Publié en 2020, ce texte est issu d'un collectif qui plancha, ici-même, sur la lecture et l'enfance. Passager clandestin de ce collectif, je le publie à nouveau, seul, sous mon nom !
Bonne lecture à tous.
Philippe
@J Kahlan
Merci pour cette lecture. Evidemment, tous les parcours ne sont pas similaires… les "petits frères" n'ont pas tous l'âme sensible. Mais peut-être aussi faut-il une plus grande fratrie. Ceux qui arrivent en 4e, 5e, 6e position… doivent faire des coudes, des fois, pour trouver leur place. Et parfois, ils trouvent refuge dans le monde parallèle de la lecture, de la fiction. C'est une idée qui peut être débattue, mais qui a sa logique sans être une loi universelle.
Merci d'avoir pris place dans ma machine à remonter le temps.
Philippe
Un bond dans le temps très agréable à lire. C'est fluide et nous fait repenser à l'enfance avec mélancolie. Je suis première de fratrie donc je n'ai pas vécu l'expérience sous cette angle mais je doute que mon petit frère ait vu les livres comme de tels objets magiques =D
@Dominique Antoniazza
Pour les culots, il y a un passage obligé, celui de suivre les traces des ainés, de vivre d'autres histoires avec leurs affaires. C'est presque gravé dans le marbre ! Et avec tout cela, on leur demande de se faire une place, chose plus difficile qu'il n'y parait. Le culot, dans une famille, est souvent celui qui a l'âme la plus sensible. Il est le receptacle du vécu des autres… Mais enfin, là, il faudrait demander sans doute à M. Freud.
Bonne journée
Philippe
En vous lisant, j'ai revois les trésors de mes grandes sœurs : livres, jouets légèrement abimés lorsqu'ils arrivaient dans les mains de la "petite dernière". Quelques vêtements aussi .. sans parler des regards et remarques des professeurs qui espéraient que je fasse aussi bien que mes ainées.. J'ai voyagé dans mon passé grâce à vous, merci pour ce doux moment.
Grâce à vous je suis retombée en enfance. On doit être de la même génération. Votre texte était très agréable à lire, merci.
Bonne continuation sur le chemin de l'écriture.
@JOHANNELLE
Merci pour avoir lu les mémoires d'un culot. Eh oui ! La place du dernier a ses avantages… et ses inconvénients. Cette armoire emplie de livres fut la meilleure des choses, finalement.
Philippe
Bonjour, la parution de votre nouvelle sur le site date de 2022 mais figure en tête de liste des histoires courtes.... mon commentaire va t'il être d'actualité ? Qu'importe, bcp de plaisir à lire votre texte. D'une situation pas des plus confortables à votre description de la place du "culot", que de débrouillardise, de gouaille et d'imagination pour en faire une place d'honneur ! Jolie écriture et agréable.... bref, sympa !
@Chanelle75
Ce texte, écrit sous le pseudo Jacques Colin, est issu d'un collectif créé sous la houlette de Catarina Viti et feu Hubert Letiers.
S'il vous tente de lire les autres textes, ils se trouvent ici :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/12696-premieres-lectures
Comme vous dites que votre histoire est si différente, peut-être aurez-vous envie, le temps d'un texte court, comme nous l'avions fait, la raconter ? L'expérience de la lecture, au moment de cette enfance où l'on a les yeux grands ouverts et où l'on perçoit tout, même concentré sur une activité particulière, est une expérience essentielle, celle qui développe notre imaginaire.
Bonne journée
Philippe
Un petit plaisir matinal que de lire votre nouvelle.
Vous avez une écriture fluide, légère et aérée et j'aurais aimé me reconnaître à travers votre histoire mais la mienne est si différente et pourtant j'ai su lire avant le CP ;0)
Merci pour ce partage très agréable.
