Homicide involontaire

23 pages de Philippe De Vos
Homicide involontaire Philippe De Vos
Synopsis

Léo est accusé de la disparition de Chloé, sa compagne. Mais les preuves manquent et malgré l'acharnement de la police et la justice qui l'envoient en prison, il est libéré.
Il saute dans sa voiture de sport et quitte la capitale. Direction Ault, petite ville balnéaire sur les côtes picardes. Léo a besoin de récupérer. Pourtant, avant la fin de la journée, un triple événement viendra bousculer ses plans et l'obliger à revenir à Paris s'expliquer avec ses accusateurs.
Sur fond de mer et de falaises, une nouvelle à suspens.

Publié le 21 Mai 2022

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15 commentaires , 5 notes
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@Chris Korman
Un grand merci pour votre commentaire et surtout votre lecture de ce… ces deux textes !

Publié le 11 Décembre 2023
5
Votre nouvelle m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière phrase, bravo! Comme dans "un destin" on aimerait que cela finisse différemment, ou bien pouvoir ré-écrire la fin, mais c'est là la beauté des grands récits.
Publié le 11 Décembre 2023

@Julian Callie
Merci pour avoir lu et avoir pris le temps de laisser un commentaire.
Philippe

Publié le 13 Juillet 2023
5
Nouvelle courte mais intense, j'ai beaucoup aimé la conception de l'histoire. on se pose des questions tout le long...
Publié le 12 Juillet 2023

@F-M.JUNG
Tant mieux si le temps a filé. Mes petites histoires ont aussi pour but de distraire.
Je vous souhaite un bon vol (sûrement que vous avez atterri depuis, tout de même).
Philippe

Publié le 07 Juillet 2023

@Philippe De Vos Bonjour, j’ai lu votre nouvelle dans l’attente d’un embarquement à l’aéroport. Le temps a filé grâce à votre récit. Merci.

Publié le 07 Juillet 2023

@Philippe De Vos Bonjour, j’ai lu votre nouvelle dans l’attente d’un embarquement à l’aéroport. Le temps a filé grâce à votre récit. Merci.

Publié le 07 Juillet 2023

@FANNY DUMOND
Ok Patricia. Je me fie à vous et je garde ma phrase qui clôture mon texte.
Pour les fins ouvertes, je dirais que tout dépend du texte lui-même. J'ai l'impression que le mien réclame des explications. D'autres peuvent rester avec la possibilité au lecteur d'imaginer. Mais je sais aussi que si on n'écrit pas une chute à une nouvelle, beaucoup de lecteurs s'en plaignent. Ils se disent, effectivement : eh alors ? Maintenant, on peut laisser planer des doutes, mais c'est encore autre chose, je crois. Un peu comme dans un conte, lorsque le prince embrasse la princesse. Finalement, on aime bien savoir qu'il l'a réveillée et qu'ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
D'ailleurs, en sautant du coq à l'âne, il y a quelques temps, des voix se sont élevées pour dénoncer ce baiser volé du prince à la princesse. C'est tout juste si on ne dénonçait pas une agression sexuelle.
La Belle au bois dormant a rejoint la librairie des bannis !!!!! Comme quoi, tout se tient.
Bonne journée
Philippe

Publié le 23 Mai 2022

Recoucou@Philippe De vos je pense m'être mal exprimée sur 2 points. Laissez-la votre dernier phrase que je trouve très bien en conclusion et qui renvoie, justement, au titre. J'ai simplement été étonnée que vos tout premiers lecteurs n'aient pas compris, pourtant vous l'écrivez bien qu'il est mort. Comme quoi ! Vous avez cet art de tout dire en quelques phrases qui ont toutes leur importance et ce n'est pas étonnant que j'aie plaisir à relire chacune de vos créations. Chaque fois, je trouve une idée, une réflexion qui m'avait échappé. Il est des écrivains comme vous que je ne me lasse pas de relire pour cette raison ! Voilà pour mon côté bien fayot que certains se feront un malin plaisir à interpréter comme tel. Et puis zut ! Ras le bol de me brider en public pour dire ce que j'ai sur le cœur. En outre, la 2ᵉ partie est absolument nécessaire, contrairement à ce que vous préconise l'un de vos commentateurs de la faire sauter ! Je n'ai pas compris. Sinon, votre nouvelle n'aurait aucun sens. Il faut connaître les tenants et les aboutissants de cette machination et, en l'occurrence, il est nécessaire que le lecteur la connaisse. Comme dans tout roman policier que l'on lit, sinon à quoi ça rimerait de lire sans connaître la solution ? Voilà pour mon avis, il vous en faudrait d'autres, mais bon ! C'est vrai que dans certains romans on peut laisser une fin ouverte, mais j'ai cru comprendre que ce n'est guère du goût du lecteur ou du spectateur d'un film. Il m'arrive aussi de me dire : et alors ? Je suis ravie de nos partages et j'ai le privilège de connaître le cheminement de vos écrits qui est aussi une belle leçon d'écriture pour moi. Quant aux donneurs de leçons, qui nous entourent, sans arguments exploitables pour nous améliorer, ils feraient mieux de balayer devant leur porte ! La claque négative est tellement facile, sans bouger son cul de sa chaise. Et c'est vrai que de nos jours, nous avons cette possibilité d'être lus, pas comme Fergus qui avait laissé ses ouvrages dans ses tiroirs et découverts par hasard ! Je vous laisse à votre belle occupation de peaufinage de votre Fontaine de jouvence que j'aurais grand plaisir à relire. Belle après-midi à vous et à tantôt ! Pat

