
Deux mondes parallèles situés dans une même vallée traversée par un torrent.
Le monde de Virgile se passe à la fin du XIXe siècle tandis que le monde des cités d'Ourbé, d'Eterna, d'Oasis… se déroule au même moment, mais dans une ère régie par les Dieux du mont Ulutoo. Ce monde polythéiste commence à se transformer et se convertir au monothéisme ce qui attire le courroux des Dieux.
Quoi de mieux que d'envoyer aux humains les pires fléaux que la terre ait porté, à savoir des monstres issus de nos mythologies.
C'est le mage d'Ourbé qui sera l'instrument involontaire de cette vengeance. Un soir de beuverie et de chagrin, il fait apparaître toutes les créatures sorties d'un livre des mythologies. Dragons, vampires, Manticore, Kraken, Centaure… se retrouvent réincarnés et sèment la terreur…
Ce livre est noté par
@Wilfrid TETARD
Merci, Wilfrid, pour ce message très élogieux que vous me laissez ici. Je ne sais par quoi commencer pour vous répondre. Peut-être tout bêtement par le commencement. La genèse de cela, c’était un article que j’avais écrit pour mBS (l’époque où j’ai commis 3 ou 4 tribunes sur ce site) ici :
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/10504-quest-ce-que-le-roman-feuilleton,
car j’avais commencé d’écrire cette histoire et il me semblait que je pouvais me motiver à la continuer en « feuilletonnant ». J’ai demandé à mBS de créer la petite case « feuilleton » qui apparaît désormais dans les propositions (extrait, feuilleton).
Le premier titre fut Ourbe & Eterna, un titre un peu sibyllin, mais qui me semblait correspondre à un roman fantasy.
Les premiers chapitres furent écrits sans savoir vraiment où j’allais, mais une fois établi qu’il allait y avoir une quête, je me devais de structurer l’ensemble. C’est-à-dire savoir quelles quêtes, le pourquoi exact de la chose et puis définir un monde parallèle, ses us et coutumes…
Pour les personnages des mythologies, Internet ne m’a pas suffi. J’ai acheté 3 bouquins que recensent les créatures mythologiques afin de savoir leur histoire, leurs pouvoirs, savoir s’ils étaient méchants ou gentils, etc. C’est ainsi que j’ai découvert que même les USA avaient leur mythologie. Récente, certes, mais elle existe. J’ai fait des listes de dizaines de créatures, en les classant en créature terrestre, de mer, du ciel, etc. Je me suis aussi un peu basé sur ma propre culture littéraire, mais ces bouquins, ainsi que le Net m’ont bien aidé.
Il me fallait trouver une langue aussi. Je suis tout bêtement allé dans google traduction et j’en ai choisi une dont j’ai simplifié l’orthographe. Il me fallait des Dieux du mont Ulutoo. Là, j’ai fait pas mal de recherches et j’ai aussi modifié des noms. Tout en sachant que les mythologies sont toutes basées sur le dieu suprême, le créateur, puis les dieux des vents, etc. J’ai aussi planché sur la cité d’Ourbé. Comment l’organiser ? Comment écrire un truc cohérent ? J’en ai bavé sur ce thème. Et malgré l’autarcie des cités, il me fallait en créer d’autres, d’où l’existence d’Eterna où j’ai mis plein de choses qui me passaient par la tête. On était dans une période de manifestations, de foule, de violence. Je me suis servi de cette actualité pour alimenter mon texte. Il me fallait aussi créer des maîtres à Ourbe et je suis allé lire des trucs sur les organisations privées, notamment la création de la franc-maçonnerie.
Certaines choses, sur les mythologies, sont totalement inventées, dérivées de l’histoire ou bien j’en ai emprunté certaines. Par exemple, la plume des oiseaux que l’on consume pour les appeler. J’ai lu cela quelque part. Évidemment, je me suis servi de choses apprises à l’école et qui rejaillissaient au moment de l’écriture. Je me suis rafraîchi la mémoire afin que les choses proposées soient acceptables.
