La messagère de verre

422 pages de Jean Benjamin Jouteur
La messagère de verre Jean Benjamin Jouteur
Synopsis

Herveline a disparu corps et biens alors qu’elle naviguait dans le golfe de Gascogne. Des mois après le présumé naufrage, Loïc refuse d’admettre l’insupportable sentence, sa compagne ne reviendra pas.
Estelle, 17 ans, s’estime prisonnière à bord de l’Albatros, un luxueux ketch de trente-et-un mètres appareillant pour un tour du monde à la voile
Rien ne destinait ces deux-là à se rencontrer, pourtant une mystérieuse messagère va les réunir sur le voilier.
À bord d’un navire frappé d’une étrange malédiction, le skipper désespéré, les quatre membres d’une famille en souffrance, embarquent pour une odyssée voguant entre réel et fantastique. Contraints par le vaisseau de mettre leurs plaies à nu, ils vont devoir affronter les colères de l’océan mais aussi l’enfer d’un huis clos

Publié le 05 Avril 2023

Les statistiques du livre

  66 Classement
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  3644 Lectures totales
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  15 Bibliothèque
 

"La messagère de verre" est le "Livre le +" du 2 juin. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Jean Benjamin Jouteur, c’est pour cela qu'il publie ses romans sur monBestSeller.

Publié le 02 Juin 2023

Ce livre est noté par

23 commentaires , 13 notes
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@Pierre d'Arlet Un grand merci pour votre retour, Pierre, et ravi que vous ayez navigué à bord de l'Albatros. Oui, j'ignore d'où est sortie cette "Bôme" Il est des coquilles, parfois, que l'on ne peut expliquer. Marier océan et humains, tel était mon projet, comme vous l'avez très bien compris.

Publié le 12 Septembre 2023
5
J'ai adoré votre livre qui a réveillé en moi de vieux souvenirs. Saint-Malo, d'abord où j'ai vécu deux ans intra-muros, et surtout une vision très poétique de la navigation à voile, avec les croyances et les superstitions qui y sont liées et qu'il est si bon de connaître et partager. Vous réussissez à nous transporter dans un monde où tout ce que vous décrivez devient possible : un équipage bien improbable de quatre personnes qui ne s'entendent pas trop et partent faire un tour du monde sur un bateau de 100 pieds !! La bouteille à la mer qui arrive dans les bonnes mains. On y croit, grâce à votre talent de conteur qui arrive à mêler les émotions de la navigation hauturière .à l'histoire attachante d'une famille qui se dévoile tout au long du récit grâce à un skipper magicien.. Un très bon moment de lecture. J'ai relevé pas mal de fautes résiduelles ( baume au lieu de bôme par exemple) et des confusions ai/ais en fin de verbe. Mais j'ai téléchargé votre livre en juin, et peut-être que cela a été corrigé depuis. Ce ne sont que broutilles. Bravo pour votre livre si attachant..
Publié le 10 Septembre 2023

@Jean Benjamin Jouteur

Le titre poétique nous donne le ton, le thème sans totem ni tabou.
Le lecteur y est embarqué rapidement sans naviguer à vue, simplement interpellé par le message d'une adolescente qui n'attend rien, en apparence. Une famille lisse au départ puis les masques tombent lorsque la jeune fille rêve forcément d'autre chose et s'autorise à parler.

Ce roman décrit une ou des histoires de vie, emmêlées, compliquées, faites de souffrance, de réalité, de plaisirs partagés. Une vie, la vie en fait. Alors le lecteur peut s'y identifier, voyager, réfléchir et se sentir concerné, il suit les associations d'idées de Philippe comme si nous étions sa conscience. On vit la même scène plusieurs fois, d'un point de vue différent, pour mon plus grand plaisir. Tout est une question de point de vue.
Ce livre est drôle et émouvant, écrit comme une pièce de théâtre, les scènes se déroulent sous les yeux du lecteur avec facilité.

Certaines expressions m'ont bcp plu, notamment " le déboucheur d'inconscient au pied marin ".