Bien à vous
Chanelle
@galodarsac Bonjour et merci pour cette nouvelle lecture. Lorsque ce texte avait été publié ici une première fois, j'avais compris qu'il parlait à beaucoup de monde car, effectivement, que l'on soit culot ou non, lorsque l'on est enfant, on part à la chasse au(x) trésor(s). L'un d'eux, et pas des moindres, ce sont ces livres illustrés que l'on commence à regarder parce que l'on ne sait pas lire, et qu'ensuite on redécouvre dans l'apprentissage de cette lecture. Et après la gourmandise, il y a aussi le graphisme de ces "vieux" bouquins, graphisme que l'on aimerait parfois retrouver aujourd'hui. De la nostalgie ? Pas seulement. Ils étaient bons, ces "vieux" bouquins !
Je suis comme vous : j'enrage (ça c'est moi qui l'ajoute) de la "disparition" de certains livres. Où sont-ils ? Du coup, dans des foires aux livres, il m'arrive de retomber par hasard sur l'un de ces bouquins disparus et, cette fois, par nostalgie, je l'achète.
Philippe
Beau témoignage de "culot", que l'aîné que je suis dévore avec curiosité ! Pourtant j'ai connu un peu la même émotion devant de très vieilles BD que feu mon père, cadet lui-même, avait héritées de son aîné: des trésors des années 20/30 sur papier cartonné sentant le vieux, disparus depuis Dieu sait où ! Merci pour ce beau témoignage. Bien à vous -LGA
@FANNY DUMOND
Eh ! Bonjour Patricia. Merci de m'accorder encore de votre temps dans la lecture de mes textes. Celui-ci date effectivement d'une époque révolue, d'un collectif disparu. Cependant, il a eu le mérite d'exister. Afin de cacher mon identité de Jacques Collin, à l'époque, il a fallu que je m'embarque clandestinement dans cette aventure. Un ensemble de textes, hélas, désactivé aujourd'hui, ce qui me pousse à représenter le mien.
Les premiers pas dans la lecture sont essentiels et je ne saurais trop conseiller les parents d'inonder leurs enfants de livres. Les éditeurs savent mettre en scène ces livres avec de belles illustrations qui font rêver et font courir l'imagination des enfants. Tout cela les transporte vers le texte et le goût de la littérature se glisse dans l'esprit sans effort. La lecture ne doit pas être un effort. C'est aussi pour cela que je m'efforce d'avoir une écriture"fluide" comme me disent beaucoup de mes lecteurs. Et aussi, apprendre deux trois petites choses au passage sous la forme d'un roman ou d'une nouvelle, c'est aussi pas mal. Qui s'intéresserait à la révolution, plutôt l'insurrection de 1832 si Victor Hugo ne l'avait pas immortalisée dans les Misérables, par exemple ?
Je vous souhaite une bonne journée… j'ai appris que la nature auvergnate s'était déchainée hier soir. J'espère que tout va bien pour vous, pas trop de dégâts…
Philippe
Bonsoir@Philippe De Vos Quelle surprise !!! Je me souviens très bien de ce texte pour lequel j'avais eu un gros coup de cœur parce que je m'étais reconnue dans le petit culot, sa soif de savoir lire avant le CP, dans ses premiers pas dans la lecture, pour son grand amour des livres, ses amis et de sa curiosité ! Une belle immersion dans son enfance entourée de sa famille. Je l'ai relu avec un grand plaisir, alors un grand merci à vous de l'avoir sorti de l'ombre. Une très bonne idée ! Patricia
@Mary Montcalm
Bonjour et merci de m'avoir laissé un commentaire.
Entre culots, on se salue donc.
Effectivement, pour certains d'entre nous, la lecture passe par l'enfance. Et on ne lit pas toujours le (les) livres de notre âge. Il se peut que quelques uns se glissent dans la pile et que, sans ce "hasard", on n'aurait pas eu l'idée de les lire. C'est le cas de ces encyclopédies et de ces médecines !
