@Mary COUSIN
— Umberto Eco !?... Ken Follett !?
— Présents Messire…
— Je sais bien que vous êtes présents, manants ! Sortez donc du corps de Dame Mary Cousin, promptement, je vous l’ordonne.
— Mmmais…
— Laissez donc cette jouvencelle exprimer tout son talent et cessez vos billevesées, elle n’a nul besoin de vos services. Je sais qu’elle a fait fi de vos moult jérémiades et ne peut trouver l’inspiration que dans son immense culture médiévale. Que n’a-t-elle dû entreprendre de dur labeur afin de nous conter ce texte admirable.
— Nous n’y sommes pour rien…
— Je le sais bien… Allez donc, en d’autres lieux curer votre frustration ! Ne m’obligez point à vous occire.
« J’essayais de faire du Mary Cousin ». ;-)
Il me manque juste le talent et la culture :-(
C’est sûr, il y a un petit peu de Ken Follett saupoudré d’Umberto Eco dans ce roman ! J’y ai appris une foule de choses. L’ambiance médiévale y est parfaitement reconstituée, par les descriptions faites d’abord, mais surtout par la véracité des dialogues de vieux français et de racines latines. Tout ceci sonne tellement juste ! L’idée même d’en confier la narration à un enfant, Petit Jehan, et d’utiliser sa candeur enfantine pour approfondir la description de l’époque est tout simplement géniale. Je suis complètement bluffé par la masse de recherches que vous avez dû entreprendre, avant même d’entrer dans le processus d’écriture proprement dit. De la vie quotidienne à cette période, jusqu’aux anecdotes qui nous renvoient aux origines des religions, en passant par les grandes batailles qui ont fait la France que nous connaissons, tout y est ! On dit que tout le monde sait écrire. Je répondrai que tout le monde sait chanter, cependant certains chantent juste et d’autres faux. C’est vrai ça reste toujours de la chanson mais la différence est ce qu’on appelle le talent. Vous, Mary, vous écrivez juste. Il n’y a pas de hasard, l’immense travail déployé, additionné à votre talent, font de votre roman un ouvrage qui mérite d’être lu par le plus grand nombre. J’ai lu quelque part que pour réussir, il faut réunir quatre paramètres : entreprendre, travailler, avoir du talent et avoir de la chance. Vous, Mary, il ne vous manque plus que la chance. Je ne doute point qu’elle surgira bientôt.
« Je vous tire mon galurin, Mary ! »
Publié le 19 Avril 2016