Publié le 23 Mai 2022

@FANNY DUMOND
Dans un autre ouvrage, La Librairie des bannis, Fergus Sanfaçon se pose la question sur l'édition. Il veut être lu, mais à son époque (première moitié du XXe siècle) il n'y a pas d'Internet. Donc, tout est figé, une fois imprimé. Fergus se demande s'il doit se laisser éditer ou bien réécrire à l'infini ses histoires. Pour ma part, j'use d'Internet pour peaufiner mes textes. Je n'ignore pas qu'ils sont imparfaits, parfois lourds (je réécris, en ce moment La Fontaine de jouvence que je trouve très lourd, justement et la mettrai en ligne bientôt). Vous avez raison, Patricia, le doute est toujours présent et la quête du meilleur, toujours là également. Mais si quelqu'un pense m'influer en m'agressant, il a tort ! Il n'y a rien de pire que les donneurs de leçons. On le voit chaque jour : ce sont eux qui se font prendre en train de piquer dans la caisse, d'agresser sexuellement etc. Au contraire, votre lecture et votre gentillesse m'aident chaque jour à avancer, parce que vous savez dire les choses sans agresser. C'est plus fort que tout. Mais comme vous n'êtes pas une béni-oui-oui, vous savez aussi donner un coup de patte quand il le faut !
Merci encore
Philippe
PS Je pense que je vais retirer ma dernière phrase, en trop !

Publié le 23 Mai 2022

bonjour@Philippe De Vos c'est vrai qu'en première lecture, trop rapide et trop gourmande, j'ai vu Léo comme ça et qu'il n'était pas bien dans sa tête au point d'en avoir des hallucinations. Après plusieurs lectures, en connaissant son cruel destin, je me suis mise dans sa peau qui sème quelques indices sur sa colère et son incompréhension et là j'ai compris la psychologie de tous les personnages. De fait, votre texte présente autant de lectures que de lecteurs, attentifs ou pas sur la trahison, la jalousie, les problèmes de couple, exagérations de la sœur, manipulation, machiavélisme, naïveté de Léo... Je pense que la dernière phrase de la première partie se suffit à elle-même, un ultime souffle, le noir complet, éternel ! Pour ma part, j'ai compris qu'il était mort. Une tribune sur l'art de la nouvelle existe, il me semble. Mais je n'ai pas connaissance d'une sur les fins dites ouvertes qui laissent très souvent le lecteur sur sa faim. Comme je vous le disais dernièrement, mon fils attendait une suite sur mon roman post-apocalyptique. J'en fus désarçonnée, car pour moi il était évident que c'était la fin du monde. De fait, je l'ai laissé tomber et repris seulement quelques mois plus tard. Il faut, parfois, tout mâcher au lecteur qui ne veut pas faire travailler son imagination ! Je vous remercie de votre confiance, cher Philippe. Je sais que vous êtes en quête de savoir et non point d'avoir des commentaires à la mords-moi le noeud qui ne vous apportent strictement rien, sauf celui de vouloir vous déstabiliser ! Continuez dans votre passion, monsieur l'écrivain, plein de doutes légitimes. Ceux qui n'en n'ont pas, ne sont pas des artistes ! Bonne journée à vous. Amitiés. Pat

Publié le 23 Mai 2022

@FANNY DUMOND
Pour en revenir à ma nouvelle et non à d'autres élucubrations, votre double vision m'a très intéressé. Car le personnage de Léo peut paraître ambigu, un sale type qui cogne sa compagne. Ou alors, il est moins "petit con" qu'il n'y paraît. Ce, même s'il semble né avec une cuillère en argent dans la bouche.
Merci encore pour cette lecture.
Philippe

Publié le 23 Mai 2022

@FANNY DUMOND
Merci de votre apport à la réflexion sur cette nouvelle et sur toutes les nouvelles en général. Comme quoi une petite tribune sur ce thème serait la bienvenue. Sans rechercher dans les archives, j'imagine que mBS a déjà travaillé sur le thème "nouvelle", mais axé dans ce sens, je ne le sais pas.
Mon choix, dans mes nouvelles, est de poser une équation et de la résoudre. Maintenant, il me semble que la force d'une nouvelle est dans le nombres d'inconnues de cette équation. Donc, pas une équation du premier ou du second degré, mais un truc un peu complexe. Ici, la subtilité (ouh là ! j'ose) est dans le fait que je ne donne aucun indice sur les mannequins. Seule la fin dévoile le pot aux roses ! J'aime aussi me surprendre moi-même dans ces chutes-là.
Seule concession que j'ai faite, c'est la dernière phrase que j'ai ajoutée et qui n'existait pas jusqu'à cette publication. (Parce que justement, dans mon entourage, on me disait : mais Léo, il est… ou il n'est pas …) Voyez ! Ce doute-là embarrassait mes lecteurs proches. Donc, j'ai ajouté cette dernière phrase qui lève toute ambiguïté et consolide le titre.
Philippe