Publié le 04 Septembre 2023

@Ida l'ardéchoise Merci, Ida. Je vous rassure, pas de honte à avoir, bien au contraire. L’objectif premier est d’être lu, pas de toucher quelques euros (même si ça fait plaisir). Partager ses écrits, les faire connaitre, c’est l’objectif des auteurs publiant sur ce site… et ça fonctionne grâce à des lecteurs comme vous. Quel plaisir de lire des commentaires ! Merci aussi d’avoir partagé cet extrait. Il se situe en effet à l’un des moments les plus importants du récit… On pourrait dire : un moment de douceur dans la tempête.

Publié le 01 Juillet 2023

@Kroussard. Merci pour ton soutien, Kroussar. Ah, Saint Malo ! La patrie de mes ancêtres, la cité corsaire, que j’aime cette ville ! (Sauf en été). Cancale, c’est l’endroit où, régulièrement, je vais déguster des huitres sur la plage… Tout gamin, les statues de Rothéneuf me faisaient rêver… Et j’en rêve encore. (Elles étaient d’ailleurs citées dans une version de la messagère que je n’ai pas conservée. Quant à l’anse du Guesclin, c’est mon port, là où je retourne pour me ressourcer, réfléchir, rêver ou créer. C’est dans cette anse que j’ai écrit les premières pages de la messagère, face au fort du Guarplic que j’ai eu l’idée de cette bouteille à la mer (en ramassant tout simplement une bouteille en plastique jetée sans doute par un goujat malpropre. Merci à toi de citer ici tous ces endroits que j’affectionne tant !

Publié le 01 Juillet 2023
5
La bouteille à la mer m'a propulsé dans l'anse du Guesclin avec son fort construit sur un îlot du même nom, je me suis revu navigant entre Saint-Malo et Cancale, ou bien mouiller dans l'anse de La Guimorais plus connue sous le nom du Havre de Rothéneuf, et tant d'autres destinations, avec leurs drames et joies, mais chute. J'ai bien aimé l'histoire et les personnages attachants qui ont pris vie sous ta plume. Un beau roman ! Merci pour ce magnifique partage. Amitiés, avec tout mon soutien.
Publié le 01 Juillet 2023

Lorsque, sur la page Facebook de l’auteur, j’ai découvert le lien permettant de télécharger son dernier livre, je me suis précipité.Avec un peu de honte, je l’avoue, car il est quand même mieux, par respect pour l’auteur, d’acheter les ouvrages dans le commerce. Ce que je ferai sans aucun doute.

Mon problème, c’est de rédiger un commentaire à la hauteur. Ce roman aborde tant de thèmes majeurs qui me touchent. Fort heureusement, j’ai trouvé un passage dans le livre qui traduit exactement ce que j’aurais voulu écrire à propos de ce texte. Je situe l’extrait : en pleine tempête, Lucile, un des personnages importants, est en train de lire le journal de bord de Loïc, le Skipper.

J’ai ressenti la même émotion qu’elle en lisant cette messagère de verre. Voici donc l’extrait :

« Une femme dans chaque port, dit-on pour les marins. Je n’ai connu qu’Herveline. Elle a été ma première, elle a été ma seule, elle restera ma dernière. Je n’en saurai pas d’autre. À partir de maintenant, je vivrai des amours qui ne feront qu’attendre ». C’est naïf, tendre et déchirant… Et moi, je suis pathétique, affalée sur ce plancher moquetté dos contre une cloison, des larmes dans les yeux, subissant tangage et roulis tout en lisant ces pages d’une infinie tristesse ? De quoi ai-je l’air ? D’une espionne ? D’une indiscrète ? D’une amie qui s’inquiète ? Tout ça à la fois ».

Merci, Jean-Benjamin Jouteur, pour ce partage.

Publié le 30 Juin 2023

@Julesduplay Meci, Jules, pour ce retour de lecture. Plutôt drôle d’ailleurs de commenter ce dernier sur mBS, alors que je t’ai vu lire ce bouquin « en direct », étendu sur un hamac devant ma propre maison dans laquelle tu as passé quelques jours. Tu as écrit ce retour, tu y tenais absolument, mais longuement nous avons parlé de « La messagère » et surtout de ce qui m’a amené à choisir ce thème. Encore merci pour ce longue échange que nous avons eu... tu reviens quand tu veux… Peut-être à l’occasion de la sortie de mon futur roman.