Pour "viol plané" : dommage que vous ne soyez pas allée jusqu'au bout, vous auriez su quel sort avait été réservé à Jean-Mich' et quelle vengeance diabolique il avait subie.
Sinon, mon dernier né (mais c'est un roman, donc il faut plus de temps pour lire), c'est "La librairie des bannis". Parmi tous mes textes, c'est un inédit.
Ou bien, un plus court, si ça vous intéresse : La proie pour l'ombre (une nouvelle), une écriture très différente de "Viol plané".
Publié le 04 Juin 2022
Philippe De Vos
Biographie
Bonjour aux lecteurs et lectrices de mBS. Ici, et à partir de ce jour, je vais déposer des textes que j'ai déjà soumis à la sagacité des...
Ce livre est noté par
@J Kahlan
Merci pour cette lecture. Evidemment, tous les parcours ne sont pas similaires… les "petits frères" n'ont pas tous l'âme sensible. Mais peut-être aussi faut-il une plus grande fratrie. Ceux qui arrivent en 4e, 5e, 6e position… doivent faire des coudes, des fois, pour trouver leur place. Et parfois, ils trouvent refuge dans le monde parallèle de la lecture, de la fiction. C'est une idée qui peut être débattue, mais qui a sa logique sans être une loi universelle.
Merci d'avoir pris place dans ma machine à remonter le temps.
Philippe
Un bond dans le temps très agréable à lire. C'est fluide et nous fait repenser à l'enfance avec mélancolie. Je suis première de fratrie donc je n'ai pas vécu l'expérience sous cette angle mais je doute que mon petit frère ait vu les livres comme de tels objets magiques =D
@Dominique Antoniazza
Pour les culots, il y a un passage obligé, celui de suivre les traces des ainés, de vivre d'autres histoires avec leurs affaires. C'est presque gravé dans le marbre ! Et avec tout cela, on leur demande de se faire une place, chose plus difficile qu'il n'y parait. Le culot, dans une famille, est souvent celui qui a l'âme la plus sensible. Il est le receptacle du vécu des autres… Mais enfin, là, il faudrait demander sans doute à M. Freud.
Bonne journée
Philippe
En vous lisant, j'ai revois les trésors de mes grandes sœurs : livres, jouets légèrement abimés lorsqu'ils arrivaient dans les mains de la "petite dernière". Quelques vêtements aussi .. sans parler des regards et remarques des professeurs qui espéraient que je fasse aussi bien que mes ainées.. J'ai voyagé dans mon passé grâce à vous, merci pour ce doux moment.
@SIA DENIS
Merci d'avoir replongé avec moi dans cette enfance insouciante mais si riche en découvertes.
Philippe
Grâce à vous je suis retombée en enfance. On doit être de la même génération. Votre texte était très agréable à lire, merci.
Bonne continuation sur le chemin de l'écriture.
@JOHANNELLE
Merci pour avoir lu les mémoires d'un culot. Eh oui ! La place du dernier a ses avantages… et ses inconvénients. Cette armoire emplie de livres fut la meilleure des choses, finalement.
Philippe
Bonjour, la parution de votre nouvelle sur le site date de 2022 mais figure en tête de liste des histoires courtes.... mon commentaire va t'il être d'actualité ? Qu'importe, bcp de plaisir à lire votre texte. D'une situation pas des plus confortables à votre description de la place du "culot", que de débrouillardise, de gouaille et d'imagination pour en faire une place d'honneur ! Jolie écriture et agréable.... bref, sympa !
Je ne sais pas si j'aurais le talent d'écrire mais il est certain qu'il faut du courage pour se raconter, se dire.....
@Chanelle75
Ce texte, écrit sous le pseudo Jacques Colin, est issu d'un collectif créé sous la houlette de Catarina Viti et feu Hubert Letiers.
