
Quel est le lien entre un obèse au chômage, une party girl gothique, une Chinoise surdouée de 10 ans, un iguane sans queue, une intelligence artificielle défectueuse, un vieil handicapé alsacien SDF et un clandestin tunisien consultant en informatique ?
Au départ, c’est un chat qui tombe par la fenêtre.
Pour comprendre ce qui a rapproché ces 7 individus et retrouver leur trace, Julius, un huitième personnage vaguement policier, entrera en scène…
Cat People est une fable sur les opprimés, quelque part entre Chacun cherche son Chat et La Nuit des Enfants Rois.
Ce livre est noté par
Bonjour @Abdelkader Talbi, merci pour votre lecture et votre retour !
Passionnant jusqu'à la fin
Bravo !
" Tendresse et cabotage ", c'est bien joliment résumé @Saint Jones Elwhyn. Vous êtes un Cat People homologué désormais! Merci pour la lecture.
@Raphaël M, merci d'avoir pris le temps de visiter les deux manuscrits. Vous êtes un lecteur passionné ! Ce n'était pas prévu au départ, mais j'ai repris la forme du livre choral effectivement. Et oui, les personnages sont des marginaux à chaque fois (là pour le coup, je pense que ce sont les caractères qui retiennent mon attention)... Je ne me serais néanmoins pas rendu compte tout seul d'une telle proximité entre les deux livres. Les histoires sont quand même différentes, ainsi que le genre, puisqu'on a un roman réaliste et celui-ci qui est d'ordre métaphorique (selon moi). La question de ce qui porte le lecteur, à savoir l'objectif des personnages ou la résolution d'une énigme est centrale en fiction, vous avez tellement raison. On oublie trop souvent de se raccrocher à cette idée fondamentale. Merci pour vos remarques pleines de finesse.
@Wilfrid TETARD je suis un amoureux des chats moi aussi et j'ai d'ailleurs dû faire face à la disparition prématurée et injuste du chat qui est sur la couverture du livre. Terrible. Pour répondre à votre interrogation : la mort du chat est avant tout l'incident déclencheur de cette histoire. Et l'amour des chats est le point commun des personnages. En même temps que ce qui les définit métaphoriquement. Ce sont des chats noirs, des chats de gouttière, bref des marginaux, de ceux que la société rejette. Ce ne sont pas de bons toutous. La fin du livre est une invitation pour tous les gens qui se sentent différents à garder espoir de rencontrer leurs pairs : des gens qui les comprennent.
Comme Tanguy Piole et Eric Dugelay, moi aussi, même si je vous ai découvert il y a 3 ou 4 j, j’ai voulu faire d’une pierre deux coups. Donc moi aussi j’ai envie de dire un peu la même chose. Vous avez écrit un peu deux fois le même livre, non ? Même structure, mêmes profils, même ton. Cela dit, j’aime comment vous décrivez la vie, le sens du détail que vous avez qui rend la scène vivante, les saltos arrière, les pas de côté, le ton, fluide. Il manque un peu un fil conducteur pour moi, un peu comme une intrigue qui progresse, pas qu’une somme de polas.
Bonsoir @Wilfrid TETARD, merci pour votre enthousiasme! Mais j'ai peur du coup que vous soyez déçu par la bascule qui va advenir (oups spoiler! Mais c'est déjà dans le résumé...)... Je sais que tout le monde n'adhère pas... Vous me direz...
@Gilles Bindi
Bon sang ! Mais c'est excellent ! Une prodigieuse collision de destins qui me fait (contrairement à vos commentateurs précédents) irrésistiblement penser à la série des "Malaussène" de Daniel Pennac, pour moi un des chefs-d'œuvre majeurs du 20ème siècle ! Je n'en suis qu'à la moitié, mais je pense que je vais ralentir le rythme pour mieux apprécier.
A bientôt pour une note déjà évidente et la fin du commentaire ! Je vous rassure : j'ai deux ou trois critiques à formuler ! ;-).
Wilfrid
@Eric Dugelay : je n'avais pas pensé à Zazie dans le métro. Quand, dans le livre, Jade la petite Chinoise prend la parole je pensais beaucoup à Émile Ajar et son roman écrit du point de vue d'un enfant "La Vie devant Soi" (un des livres les plus bouleversants jamais écrits). Merci pour le commentaire.
Bonjour @Tanguy Piole, merci d'être un lecteur aussi assidu. J'aime effectivement beaucoup Virginie Despentes. Je suis beaucoup plus surpris que vous ayez retrouvé des influences de Michel Houellebecq même si c'est un auteur que j'admire énormément (j'ai eu du mal avec Anéantir néanmoins).