Publié le 29 Juin 2023
5
J’ai passé mon après-midi sur ce livre mêlant mystère, psychologie, suspense, journal de bord et journal intime. Cette histoire est prenante et… immersive. Je l’ai dévorée sans m’arrêter. Une page et encore une page et l’on se retrouve déjà à la fin du voyage. Le style de Jouteur est vraiment plaisant. Malgré les nombreux retours en arrière, il parvient à nous faire vivre l’histoire au fur et à mesure de la lecture… Même si j'ai souri parfois en cours de lecture, J’en suis ressorti bouleversé. Je recommande vivement ce livre, que l’on est le pied marin ou que l’on préfère la montagne à la mer,
Publié le 21 Juin 2023

@Nico.cy Grand merci pour votre commentaire. S'aimer par delà la mort , c'est en effet un des thème que j'ai voulu aborder en racontant l'histoire d'un vivant, Loïc, pour qui une disparue, Herveline, continue à exister. L'amour serait il eternel ? Je n'en sais rien.

Publié le 16 Juin 2023

@Dejanville Non, je ne pense pas qu'il y ait une suite, mais sait-on jamais... On ne resiste pas à l'appel du large. Quoi qu'il en soit, merci pour ce retour de lecture. ET pour répondre à la question : "Que faut il retenir ? " C'est au lecteur de choisir... Je pense qu'il faut garder simplement les souvenirs qui, d'eux même, refusent de tomber dans l'oubli.

Publié le 16 Juin 2023
5
C’est un livre généreux qui se lit avec grand plaisir tout en permettant une véritable prise de conscience sur soi et sur ces autres qui rencontrent la souffrance. C’est aussi plusieurs histoires d’amour. Ce que je n’apprécie pas trop habituellement. Mais ces histoires n’ont rien de mièvre. Et puis l’auteur, avec humour parfois, avec tendresse toujours, nous décrit plusieurs façons d’aimer. Continuer à aimer une personne disparue. Aimer l’océan. Aimer différemment. J’ai grandement apprécié le rythme de l’écriture, la psychologie des personnages, son aspect fantastique, son rapport aux légendes de la mer. C’est un livre à découvrir. Il invite à considérer la vie et la mort d'un autre angle. Je recommande grandement.
Publié le 13 Juin 2023
5
Je sais pas trop ce que je dois retenir de ce texte tant les thèmes sont multiples. La voile, c’est sûr ! L’océan, mais aussi le deuil, la souffrance que connaissent certains ados à exister dans un monde qu’ils ne comprennent pas, les dysfonctionnements d’une famille apparemment bien sous tous rapports (on dirait la mienne)… les légendes bretonnes… je vais pas tout citer… Mais tout çà se complète, s’emboîte. Un peu comme une vie, ce bouquin se construit à partir d’anecdotes, de moments forts, de douceurs, de drames, de moments d’espoir et d’instants détresse ou tendresse. De plein de choses, quoi. Pour qualifier ce livre, le mot qui me viendrait tout de suite à l’esprit, ce ne serait pas le terme « un Bon bouquin » mais plutôt « un Beau bouquin ». Sérieux, il y a vraiment quelque chose de beau dans cette quête et surtout dans la façon dont elle est racontée. Ouais, cette messagère est un coup de cœur littéraire. Je crois avoir lu toutes les oeuvres de l’auteur, celle-là est ma préférée. En fait, j’ai lu quelques chapitres sur ce site puis j’ai acheté ce bouquin en ligne. J’avais besoin d’avoir l’objet dans les mains pour le finir, pour noter des trucs aussi. Y a plein d'infos, mine de rien. En tout cas, c’est un sacré beau voyage que tu nous proposes, Jib le navigateur. Et pour une fois, j’ai pas eu le mal de mer en naviguant en ta compagnie, avec celle de Loïc, je veux dire, même si ça remue ferme parfois. Au fait, y aura une suite ?
Publié le 10 Juin 2023

@Miss Katia Merci pour ce chaleureux retour et pour ce soutien. Cette histoire flirte-t-elle avec le surnaturel ou avec le rêve ? vous dites que vous ne pouvez, ni ne voulez, répondre à cette question... Je vous rassure, moi non plus.

