
Herveline a disparu corps et biens alors qu’elle naviguait dans le golfe de Gascogne. Des mois après le présumé naufrage, Loïc refuse d’admettre l’insupportable sentence, sa compagne ne reviendra pas.
Estelle, 17 ans, s’estime prisonnière à bord de l’Albatros, un luxueux ketch de trente-et-un mètres appareillant pour un tour du monde à la voile
Rien ne destinait ces deux-là à se rencontrer, pourtant une mystérieuse messagère va les réunir sur le voilier.
À bord d’un navire frappé d’une étrange malédiction, le skipper désespéré, les quatre membres d’une famille en souffrance, embarquent pour une odyssée voguant entre réel et fantastique. Contraints par le vaisseau de mettre leurs plaies à nu, ils vont devoir affronter les colères de l’océan mais aussi l’enfer d’un huis clos
@Pierre d'Arlet Un grand merci pour votre retour, Pierre, et ravi que vous ayez navigué à bord de l'Albatros. Oui, j'ignore d'où est sortie cette "Bôme" Il est des coquilles, parfois, que l'on ne peut expliquer. Marier océan et humains, tel était mon projet, comme vous l'avez très bien compris.
Le titre poétique nous donne le ton, le thème sans totem ni tabou.
Le lecteur y est embarqué rapidement sans naviguer à vue, simplement interpellé par le message d'une adolescente qui n'attend rien, en apparence. Une famille lisse au départ puis les masques tombent lorsque la jeune fille rêve forcément d'autre chose et s'autorise à parler.
Ce roman décrit une ou des histoires de vie, emmêlées, compliquées, faites de souffrance, de réalité, de plaisirs partagés. Une vie, la vie en fait. Alors le lecteur peut s'y identifier, voyager, réfléchir et se sentir concerné, il suit les associations d'idées de Philippe comme si nous étions sa conscience. On vit la même scène plusieurs fois, d'un point de vue différent, pour mon plus grand plaisir. Tout est une question de point de vue.
Ce livre est drôle et émouvant, écrit comme une pièce de théâtre, les scènes se déroulent sous les yeux du lecteur avec facilité.
Certaines expressions m'ont bcp plu, notamment " le déboucheur d'inconscient au pied marin ".
@Ida l'ardéchoise Merci, Ida. Je vous rassure, pas de honte à avoir, bien au contraire. L’objectif premier est d’être lu, pas de toucher quelques euros (même si ça fait plaisir). Partager ses écrits, les faire connaitre, c’est l’objectif des auteurs publiant sur ce site… et ça fonctionne grâce à des lecteurs comme vous. Quel plaisir de lire des commentaires ! Merci aussi d’avoir partagé cet extrait. Il se situe en effet à l’un des moments les plus importants du récit… On pourrait dire : un moment de douceur dans la tempête.
@Kroussard. Merci pour ton soutien, Kroussar. Ah, Saint Malo ! La patrie de mes ancêtres, la cité corsaire, que j’aime cette ville ! (Sauf en été). Cancale, c’est l’endroit où, régulièrement, je vais déguster des huitres sur la plage… Tout gamin, les statues de Rothéneuf me faisaient rêver… Et j’en rêve encore. (Elles étaient d’ailleurs citées dans une version de la messagère que je n’ai pas conservée. Quant à l’anse du Guesclin, c’est mon port, là où je retourne pour me ressourcer, réfléchir, rêver ou créer. C’est dans cette anse que j’ai écrit les premières pages de la messagère, face au fort du Guarplic que j’ai eu l’idée de cette bouteille à la mer (en ramassant tout simplement une bouteille en plastique jetée sans doute par un goujat malpropre. Merci à toi de citer ici tous ces endroits que j’affectionne tant !
Lorsque, sur la page Facebook de l’auteur, j’ai découvert le lien permettant de télécharger son dernier livre, je me suis précipité.Avec un peu de honte, je l’avoue, car il est quand même mieux, par respect pour l’auteur, d’acheter les ouvrages dans le commerce. Ce que je ferai sans aucun doute.
