
Annabelle est une femme libre, aventurière, héritière d'une fortune acquise dans les laboratoires pharmaceutiques. À la mort de ses parents, elle laisse tout à son frère contre un gros chèque et part vivre ses aventures.
Mais devenue quadragénaire et mère de 4 enfants , elle pose ses valises. Elle rêve d'une autre vie. Cette vie là va lui être proposée par un hasard qui n'en est pas un : ses pas l'amènent un jour d'orage dans une impasse où se niche, à l'abri des regards, la librairie "Les bannis". Tenue par maître Vamana, cette librairie va offrir à Annabelle plus qu'elle ne l'espérait de cette nouvelle vie. Une surprise ! Parmi les livres, elle découvre un auteur inconnu mais talentueux : Fergus Sanfaçon. Et Sanfaçon détient un énorme secret…
Ce livre est noté par
@ Philippe de vos
Je viens d'attaquer Lucia. J'ai déjà couché quelques notes... Mais suspense... Suspense...
PS A méditer : "De la musique avant toute chose ! Et pour cela préférer l'impair. Plus fluide et soluble dans l'air..." Verlaine était un très grand poète mais un humain de piètre qualité. La pauvre Mathilde n'est plus là pour en parler... Rimbaud était d'une toute autre trempe. Quelque part, Verlaine inversé. Aventurier, provocateur...
@Piégeur Masqué
C'est du lourd, diraient certains. Moi, j'en dirai un peu plus d'ici un jour ou deux, histoire de ne pas faire le lèche bottes ! Je guette les réactions (à 5 étoiles ou sans étoile).
Flatté de voir mon nom cité auprès des illustres @Fanny Dumond et @galodarsac.
Pour Verlaine, c'est vrai qu'il chopinait pas mal. Pour avoir suivi ses traces à Rethel (patrie de mes parents, cf la Cacasse à cul nu) où il fut prof et avoir été à Juniville (pas loin de Rethel) où il s'essaya en tant que fermier… à chaque fois, on nous dit : là c'est l'auberge, le bistrot, le café où Verlaine venait boire. La corporation des vins et spiritueux lui doit beaucoup. Nonobstant cette petite faiblesse, il avait un talent de magicien des vers, dont le dernier qui clôt "L'art poétique" me va bien :
« Et tout le reste est littérature. »
Philippe
RDV demain sur votre page.
@ Fanny Dumond @ Philippe de Vos @ galodarsac
Hourrah, les amis j’ai terminé ma petite enquête pour réhabiliter le malheureux Verlaine. Je lance l’opération « Tempête du désert »Vous le trouverez tout frais, tout rose sur MBS. Le pseudo c’est « Piégeur masqué ». En espérant ne pas vous avoir déçu. Et encore une fois, si ça pose problème, je gomme toute allusion à vos belles personnes. Plastic Früstuck alias Fidjo Fidji etc.
@MUGUETTE M.
Je suis toujours heureux qu'on me lise et ma librairie des bannis fait partie de mes fiertés, comme Page 24, Mathilde ou encore Les 7 travaux de Virgile. (Tous les autres aussi, comme 4 pour le prix de 3, par exemple.)
Oui, je creuse livre après livre mon sillon, je sème des histoires qui me trottent dans la tête et lorsque l'une d'entre elles croise une lectrice ou un lecteur, ça m'emplit de joie, tout simplement.
Donc, à mon rythme, je continuerai à planter mes graines de-ci de-là avec vos encouragements.
Philippe
@Zoé Florent
Bonsoir et merci Michèle pour ce commentaire détaillé sur votre lecture de ma librairie.
Je commencerai par la fin : moi aussi j'aimerais trouver, à l'abri des regards, une librairie qui aurait cette vocation d'être le sanctuaire de toutes ces œuvres qui ont subi la censure. À lire dans le détail les raisons de ces censures nous laisse assez pantois. Des raisons presque obscures, des fois. Des animaux qui parlent ? Censure. Un retour à la nature ? Censure. Robin des bois ? Censure ! etc. Pas besoin de faire dans le scandaleux ou le grivois !
Je suis content que vous mettiez en avant le Gil Blas, parce que j'ai la passion des anciennes revues. Un peu de nostalgie de ces témoins de la vie littéraire passée. Et pas que littéraire. Ça a été une joie de le faire revivre ici.