Publié le 07 Juin 2023
5
J’ai acheté ce livre sur un salon, j’ai donc un exemplaire dédicacé. Mais quand j’ai vu l’article sur FB, je suis allée voir sur ce site de lecture. Et je n’ai pas pu m’empêcher de relire la presque intégralité du livre. Je trouve que cet auteur mérite d’être soutenu par ses lecteurs. Lors de ma première lecture, j’ai attaqué le livre à 20 heures environ et je l’ai terminé trois heures plus tard, sur cette phrase de fin " On ignore encore aujourd’hui ce qu’il advint de l’équipage. « . J’ai relu certains passages qui m’ont particulièrement touchée. Notamment celui dans lequel Loïc, en pleine tempête, rencontre ou croit rencontrer Herveline aux commandes de l’Albatros. Un moment vraiment très émouvant. J’ai adoré aussi la tendre complicité entre Didi, le singe bleu, et sa maîtresse, Estelle. Moi, à son age, j’avais un ours jaune que je faisais aussi parler. Le couple de gay marseillais est irrésistible de drôlerie et d’humanité. Bon, je dois reconnaître que j’en veux à Jean-Benjamin de m’avoir fait pleurer plusieurs fois. L’amour de Loïc pour sa sirène portée disparue est d’une beauté sans nom. Les personnages sont bien plus qu’attachants et le livre est super bien construit. On se retrouve à la fois immergé dans la réalité de la vie tout en explorant avec les personnages un monde onirique ou peut-être surnaturel, je ne sais pas trop. Et je n’ai pas vraiment envie de savoir. Magnifique voyage à bord de ce voilier si bien décrit. Merci, je voudrais inviter mes amies (et elles sont nombreuses) à lire ce livre tant je voudrais en parler avec elles. Je vais leur faire connaître ce site.
Publié le 03 Juin 2023

Bonjour @Jean Benjamin Jouteur. Je suis contente que mon commentaire vous ait plus. C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu votre roman dans lequel je me suis plongée dès les premières pages.
Je vous souhaite beaucoup de succès avec ce livre et d'autres encore.

Publié le 03 Juin 2023

@Sylvie Aditi. Merci Sylvie pour ce brillant et très complet retour qui s’apparente d’ailleurs plus à une chronique qu’à un simple retour de lecture.´Que dire de plus que je suis comblé par votre résumé. Résumé que je me permettrais sans doute de « piquer » lorsque l’on me demandera de dresser un tableau accompli de « La messagère ». Vous avez raison, l’océan est l’un des personnages principaux de ce roman.

Publié le 01 Juin 2023

« La Messagère de Verre », de Jean-Benjamin Jouteur, nous invite à une plongée dans l’univers des marins, de la mer et ses légendes.
C’est tout d’abord un message désespéré d’une adolescente en détresse, enfermée dans son monde, un monde sourd, dans les entrailles de l’Océan, où règne un silence absolu, au cœur d’un univers ouaté, une matrice, hors de toute communication avec l’extérieur, et en particulier sa famille.

L’histoire s’ouvre sur un chant, un chant d’amour désespéré d’un skipper, Loïc qui a perdu sa moitié, sa marine, Hervelyne, dont le bateau a été emporté dans la tourmente du Golfe de Gascogne.
Où est-elle si loin de lui, quelque part dans l’Océan ? Où est son corps ?
Loïc se refuse à croire à sa mort. Elle a disparu mais elle est là.
D’ailleurs n’a-t-il pas entendu sa voix ? Et ce ne sont pas les vapeurs de l’alcool qui le font divaguer !
Depuis son enfance, Loïc converse avec les morts. Les morts l’interpellent, lui rappellent les légendes de la mer et le guident.
Doit-il encore écouter ces voix qui l’invitent à prendre cette bouteille échouée à ses pieds et à lire l’appel de détresse ?