Mon problème, c’est de rédiger un commentaire à la hauteur. Ce roman aborde tant de thèmes majeurs qui me touchent. Fort heureusement, j’ai trouvé un passage dans le livre qui traduit exactement ce que j’aurais voulu écrire à propos de ce texte. Je situe l’extrait : en pleine tempête, Lucile, un des personnages importants, est en train de lire le journal de bord de Loïc, le Skipper.
J’ai ressenti la même émotion qu’elle en lisant cette messagère de verre. Voici donc l’extrait :
« Une femme dans chaque port, dit-on pour les marins. Je n’ai connu qu’Herveline. Elle a été ma première, elle a été ma seule, elle restera ma dernière. Je n’en saurai pas d’autre. À partir de maintenant, je vivrai des amours qui ne feront qu’attendre ». C’est naïf, tendre et déchirant… Et moi, je suis pathétique, affalée sur ce plancher moquetté dos contre une cloison, des larmes dans les yeux, subissant tangage et roulis tout en lisant ces pages d’une infinie tristesse ? De quoi ai-je l’air ? D’une espionne ? D’une indiscrète ? D’une amie qui s’inquiète ? Tout ça à la fois ».
Merci, Jean-Benjamin Jouteur, pour ce partage.
@Julesduplay Meci, Jules, pour ce retour de lecture. Plutôt drôle d’ailleurs de commenter ce dernier sur mBS, alors que je t’ai vu lire ce bouquin « en direct », étendu sur un hamac devant ma propre maison dans laquelle tu as passé quelques jours. Tu as écrit ce retour, tu y tenais absolument, mais longuement nous avons parlé de « La messagère » et surtout de ce qui m’a amené à choisir ce thème. Encore merci pour ce longue échange que nous avons eu... tu reviens quand tu veux… Peut-être à l’occasion de la sortie de mon futur roman.
@Nico.cy Grand merci pour votre commentaire. S'aimer par delà la mort , c'est en effet un des thème que j'ai voulu aborder en racontant l'histoire d'un vivant, Loïc, pour qui une disparue, Herveline, continue à exister. L'amour serait il eternel ? Je n'en sais rien.
@Dejanville Non, je ne pense pas qu'il y ait une suite, mais sait-on jamais... On ne resiste pas à l'appel du large. Quoi qu'il en soit, merci pour ce retour de lecture. ET pour répondre à la question : "Que faut il retenir ? " C'est au lecteur de choisir... Je pense qu'il faut garder simplement les souvenirs qui, d'eux même, refusent de tomber dans l'oubli.
@Miss Katia Merci pour ce chaleureux retour et pour ce soutien. Cette histoire flirte-t-elle avec le surnaturel ou avec le rêve ? vous dites que vous ne pouvez, ni ne voulez, répondre à cette question... Je vous rassure, moi non plus.
Bonjour @Jean Benjamin Jouteur. Je suis contente que mon commentaire vous ait plus. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu votre roman dans lequel je me suis plongée dès les premières pages.
Je vous souhaite beaucoup de succès avec ce livre et d'autres encore.
@Sylvie Aditi. Merci Sylvie pour ce brillant et très complet retour qui s’apparente d’ailleurs plus à une chronique qu’à un simple retour de lecture.´Que dire de plus que je suis comblé par votre résumé. Résumé que je me permettrais sans doute de « piquer » lorsque l’on me demandera de dresser un tableau accompli de « La messagère ». Vous avez raison, l’océan est l’un des personnages principaux de ce roman.
« La Messagère de Verre », de Jean-Benjamin Jouteur, nous invite à une plongée dans l’univers des marins, de la mer et ses légendes.
C’est tout d’abord un message désespéré d’une adolescente en détresse, enfermée dans son monde, un monde sourd, dans les entrailles de l’Océan, où règne un silence absolu, au cœur d’un univers ouaté, une matrice, hors de toute communication avec l’extérieur, et en particulier sa famille.