Annabelle : oui, je l'ai voulue avec une vie de femme "libre", c'est-à dire en référence à quelques autres femmes qui ont marqué l'histoire. Me vient souvent en tête Karen Blixen. Mais la liberté a toujours un prix.
Enfin (pour faire court / oups, c'est raté), la fin du roman qui ne semble pas votre tasse de thé : c'est un peu une marque de fabrique de glisser du fantastique dans mes écrits : un ange, des corps morts qui ne pourrissent pas, un monde parallèle, un écrivain qui fait vivre ses personnages, une histoire de vampire… J'aime à penser, comme je l'écris dans Les 7 travaux de Virgile, que tout ne tient pas dans nos seules 3 dimensions. Pour moi, ce n'est pas de la SF, même si il y a un lien. C'est autre chose que je ne définis pas.
Pour finir, les private jokes : c'est un amusement, comme je vous l'ai dit, qui parle à ceux et à celles qui suivent un peu mBS et aussi mes écrits. Plus bas, Sandrine C semble aussi se questionner dessus : "(…)oubliant qu’on peut être à la traine, de non dits, de sous entendus, d’explications ". Mais que voulez-vous, c'est de la gourmandise, difficile de ne pas être tenté. Attribué à Oscar Wilde, cette citation : "Je peux résister à tout, sauf à la tentation."
Bonne soirée
Philippe
@Marie Berchoud
Merci Marie pour ce commentaire qui m'emplit de joie. C'est effectivement un jeu de piste que de partir à la recherche de Fergus en s'accrochant aux basques d'Annabelle. Qui dit jeu, dit amusement et puisque c'est votre cas à la lecture de ma librairie, tout est bien. Et, oui ! Ne dévoilons pas tout. Il y a quelques surprises dans ce roman qui doit se lire aussi comme à mi-chemin du roman d'aventures et du roman policier, mais pas que !
Philippe
@Phillechat
Si étrangeté = singulier, alors, c'est parfait.
@Donovan Letch
Oui, c'est vrai. C'est affaire de talent, mais aussi de chance… la chance de croiser la bonne personne en chemin. Voilà tout. Après, tous les écrivains édités ne trouvent pas le bonheur. Il en faut plus ! Mais c'est encore un autre débat.
Pour l'absinthe : de celle qu'ils buvaient, jadis, du temps où ça les rendait zinzin, on n'en trouve plus. Juste de l'ersatz ! Le reste … ça peut se trouver ! Sauf les semelles de vent qui n'appartiennent qu'à un seul et qui ne peuvent même pas être exposées dans un musée !
On n'a déjà abordé le sujet : il y a un prix à payer pour être un écrivain maudit , c'est précisément d'être... maudit !
Et accessoirement s'appeler Rimbaud et être né au 19éme siècle.
Et là, pour sûr, c'est tout autre chose. Je suis un ver de terre amoureux d'une étoile.
Par ailleurs, je me suis renseigné : la panoplie complète d'écrivain maudit (absinthe, haut de forme, canne à pommeau, lavallière, perruque époulaillée, frusques élimées et semelles de vent) coûte la peau des fesses.
Y a une grosse demande !
ps C'est pas une question de croiser les doigts mais de croiser la bonne personne qui a un pied dans l'édition. Il y a une trentaine d'années, j'ai envoyé un ouvrage scolaire à une dizaine d'éditeurs qui m'ont ri au nez ; moi simple prof de base. Jusqu'à ce que je trouve un auteur d'une de ces maisons qui m'appuie chez l'un d'eux et là... plus de 1'40 000 exemplaires sur trois bouquins. La stricte vérité ... Ca donne à penser ! De même Djian qui envoie son premier roman à Gallimard qui lui répond qu'"avec un style pareil, il s'est coupé lui-même de la littérature" et qui l'engage six ans après à grand coup de zéros sur un chèque après que son petit éditeur (Barrault) l'ait fait connaître. Autre exemple à la demande...
Ce monde est légèrement décevant.
@Donovan Letch
Merci de vous être donné la peine d'un retour dans ma librairie. Je n'ai pas notion du Richter, mais je crois bien que c'est l'implosion de la Terre ! En retour, je croise les doigts pour que monbestseller mette en avant le bureau des conciliations. Hélas ! je ne suis pas mCL, je fais avec les moyens de la maison.
En tout cas, Fergus Sanfaçon est plein de gratitude pour toute cette générosité.