Loïc, malgré lui, va se sentir appelé vers un destin qu’il n’a pas choisi.
Un enchaînement de circonstances, d’étranges coïncidences, tout un ensemble de synchronicités vont l’amener à rencontrer la famille Vernet, et surtout Estelle, une adolescente en révolte et réfractaire à toute ouverture, même si Loïc souhaite lui tendre la main et la sauver de son mal-être et de son désespoir. Estelle préfère se raccrocher au seul contact qui lui permet de sortir d’elle-même : Luc, un jeune adolescent qui, comme elle, souffre d’incommunication.

Loïc, mû par la mission qu’il s’est donnée envers Estelle, guidé par la voix d’Hervelyne, acceptera d’être le skipper de l’Albatros, le voilier que Philippe Vernet, le père, a acquis pour faire le tour du monde avec sa famille.
Mais le voilier a un secret qui sera révélé à Loïc, un secret que Philippe, qui n’en est pas à un mensonge près, a caché aux siens, un secret… ou plutôt une malédiction qui doit être exorcisée selon un rituel spécifique au monde des marins. Philippe se refuse à le faire, mais Loïc a perçu Philippe, sous son verni, son apparence d’ingénieur intrépide mais peu sûr de lui, au point de choisir Loïc comme skipper.

La traversée sera rude, pleine d’imprévus et les éléments naturels se déchaineront pour créer la catharsis. La mer porte un message et un avertissement.
Pris dans la tourmente, tous les acteurs de cet opéra devront se révéler, quitte à mettre leur vie en jeu et finalement abattre leurs cartes, jeter le masque et montrer leur véritable visage, mettre leur personne à nu. Même Lucile, la fille aînée des Vernet, à qui tout réussit, fera le jour sur sa véritable identité
Au terme de cette traversée paroxystique, chacun trouvera sa voie et réparera ses blessures.
Loïc pourra enfin faire le deuil d’Hervelyne et se lancer vers une nouvelle destinée vers cet océan qui à jamais l’appelle.

On reste sur cette note sereine, pleine d’espoir, après avoir été tenu en haleine par ce récit épique et riche en péripéties où la mer est finalement le personnage central de ce chant à plusieurs voix, qui nous emporte et nous transporte, guidés par Neptune et Éole.
Oui, la mer prend, appelle, nous met face à nous-mêmes, et nous amène à suivre la Voie, notre voie profonde que, dépouillés de nos leurres, de nos illusions, nous finissons enfin par voir et accepter.

Je ne saurais que trop recommander la lecture de ce roman de Jean-Benjamin Jouteur qui a su de sa plume alerte et précise nous plonger dans cet univers, cet opéra marin que l’on a bien du mal à quitter, tant sa musique et son chant résonnent au cœur de nous.

Publié le 31 Mai 2023

@Kroussar Demat, l'ami, je te souhaite une bonne traversée... Je sais qu'en cas de gros temps, tu pourras prendre la barre.

Publié le 31 Mai 2023

Bonjour mon ami, je découvre ton livre et je vais le lire expressément. A très vite.

Publié le 31 Mai 2023

@Martine Plouvier-Vivien Un très beau retour de lecture pour lequel je vous remercie. Je crois qu’après la phase « écriture » quand le bouquin prend son envol, le plus chouette des moments pour un auteur, c’est lorsqu’il peut échanger avec ses lecteurs et découvrir ses ressentis. Ça fait très plaisir, bien sûr, quand ils sont positifs, mais quand ils le sont moins, ça lui permet de progresser. mBS est un site qui rend possible cette interaction.