L’histoire s’ouvre sur un chant, un chant d’amour désespéré d’un skipper, Loïc qui a perdu sa moitié, sa marine, Hervelyne, dont le bateau a été emporté dans la tourmente du Golfe de Gascogne.
Où est-elle si loin de lui, quelque part dans l’Océan ? Où est son corps ?
Loïc se refuse à croire à sa mort. Elle a disparu mais elle est là.
D’ailleurs n’a-t-il pas entendu sa voix ? Et ce ne sont pas les vapeurs de l’alcool qui le font divaguer !
Depuis son enfance, Loïc converse avec les morts. Les morts l’interpellent, lui rappellent les légendes de la mer et le guident.
Doit-il encore écouter ces voix qui l’invitent à prendre cette bouteille échouée à ses pieds et à lire l’appel de détresse ?
Loïc, malgré lui, va se sentir appelé vers un destin qu’il n’a pas choisi.
Un enchaînement de circonstances, d’étranges coïncidences, tout un ensemble de synchronicités vont l’amener à rencontrer la famille Vernet, et surtout Estelle, une adolescente en révolte et réfractaire à toute ouverture, même si Loïc souhaite lui tendre la main et la sauver de son mal-être et de son désespoir. Estelle préfère se raccrocher au seul contact qui lui permet de sortir d’elle-même : Luc, un jeune adolescent qui, comme elle, souffre d’incommunication.
Loïc, mû par la mission qu’il s’est donnée envers Estelle, guidé par la voix d’Hervelyne, acceptera d’être le skipper de l’Albatros, le voilier que Philippe Vernet, le père, a acquis pour faire le tour du monde avec sa famille.
Mais le voilier a un secret qui sera révélé à Loïc, un secret que Philippe, qui n’en est pas à un mensonge près, a caché aux siens, un secret… ou plutôt une malédiction qui doit être exorcisée selon un rituel spécifique au monde des marins. Philippe se refuse à le faire, mais Loïc a perçu Philippe, sous son verni, son apparence d’ingénieur intrépide mais peu sûr de lui, au point de choisir Loïc comme skipper.
La traversée sera rude, pleine d’imprévus et les éléments naturels se déchaineront pour créer la catharsis. La mer porte un message et un avertissement.
Pris dans la tourmente, tous les acteurs de cet opéra devront se révéler, quitte à mettre leur vie en jeu et finalement abattre leurs cartes, jeter le masque et montrer leur véritable visage, mettre leur personne à nu. Même Lucile, la fille aînée des Vernet, à qui tout réussit, fera le jour sur sa véritable identité
Au terme de cette traversée paroxystique, chacun trouvera sa voie et réparera ses blessures.
Loïc pourra enfin faire le deuil d’Hervelyne et se lancer vers une nouvelle destinée vers cet océan qui à jamais l’appelle.
On reste sur cette note sereine, pleine d’espoir, après avoir été tenu en haleine par ce récit épique et riche en péripéties où la mer est finalement le personnage central de ce chant à plusieurs voix, qui nous emporte et nous transporte, guidés par Neptune et Éole.
Oui, la mer prend, appelle, nous met face à nous-mêmes, et nous amène à suivre la Voie, notre voie profonde que, dépouillés de nos leurres, de nos illusions, nous finissons enfin par voir et accepter.
Je ne saurais que trop recommander la lecture de ce roman de Jean-Benjamin Jouteur qui a su de sa plume alerte et précise nous plonger dans cet univers, cet opéra marin que l’on a bien du mal à quitter, tant sa musique et son chant résonnent au cœur de nous.
@Kroussar Demat, l'ami, je te souhaite une bonne traversée... Je sais qu'en cas de gros temps, tu pourras prendre la barre.
Bonjour mon ami, je découvre ton livre et je vais le lire expressément. A très vite.
