
Á l’angle du boulevard du Maine et de la rue de la Gaîté, un orgue de barbarie jouait la chanson de Guy Béart qui disait : « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté… » Puis le son du crincrin s’envola dans les airs, étouffé par le bruit des voitures. Pierre Marchand, commandant à la troisième division de la Police judiciaire, songea que cette chanson pouvait servir d’oraison funèbre à un homme qui tenait à tout prix à garder sa liberté, dans ses paroles, mais aussi dans ses actes.
Le professeur Mattéi, a été retrouvé assassiné au pied de son immeuble.Dans une période où tout l’appareil politique se trouve suspendu aux résultats d’une consultation populaire, pourquoi avoir confié une enquête aussi délicate à un commandant de la troisième division de la police judicaire ?
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@domfinances
Merci pour votre commentaire concernant l'Homme qui devait mourir.