Publié le 29 Mai 2023
5
@Jean Benjamin Jouteur Excellent livre, que j’ai dévoré tant je me suis laissé emporter par l’intrigue. Entre secrets de famille et subtiles incursions de mystérieuses entités aux intentions bienveillantes, on navigue avec les personnages, si attachants dans leur fragilité. Un huit-clos marin parfois opprimant pour certains d’entre eux, notamment Estelle. Les embruns seront-ils salvateurs pour La jeune fille ? Loïc ira-t-il au bout de sa mission ? C’est la question que l’on se pose en lisant votre livre. On retient son souffle, on pleure, on rit aussi, parfois, avec les personnages. Estelle, au tempérament rebelle et contestataire, m’a beaucoup émue. Le rythme de votre roman va crescendo, à l’image de la tempête qui se lève, autant sur l’océan que dans la tête de navigateurs. La vie et ses épreuves ; la famille, ses tabous et ses secrets bien gardés : sujets traités avec beaucoup de sensibilité, à l’image des personnages souvent à fleur de peau. Toutes mes félicitations pour ce roman captivant qu’on ne lâche plus une fois qu’on a commencé à le lire.
Publié le 28 Mai 2023

@soso64 Merci Soso pour ce retour enthousiaste. J’espère que vous ressortez indemne de cet « engloutissement ». En tout cas, c’est un plaisir de partager et de croiser ses lecteurs (et lectrices).

Publié le 26 Mai 2023
5
Une fois la lecture de votre livre commencée, on est englouti par ces personnages, ces fantômes. Beaucoup de mal à s'en détacher avec une fin bien trop vite arrivée. J'ai adoré. Merci pour votre partage.
Publié le 26 Mai 2023

@Loulou PF Vous avez raison, on pourrait supposer que l’ensemble des troubles, des peurs, des zones d’ombres et des secrets sont clichés… Et ils le sont… Nous partageons, sans le savoir, tant de désordres, d’égarements et de pages obscures… Et pourtant chaque être humain est différent, issu d’un moule unique… Ça doit être ça qui rend chacun d’entre nous si passionnant, ça qui nous pousse à lire (et à écrire) des histoires qui pourraient sembler toutes semblables… Et pourtant… Merci pour ce retour… Et merci d’avoir été pris… Par l’océan, par cette traversée et aussi par ce modeste récit.

Publié le 25 Mai 2023
4
C’est la mer qui prend l’homme…. J’ai chantonné Renaud en vous lisant, il y a cette rudesse et cette tendresse associées dans vos mots. Étonnant récit, naïveté candide (ou candeur naïve !) auriez-vous hésité ?! On a peine le temps de rencontrer vos personnages qu’on connait déjà leur zone d’ombre et de secrets, qui paraissent presque trop, tant qu’on pourrait suspecter qu'ils sont un peu clichés. Mais il y a cette histoire qui porte, ces personnages dessinés à la pointe sèche, ce voyage, cette descente programmée dans les révélations qu’on connaît à l’avance et dont on se demande comment elles vont éclater, et on n'est pas déçu, c’est bien un roman et comme vos autres lecteurs, j’ai été pris.
Publié le 25 Mai 2023

@Hugues Cayzac. Merci, Hugues, pour ce retour et pour ces compliments. Oui, même si l’Océan et l’Albatros sont peut-être les personnages principaux de ce bouquin, je n’ai pas voulu toutefois imposer un cours de navigation qui n’aurait intéressé que les « apprentis voileux ». Vous avez raison pour la relecture. (Une de plus). Elle m’a permis de corriger toutes ( ?) les coquilles qui, malgré les nombreux retours déjà effectués, se sont accrochées au texte telles des huitres à leur rocher. Cent fois sur le métier…

Publié le 23 Mai 2023
5
Bien écrit, bien ficelé, efficace ! J'ai passé un excellent moment avec des personnages attachants, parfois émouvants même ! La mer, les bateaux, je craignais un cours magistral de navigation plein de considérations techniques, pas du tout. Il n'y a que très quelquefois une note de bas de page qui vient bourdonner autour de l'histoire. J'ai énormément apprécié le jonglage entre les prises de parole, pas seulement entre chapitres, je ne peux en dire plus mais c'est ce type d'expériences d'écriture qui m'intéresse, des trucs pour casser la narration unilatérale. Un récit très près de la réalité, de la vie, merci beaucoup. Une petite relecture, peut-être...
Publié le 22 Mai 2023

@Wilfrid TETARD Affrontant vents, houles et autres vagues scélérates, vous avez vaincu les 450 pages… Bravo… Et surtout merci. Oui, je confirme cette impression de parfois se retrouver à bord comme dans une lessiveuse avec cette question à laquelle il est impossible de répondre raisonnablement : « Bon sang, mais qu’est-ce que je fais là ? »

Publié le 07 Mai 2023

@Catarina Viti. Quel beau retour, Catarina ! Merci d’avoir plongé dans « mon » océan et d’avoir voyagé avec Loïc, Estelle et les autres. La Med et l’Atlantique ne se mélangent pas… Mais quelle belle rencontre que la leur à Gibraltar. Tout est rencontre, et dans l'océan des rencontres, chaque goutte est importante.