Ensuite, arrivant à la fin, j’ai beaucoup trituré mon esprit pour faire une fin qui ne se termine pas en eau de boudin. La fin des dieux m’apparut quelque chose de logique, si l’on compare aux Grecs et aux Romains dont les dieux ont disparu du jour où un seul Dieu a été prié. On n’explique jamais leur disparition. Et pourtant, elle est simple : ils existaient par la volonté des hommes. Et qu’ils se mangent entre eux, sur leur mont, isolés du monde était presque logique ; livrés à eux-mêmes. Et finalement la cité engloutie.
Tout cela a demandé un plan global, mais pas précis. J’avais besoin de savoir où j’allais, mais en me surprenant moi-même. Le feuilleton, hormis les 50 premières pages, a vraiment été écrit chaque semaine. Tous les samedis après-midi (avant le match de foot sur Canal), je déposais mes 20 à 30 pages écrites dans la semaine. Il m’est arrivé de ne rien avoir le mercredi ou même de jeter ce que je venais d’écrire. Et donc de turbiner le jeudi et le vendredi. Le samedi était réservé à la relecture.
Une semaine, en panne sèche totale, j’ai écrit le chapitre sur la création du monde. Je savais qu’il me fallait ce chapitre-là, donc je m’y suis attelé, faute d’avoir la bonne idée pour enchaîner l’histoire. C’est un chapitre qui pourrait se situer n’importe où ! Il est là pour ce fait.
Le chapitre de la traversée de l’Atlantique a été très dur. C’est ce genre de partie qui a fini à la corbeille le mercredi soir pour naître le jeudi.
Voilà à peu près la chose, Wilfrid. Écrire une histoire en feuilleton, pourvu qu’on ait le temps, est une véritable aventure. La mienne a duré 27 semaines. Avec pour lectrice (et un commentaire nouveau à chaque fois), @FANNY DUMOND . Que je remercie à la fin par un private joke où l’un de mes personnages est fanny au billard.
Et pour finir :
https://bit.ly/3eS1yfT
PS : j'ai oublié Beuzega, du coup. Celle par laquelle le désordre s'installe, bien malgré elle. J'avais trouvé une Beuzega dans le folklore breton (ou nom très approchant, ma mémoire défaille). Naturellement, je lui ai inventé une vie. Pour Longuedeuc, c'est de l'invention là aussi. Il me fallait un nom un peu breton.
Suite de mon synopsis :
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Mais il déchante vite. Beuzega vient d’un monde parallèle où elle a vécu 4 siècles auparavant. Et dans ce monde parallèle, un sort lui fut jeté : dès qu’un homme s’éprend d’elle, elle devient hideuse, repoussante. Maître abracadabra se lance dans l’aventure avec l’un de ses concitoyens, traverse le tunnel qui mène au monde parallèle et parvient à transformer l’histoire de Beuzega. Elle ne pourra recevoir de sort, car l’homme qui lui a jeté meurt des mains de maître Abrac Adabra. Mais, de retour dans son monde, Beuzega a disparu : changer le passé modifie aussi l’avenir ! Alors, le grand sorcier d’Ourbé perd la tête, descend des bouteilles de Cognac et son ivresse apporte calamité sur calamité. Maître Abrac Adabra fait apparaître des centaines de créatures venues du fond des âges, créatures maléfiques, mythiques et mythologiques. Le pire, c’est que le mage, trop ivre, a oublié la formule qui fit apparaître ces créatures. Dès lors, seul un héros bien humain pourrait sauver Ourbé et la planète entière. Et ce héros, s’il existe, ne peut venir que de l’autre monde parallèle…
...