@Martine Plouvier-Vivien Un très beau retour de lecture pour lequel je vous remercie. Je crois qu’après la phase « écriture » quand le bouquin prend son envol, le plus chouette des moments pour un auteur, c’est lorsqu’il peut échanger avec ses lecteurs et découvrir ses ressentis. Ça fait très plaisir, bien sûr, quand ils sont positifs, mais quand ils le sont moins, ça lui permet de progresser. mBS est un site qui rend possible cette interaction.
@soso64 Merci Soso pour ce retour enthousiaste. J’espère que vous ressortez indemne de cet « engloutissement ». En tout cas, c’est un plaisir de partager et de croiser ses lecteurs (et lectrices).
@Loulou PF Vous avez raison, on pourrait supposer que l’ensemble des troubles, des peurs, des zones d’ombres et des secrets sont clichés… Et ils le sont… Nous partageons, sans le savoir, tant de désordres, d’égarements et de pages obscures… Et pourtant chaque être humain est différent, issu d’un moule unique… Ça doit être ça qui rend chacun d’entre nous si passionnant, ça qui nous pousse à lire (et à écrire) des histoires qui pourraient sembler toutes semblables… Et pourtant… Merci pour ce retour… Et merci d’avoir été pris… Par l’océan, par cette traversée et aussi par ce modeste récit.
@Hugues Cayzac. Merci, Hugues, pour ce retour et pour ces compliments. Oui, même si l’Océan et l’Albatros sont peut-être les personnages principaux de ce bouquin, je n’ai pas voulu toutefois imposer un cours de navigation qui n’aurait intéressé que les « apprentis voileux ». Vous avez raison pour la relecture. (Une de plus). Elle m’a permis de corriger toutes ( ?) les coquilles qui, malgré les nombreux retours déjà effectués, se sont accrochées au texte telles des huitres à leur rocher. Cent fois sur le métier…
@Wilfrid TETARD Affrontant vents, houles et autres vagues scélérates, vous avez vaincu les 450 pages… Bravo… Et surtout merci. Oui, je confirme cette impression de parfois se retrouver à bord comme dans une lessiveuse avec cette question à laquelle il est impossible de répondre raisonnablement : « Bon sang, mais qu’est-ce que je fais là ? »
@Catarina Viti. Quel beau retour, Catarina ! Merci d’avoir plongé dans « mon » océan et d’avoir voyagé avec Loïc, Estelle et les autres. La Med et l’Atlantique ne se mélangent pas… Mais quelle belle rencontre que la leur à Gibraltar. Tout est rencontre, et dans l'océan des rencontres, chaque goutte est importante.
@wilfrid TETARD. Un grand merci, Wilfrid, pour ce commentaire aussi encourageant que prometteur. J’espère que la suite (et la fin) vous plairont . Déjà 150 pages de parcourues… le port s’éloigne, bientôt le grand large… bonne traversée et que les vents vous soient favorables !
Le dernier ? Non ! Je partage avec vous cet amour de la mer (même si, dans mon cas, sa contemplation me suffit !). Bon, le nombre de pages effraie un peu (sauf roman d'exception) mais je concède que les 150 pages que j'ai déjà lues m'inclinent à penser que la chute finale ne sera pas inaccessible. C'est et, je pense, ça restera, un vrai plaisir, avec des personnages authentiques et une histoire intrigante. Je reviendrai bien sur plus tard pour une synthèse finale, mais je ne doute déjà pas qu'elle soit laudatrice !
A bientôt, donc !
Cordialement,
Wilfrid TETARD
@Papou Bezard merci pour ce premier commentaire. J'espère sincèrement qu'il ne sera pas le dernier.
Après une courte carrière de conseiller juridique , je me tourne vers le théâtre participatif. Comédien et psychothérapeute, j’occupe tour à...
"La messagère de verre" est le "Livre le +" du 2 juin. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Jean Benjamin Jouteur, c’est pour cela qu'il publie ses romans sur monBestSeller.