Publié le 22 Mai 2022
5
bonjour@Philippe De Vos je me permets de m'immiscer dans vos échanges. Je pense que laisser le lecteur sur un goût d'inachevé, ne fonctionnerait pas. À moins de l'inviter à inventer la suite (exercices que je pratique toutes les semaines sur un blog qui a pour vocation de ne pas laisser s'assoupir nos imaginations innées, mais qui s'étiolent au fur et à mesure que nous prenons de l'âge). Le lecteur veut du consommable et du jetable et n'a guère envie de faire des efforts, surtout ceux qui font travailler l'esprit ! à mon humble avis. Dans la première partie, je voyais Léo comme un sale type, misogyne, prétentieux, ayant des remords sur la conscience, hanté par sa culpabilité au point de voir sa compagne dans les lieux où il se rend. Je ne m'attendais pas à ce revirement de situation qui fait que je trouve votre texte fort dans le sens où il égare le lecteur. Pour ma part, c'est ce genre de lecture qui m'attire, loin de celles que j'abandonne au bout de trois paragraphes quand je sens que ça va patiner dans la semoule ! BRAVO Philippe et bon dimanche à vous deux. Fanny, lectrice exigeante !
Publié le 22 Mai 2022

@Lucas Belmont5
Pique-assiettes, je ne sais pas. Mais la plupart, il est vrai, font comme dans les foires : ils passent devant le traiteur, reluquent l'assiette qui sert d'apât, bouffe un toast au saucisson ou au foi gras, puis s'en vont sans dire merci. Ça, c'est pour le côté furtif du lecteur. Pour le forum, c'est une idée. Une tribune en ce sens ne ferait pas de mal au site. Pourvu qu'on accepte les points de vue divergents.

Publié le 22 Mai 2022

@Lucas Belmont5
Bonjour Lucas. Merci de votre lecture et de vos réflexions.
Voilà comment je vois la chose : il me semble que le lectorat se divise en deux parties inégales, la partie la plus petite est celle des lecteurs/auteurs et l'autre partie celle des lecteurs. Ici, sur mBS, mais partout ailleurs, dans les librairies etc. Puisque vous êtes écrivain (finalement je préfère aussi dire écrivain qu'auteur, parce que j'en ai marre aussi qu'on se rabaisse en n'osant pas s'affirmer et lorsque l'on a produit nombre de pages, on doit postuler, même non édité), vous avez donc une vue d'écrivain. La question me semble posée : faut-il donner une solution aux problèmes exposés ou bien laisser le lecteur sur sa faim (et sa réflexion). Tous ne vont pas faire l'exercice de se chercher une fin ou une chute. J'opte donc pour la majorité du nombre, d'autant qu'ici, les gens grignotent plus qu'ils ne s'attablent. Pas le temps de chercher à la place de l'autre ce qu'il a voulu dire ou aurait pu dire.
Me vient aussi à l'idée, en écrivant ceci, de « Psychose » (le film) où Hitchcock pourrait s'arrêter à la tentative de crime de Norman Bates. Il va au-delà et nous donne la solution avec le commissariat, le psychologue et même, il pousse le vice à aller dans la tête de Norman Bates ! Il ne nous laisse pas essayer de deviner le pourquoi, là, il nous le mâche bien. Je pense que ça n'enlève rien à la puissance de l'histoire. Mais c'est un véritable choix qui doit être fait. Je préfère donner à mes lecteurs une solution rationnelle. Celle-ci peut être aussi machiavélique ou bien un enchainement de concours de circonstances, un coup à 3 bandes, ce que j'ai tenté, ici.
Merci encore pour l'ensemble de vos réflexions.
Philippe

Publié le 22 Mai 2022

@galodarsac
Voilà un commentaire qui va me rebooster ! Je suis heureux que le canevas de mon histoire tienne la route au point que sa chute vous ait bluffé ! Merci.
Cordialement
Philippe

Publié le 21 Mai 2022
5
waouh, bluffant! j'avais flairé la troisième "apparition", mais le dénouement m'a scotché ! Ah si seulement l'on savait voir au delà des apparences, et raisonner sans biais... Mais je ne puis en dire plus, le récit est très bien ficelé dans un style très agréable à lire. Bravo !
Publié le 21 Mai 2022

@Dick C. Merci pour cette lecture et les retours qui l'accompagnent. Oui, ménageons le suspens et le suspense. Pauvre Léo, qui en fait les frais !

Publié le 21 Mai 2022
5
Bonjour@Philippe De Vos J'aime beaucoup votre nouvelle singulière et la découverte des côtes picardes. Pour ménager le suspense, je dirais " Pauvre Léo ! " Cordialement. Dick
Publié le 21 Mai 2022