@Annie Pic
Au moment où j'écrivais, je me demandais : j'en rajoute, j'en retire ? Vous pouvez imaginer que j'ai encore beaucoup d'autres exemples d'auteurs, de livres, qui ont subi l'opprobre.
Bon, j'ai un peu tranché entre le trop et le trop peu.
Pour le reste : oui, j'aime bien aussi naviguer dans l'irrationnel.
Et j'aimerai tant, un jour, tomber à mon tour sur un Fergus Sanfaçon, un type qui se fiche de la gloire, qui ne cherche pas à être lu par des millions de lecteurs. Qui n'a pas l'édition pour obsession, mais l'écriture. Et comme si chaque livre était un secret partagé entre quelques personnes.
Quant à l'autre grand secret du livre, je laisse mes lecteurs le découvrir en suivant "l'enquête" d'Annabelle, une enquête où elle remonte le temps.
@Gérard J.M
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de lire et commenter cette histoire.
Je m'en vais mettre votre homme révolté en bibliothèque. ne vous inquiétez pas si ça prend du temps pour un retour… j'en ai 4 autres en biblio… mais ça viendra, juré !
Philippe De vos
@Fabre d'Eglantine
7% ! Faut voir ! Si c'est déductible de mes impôts !
@Fabre d'Eglantine
Je crois qu'avec un positionnement vers cette 16e ou 17e place, j'ai atteint mon plafond de verre. Comme je ne triche pas avec les clics et les claques de gens rameutés qui ne lisent pas, mais ne font que cliquer (ce qui fausse ce classement TOTALEMENT !), il me sera difficile de grimper plus haut.
Pour les commentaires sur le 3 pour le prix de 4, j'attends la fiche de lecture avec impatience. Surtout de me voir révéler des choses écrites à mon insu : j'adore ! C'est que ne font que très rarement les lecteurs, de peur de se prendre un vent par l'auteur qui dira : non, non, je n'ai pas voulu écrire ça ! J'en connais des flopées sur ce site, à vous démoraliser de leur laisser un commentaire. Moi, j'accepte totalement qu'un lecteur lise, comprenne et détecte des choses enfouies au fond de moi et qui resurgissent en gré d'une lecture. Encore une fois, j'adore. Surtout si ça n'est pas piqué des coléoptères.
Si c'est long… y a aussi le mail : suffit de cliquer sur Voir son profil, en haut à droite et "Envoyez-moi un message". C'est le privilège des abonnés !!!!
Philippe
@Wilfrid TETARD
Bonsoir Wilfrid, je suis très flatté de ce commentaire si élogieux. Même le petit bémol sur la fin ne gâche pas mon plaisir. Pour le grand écart entre mes pécores (4 pour le prix de 3) et la librairie des bannis, je ne sais que dire. C'est bien du même cerveau que ces deux histoires sont sorties. Et je n'en ai qu'un ! La différence, toutefois, c'est que, vers 2018, j'avais écrit une quarantaine de pages d'un livre que j'avais intitulé Fergus Sanfaçon et j'avais ensuite bloqué. En début d'année, j'ai repris l'idée, mais en lui donnant un nouveau début et en jetant la moitié de mes pages à la corbeille. Restait juste Fergus Sanfaçon que mon héroïne Annabelle découvrait par hasard. Je pense qu'en fait, l'histoire a mûri dans mon esprit et finalement a vu le jour cette année.
J'y ai mis tout un tas de choses que j'avais en tête : des livres lus, des lieux visités, mes lectures de revues anciennes (d'où le Gil Blas). Et comme par magie, là où ça bloquait, les éléments se sont enchainés pour remonter le temps.
Philippe
Bonjour @Dick C. Heureux de vous retrouver ici, à pousser la porte de la librairie des bannis.
IL est vrai qu'à travers une histoire qu'on pourrait presque qualifier d'enquête policière, puisque l'héroïne de l'histoire remonte le temps sur les traces d'un certain Fergus Sanfaçon, le propos initial était de m'insurger contre cette cancel-culture, contre la censure, l'autodafé, le bûcher pour les livres ! Et où se niche le combat de ces tenants des bonnes mœurs ? Dans un mot ! Une idée ! quelque chose d'aussi anodin que faire parler des animaux etc.
Maître Vamana fondera cette librairie pour que quelque part sur cette terre, tous les livres blâmés puissent être réunis. Une sorte de sanctuaire.
Mais comme vous m'avez lu, vous savez que maître Vamana n'est pas que le propriétaire de cette librairie. Il détient un immense secret… l'un des grands secrets de l'histoire de l'humanité.
