plus pure, est vouée à la pourriture. Ma vie n'avait plus de sens jusqu'à ce que la mélodie du couteau parvînt à mes oreilles. La mort m'a tendu la main pour que je me joigne à la danse macabre.
Le mazelier use du fendoir et de la carcasse comme le bateleur joue de la citole et de ses cordes. À chaque coup de la lame à travers la viande, un homme tombe dans les rues et l'habit du boucher se macule de sang.
Depuis que les meurtres ont commencé, la peur règne dans la cité. Les fléaux de la guerre et de la pestilence avaient déjà ravagé le pays, mais un nouveau mal est né au cœur de la ville et le tueur sévit comme un loup dans une bergerie.
Je suis sergent de la sénéchaussée. Et ma vie perdra son sens lorsque la dernière note sera jouée.
Ce livre est noté par
@Brice Epédrague Je suis heureux que le roman et la plume vous aient plu. Je dois avouer que l'intrigue est peu développée : tout le scénario pourrait tenir sur un post-it, et je me suis davantage intéressé à l'évolution du personnage-narrateur. J'espère que cela ne vous a pas trop déçu pour autant. Si mon travail a su éveiller votre curiosité, je me permets de vous inviter à découvrir mes autres écrits (dont "Fatalis", une tétralogie publiée aux Miroirs du Réel chez L'Harmattan). Quoi qu'il en soit, merci à vous !
@Odovu Merci beaucoup pour votre commentaire et votre note, cela me touche beaucoup. En espérant vous recroiser sur d'autres publications !
Très fine votre écriture, toute en pleins et en déliés, et drôle. Ça donne un rythme suranné et très plaisant. On se laisse entrer dans votre univers de petits meurtres, dits comme ça un peu en passant, comme s’ils étaient presque une anecdote. Cela dit, au delà de la balade de suivre cet homme, j’aurais aimé comprendre un peu mieux l’intrigue, savoir où vous nous meniez. Merci pour ce délicat partage.