S'il vous tente de lire les autres textes, ils se trouvent ici :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/12696-premieres-lectures
Comme vous dites que votre histoire est si différente, peut-être aurez-vous envie, le temps d'un texte court, comme nous l'avions fait, la raconter ? L'expérience de la lecture, au moment de cette enfance où l'on a les yeux grands ouverts et où l'on perçoit tout, même concentré sur une activité particulière, est une expérience essentielle, celle qui développe notre imaginaire.
Bonne journée
Philippe
@galodarsac Bonjour et merci pour cette nouvelle lecture. Lorsque ce texte avait été publié ici une première fois, j'avais compris qu'il parlait à beaucoup de monde car, effectivement, que l'on soit culot ou non, lorsque l'on est enfant, on part à la chasse au(x) trésor(s). L'un d'eux, et pas des moindres, ce sont ces livres illustrés que l'on commence à regarder parce que l'on ne sait pas lire, et qu'ensuite on redécouvre dans l'apprentissage de cette lecture. Et après la gourmandise, il y a aussi le graphisme de ces "vieux" bouquins, graphisme que l'on aimerait parfois retrouver aujourd'hui. De la nostalgie ? Pas seulement. Ils étaient bons, ces "vieux" bouquins !
Je suis comme vous : j'enrage (ça c'est moi qui l'ajoute) de la "disparition" de certains livres. Où sont-ils ? Du coup, dans des foires aux livres, il m'arrive de retomber par hasard sur l'un de ces bouquins disparus et, cette fois, par nostalgie, je l'achète.
Philippe
@FANNY DUMOND
Eh ! Bonjour Patricia. Merci de m'accorder encore de votre temps dans la lecture de mes textes. Celui-ci date effectivement d'une époque révolue, d'un collectif disparu. Cependant, il a eu le mérite d'exister. Afin de cacher mon identité de Jacques Collin, à l'époque, il a fallu que je m'embarque clandestinement dans cette aventure. Un ensemble de textes, hélas, désactivé aujourd'hui, ce qui me pousse à représenter le mien.
Les premiers pas dans la lecture sont essentiels et je ne saurais trop conseiller les parents d'inonder leurs enfants de livres. Les éditeurs savent mettre en scène ces livres avec de belles illustrations qui font rêver et font courir l'imagination des enfants. Tout cela les transporte vers le texte et le goût de la littérature se glisse dans l'esprit sans effort. La lecture ne doit pas être un effort. C'est aussi pour cela que je m'efforce d'avoir une écriture"fluide" comme me disent beaucoup de mes lecteurs. Et aussi, apprendre deux trois petites choses au passage sous la forme d'un roman ou d'une nouvelle, c'est aussi pas mal. Qui s'intéresserait à la révolution, plutôt l'insurrection de 1832 si Victor Hugo ne l'avait pas immortalisée dans les Misérables, par exemple ?
Je vous souhaite une bonne journée… j'ai appris que la nature auvergnate s'était déchainée hier soir. J'espère que tout va bien pour vous, pas trop de dégâts…
Philippe
@Mary Montcalm
Bonjour et merci de m'avoir laissé un commentaire.
Entre culots, on se salue donc.
Effectivement, pour certains d'entre nous, la lecture passe par l'enfance. Et on ne lit pas toujours le (les) livres de notre âge. Il se peut que quelques uns se glissent dans la pile et que, sans ce "hasard", on n'aurait pas eu l'idée de les lire. C'est le cas de ces encyclopédies et de ces médecines !
Pour "viol plané" : dommage que vous ne soyez pas allée jusqu'au bout, vous auriez su quel sort avait été réservé à Jean-Mich' et quelle vengeance diabolique il avait subie.
Sinon, mon dernier né (mais c'est un roman, donc il faut plus de temps pour lire), c'est "La librairie des bannis". Parmi tous mes textes, c'est un inédit.
Ou bien, un plus court, si ça vous intéresse : La proie pour l'ombre (une nouvelle), une écriture très différente de "Viol plané".