Philippe
Bonjour @Sandrine C… et merci pour ce commentaire. Je l'avoue, j'ai beaucoup écrit ces dernières années et encore plus ces derniers mois. J'ai laissé, sur le site, deux nouveautés il y a peu : la librairie des bannis et 4 pour le prix de 3. Et vous avez raison, il y a eu une espèce de frénésie d'écriture qui s'est accompagnée d'une envie d'en finir vite. Trop vite sûrement, car je me suis permis d'accélérer dans ces deux cas précis, négligeant de développer ou bien d'en remettre une couche. Je comprends votre ressenti. D'ailleurs, lorsque j'en ai eu fini avec La Librairie des bannis et que je l'ai mis en ligne, je me suis fait la réflexion que j'aurai pu… ou je pourrais écrire un autre livre de la même histoire. la prendre à l'envers si vous voulez, ou plutôt par le début. Enfance de Fergus Sanfaçon, sa vie passage Choiseul, suicide de sa mère, son autre vie au Passage, ses études, ses amours, sa philosophie de vie, son passage sur L'ile des Singes, sa rencontre avec son éditeur, l'incendie, l'Occupation, la fermeture de la librairie, son incendie, la rencontre avec les grands-parents d'Annabelle, son passage aux Indes, leurs découvertes (scientifique et philosophique), la mort des parents d'Annabelle (ses aventures de femme aventurière et" moderne"), la réouverture de la librairie des Bannis, le mystérieux Vamana, la relance du Gil Blas, les aventures d'Annabelle, la rupture avec son frère, ses grossesses, ses hommes, ses quarante ans, sa rencontre avec Vamana jusqu'au dénouement.
Tout cela peut allègrement faire un bouquin trois fois plus long avec plein de développements, et même une saga.
Comme je vous l'ai dit, j'y ai songé après. Alors, pourquoi pas un jour ! Mais ceci est un autre livre.
Philippe
PS : j'ai laissé trainer exprès un ou deux private joke qui, s'ils ne sont pas compris par tous, n'altèrent pas la lecture.
@Vincent Winand
L'un des personnages le dit, dans ce roman : Tout a déjà été écrit. Donc, ce qui compte, c'est le "voyage" proposé. Puisqu'il vous a plu, alors j'ai réussi mon pari.
Merci pour ce commentaire.
Philippe
@Baligand Michel Laurent
Bonjour Monsieur Baligand. Voilà un commentaire qui fait chaud au cœur. Comme cette histoire, bien que non polar, est écrite sous le style "enquête" : on part à la recherche de Fergus Sanfaçon, quatre-vingt ans après qu'il eut fini d'écrire. De maigres indices aident mon "enquêtrice". Je suis heureux que cette remontée dans le temps, avec ses différents lieux vous ait tenu en haleine.
Et là, c'est l'auteur qui remercie son lecteur.
Bon dimanche à vous
Philippe De Vos
@Fabre d'Eglantine
Lorsque je reçois la notification de mBS d'un nouveau vote sur l'un de mes textes, je suis impatient et en même temps inquiet de savoir à quelle sauce j'ai été mangé ! Là, je dois dire que votre commentaire m'a simplement ému. Ça fait juste du bien ! Alors, si ma librairie vous a apporté du plaisir, votre commentaire le lui a rendu !
Merci.
@albumine Painsec
Et vous y connaissez un rayon, dans ce domaine.
Sinon : la bio explique la chose !!!!!!
Gaffe ! Un auteur indélicat vous plagie. A moins que ça ne soit le contraire. Ou que nous assistions ici, en direct, à un dédoublement de personnalité...
@FANNY DUMOND
Bonsoir Fanny/Patricia
Merci de votre amical soutien. Je suis toujours heureux lorsque mes lecteurs et mes lectrices apprécient mes écrits et mieux, comprennent ma démarche : raconter une histoire et semer ici et là quelques réflexions sur notre monde.
Pour ce roman, je me suis glissé dans la peau d'une femme. Enfin presque ! Parce que comme on dit d'Annabelle : elle vit comme un mec ! Mais c'est pourtant une femme féminine, une aventurière qui découvre, ici, une autre sorte d'aventure, grâce à cette librairie et grâce à la découverte des romans de Fergus Sanfaçon.
Merci à nouveau d'être toujours présente dans la lecture de mes textes et dans vos commentaires toujours judicieux.
Philippe