C’est le personnage de John Fante, Arturo Bandini, qui m’a donné le déclic à 23 ans. J’ai commencé à écrire, mais ce que je produisais ne me satisfaisait pas, je noircissais des cahiers à spirales de pensées absconses. C’est 15 d’expérience plus tard que j’ai écrit mon premier roman, Chaos debout. Depuis, j'écris de façon régulière et constructive, toujours la nuit, de minuit à 3h du matin environ. J’ai une idée précise de la trame du roman en cours, j’en suis un fil conducteur. Les impressions récoltées, de ma vie ou des vies qui me sont racontées, de l’observation des autres, ressortent, triées par le grand lessivage de ma mémoire peu efficiente, souvent sous des formes inattendues. L’essentiel de ce que j’ai à dire se retrouve dans ces textes, la fiction m’en donne toute la liberté.