Publié le 07 Mai 2023
5
Quelle étrange chose.... Voici un roman que j'ai adoré, mais je suis incapable de dire pourquoi. Sans doute l'idée de faire le tour du monde en bateau avec toute sa famille / huis clos / incompatibilité des caractères / risque et défi (n'ayant que le permis côtier, j'ai déjà pu constater qu'à la moindre houle en zodiac, on se sentait comme dans une lessiveuse à 1 000 tours/min !). Mais qu'importe, tout cela est parfaitement crédible, haletant, sensible. Le style est, sinon exceptionnel, tout du moins impeccable (à quelques coquilles près). Un roman humain, potentiellement réaliste et brillant. Félicitations et merci ! Wilfrid TETARD
Publié le 07 Mai 2023
5
"L'océan coule dans tes veines" écrivez-vous dans une de vos pages. J'ai eu l'impression d'y avoir plongé, dans votre océan, en lisant "La messagère de verre" (entre nous, quel beau titre). Je pense que vous avez trouvé une manière de raconter qui épouse parfaitement votre sujet : il y a des remous, des courants, du vague aussi, et des moments de calme avant un avis de vent fort, roulis et tangage... (ça ramollit cependant quand vous décrivez ce que vous pourriez seulement montrer (pages 378 et suivantes par exemple), mais je vous pardonne, vous m'avez fait voyager ! Loin. La marée, vous l'avez dans le cœur, c'est ce qui rend vos personnages si vivants, si vrais, et vos histoires de marins... parfaitement maritimes (LOL). Votre univers onirique est riche, et a suscité chez la lectrice de troublantes réminiscences de légendes, de rêves inaboutis (rêve d'adolescente en rupture de ban et en cale sèche dans la rade de Toulon. Même si ce "n'était que" la Med. (encore que, hein ? Homère, Ulysse, les Sirènes de la mer Tyrrhénienne, Eole, Neptune, Melkart, les Néréides... ça remonte comme un cygne aussi bien). Merci, oui, d'avoir remué toute cette mémoire avec votre messagère de verre.
Publié le 06 Mai 2023

@wilfrid TETARD. Un grand merci, Wilfrid, pour ce commentaire aussi encourageant que prometteur. J’espère que la suite (et la fin) vous plairont . Déjà 150 pages de parcourues… le port s’éloigne, bientôt le grand large… bonne traversée et que les vents vous soient favorables !

Publié le 03 Mai 2023

@Jean Benjamin Jouteur

Le dernier ? Non ! Je partage avec vous cet amour de la mer (même si, dans mon cas, sa contemplation me suffit !). Bon, le nombre de pages effraie un peu (sauf roman d'exception) mais je concède que les 150 pages que j'ai déjà lues m'inclinent à penser que la chute finale ne sera pas inaccessible. C'est et, je pense, ça restera, un vrai plaisir, avec des personnages authentiques et une histoire intrigante. Je reviendrai bien sur plus tard pour une synthèse finale, mais je ne doute déjà pas qu'elle soit laudatrice !
A bientôt, donc !
Cordialement,
Wilfrid TETARD

Publié le 02 Mai 2023

@Papou Bezard merci pour ce premier commentaire. J'espère sincèrement qu'il ne sera pas le dernier.

Publié le 14 Avril 2023
5
J'ai adoré ce voyage plein de mystère et de poésie, cher @J.B.Jouteur. Une ambiance caractérisée par un fin connaisseur de la mer, monde magnétique comme ce livre. Bon vent, alors...
Publié le 14 Avril 2023