Pas la peine d’être lecteur de poèmes pour lire les contes d’Albanrey Comtes (plus connu ici sous le nom de Laurent Peyrard). Il y en a certainement plus d’un qui vous parlera. "Peur" ? "Unicorn girl" ? "Techno de l’info" ? "Covid 19" ? Ou encore "Samedi", ou "Pleurer" ? Son regard de la vie est perçant, sa vison de la société pas réjouissante, et ses mots, au scalpel.
Le troisième millénaire à Paris a commencé le 11 septembre 2001 à New York.
La peur est devenue l’alpha et l’oméga de notre pensée.
Laurent Peyrard est stéphanois.
Troisième Millénaire à Paris est son deuxième ouvrage
Une voix, c'est sûr. Quelques maladresses, pas grand-chose, que rattrapent un sens de la formule. Parfois, des alexandrins (mais en sont-ce vraiment ou est-ce un hasard du rythme ?) qui se prennent les pieds dans le décompte des pieds (!), une lucidité mordante qui n'épargne ni l'auteur ni nous, des textes forts, émouvants parfois, une respiration que la vie telle qu'elle va oppresse et qui se libère dans le chant, un cri sourd quelquefois, d'autres fois retentissant - au final, un recueil qu'il serait dommage de laisser passer sans le saluer.
Bravo, on vous lit comme une gorgée de bière, brune ou rousse, voire au poivre ou au ginger. Le regard, toujours avant la rime obligatoire. Il y en a quelques uns que je relirai ! Merci.
Votre regard sur la vie n’est pas des plus gai mais vos mots pour la dire font mouche. Vous êtes un chasseur d’images fortes, ça fuse, ça swingue, il y a des formules vraiment bien trouvées, un sens du raccourci très fort, preuve de votre talent des mots. Bravo et merci !
En le faisant, vous saluez sa démarche de publier son recueil sur monBestSeller.