@albumine Painsec C'est bien ! Pour une fois, vous avez tout bien compris de ce que je dis. Vous confirmez que vous vous faites un malin plaisir à importuner les auteurs talentueux, ce qui n'est pas mon cas. Je n'ai nul besoin d'être rassurée puisque je n'ai jamais eu de prétentions avec mes productions qui n'amusent que moi. J'ai trouvé la solution à votre vide existentiel, il s'agit de celle que me préconisait ma chère mère lorsque je bayais aux corneilles " Prends un marteau et tape-toi sur les doigts " qu'elle me disait. En désespoir de cause, vous devriez essayer, sans modération, sa méthode naturelle et qui n'importune pas les autres. Ou bien faire l'acquisition d'un cilice ou, au choix, d'autres instruments d'auto-flagellation. Quant à vos amours contrariés (sur la page de Philippe !!!???) avec votre alter-ego, rassurez-vous, la réconciliation est imminente, c'est mon petit doigt qui me l'a dit !
@FANNY DUMOND
Vous savez quoi ? J'ai pris connaissance de quelques-unes de vos, comment dire ? productions et je peux vous prédire que vous ne risquez nullement d'être importunée par "ceux qui ne pondent que des histoires idiotes, niaises, gauches, soporifiques du fin fond de je ne sais où". Soyez donc rassurée.
rebonsoir@Philippe De Vos je vous en prie ! Vous le savez que c'est sincère. Oui, vous êtes allé au bout de deux nouvelles histoires et de vos petites annonces (également très réussies) en seulement quelque 3 mois. Bravo, Philippe ! Quant à la créatrice de Mme Poigret, je crois bien et, j'en suis même sûre, que n'étant pas Ken Kesey (l'auteur de " La machine à brouillard " dont l'intrigue se déroule dans un hôpital psychiatrique), qu'elle aurait beau se triturer les méninges dans toutes les dimensions inimaginables, qu'elle ne saurait comment entraîner sa Louisette dans une nouvelle aventure dans laquelle elle risquerait trop d'y perdre la raison. Je l'aime bien mon personnage (et vos petits défis), alors je ne veux pas trop lui faire de misères ;-))) À tantôt, Philippe et vive la Littérature et la Lecture ! Patricia
@FANNY DUMOND
Bonsoir Patricia
et merci de ce nouveau vote. Oui, c'est vrai qu'il y avait un exercice rituel le samedi lorsque je postais mon épisode… Toujours avant le match de foot sur Canal +. Je déposais après avoir travaillé ma semaine dessus, je regardais mon match et j'attendais la fin pour découvrir votre commentaire, toujours fidèle au rendez-vous. Et parce que j'avais ces quelques lectrices et lecteurs fidèles, je me suis appliqué à rendre ma copie à l'heure. Certaines semaines, le mercredi soir, soit je n'avais encore rien, soit je mettais à la corbeille le travail des jours précédents en me désolant. Et puis, l'étincelle fut toujours au rendez-vous… Dieu sait comment ! Quelques fois, je me dis que pour m'obliger à écrire, il faudrait que je me remette dans les mêmes conditions. Mais en même temps, cette année, je suis allé au bout de 2 histoires postées ici : 623 âmes, 482 pécores et La librairie des bannis. J'espère qu'ils seront appréciés.
Merci encore de votre passage et à bientôt, pour une nouvelle aventure (de votre Mme Poigret)
Philippe
Et moi, comme sainte Margarine : je ne vois que ce que je crois.
@albumine Painsec
Je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois !
@Catarina Viti et moi, c'est une vieille histoire. J'abomine ces textes autant qu'elle déteste les miens. Au fond, c'est ce qui fait qu'on se supporte aussi bien. Et que je ne me suis pas écroulée sous ses coups de boutoir. Mais je lui réserve, croyez-le bien, un chien de ma chienne, et ce coup-ci, je serais surprise qu'elle n' en avale pas sa barbe ridicule (mais qui a au moins l'avantage de dissimuler son vilain museau de harpie).
@albumine Painsec
J'irai vous lire, si c'est ça que vous voulez. Mais me défouler, non ! Ma démarche, en cet instant, est de redéposer l'ensemble de ma production. C'est ce qui m'anime. Exercice égocentrique s'il en est !
Pour le reste ! Catarina Viti vous a mis un coup de gourdin par derrière votre tête de mule. Étonnant que vous soyez encore debout !
Viendriez pas vous défouler sur "Zoé et Melle Balibar" ?