Vous dites dans le prologue que vous êtes un conteur, c’est exactement cela, et vous contez avec un tel talent que l’on s’accroche à vos mots, qu’on vous suit dans vos pérégrinations. Je me rappelle cette guerre, vue de France, les klaxons de ralliement à un camp ou à l’autre, les grands cousins ou les enfants d’amis qui partaient défendre le territoire, et dont certains, beaucoup, ne sont pas revenus. Vous racontez ce drame, ces drames, pour chacun de vous, chacune de vos familles. Et je ne suis certainement pas le seul à être en totale empathie. J’ai lu ou vu beaucoup sur la guerre d’Algérie. Vous en racontez une facette différente, personnelle, familiale. C’est une autre pierre à l’édifice de souvenirs que l’on partage, tant pour le partage que pour une part de mémoire.
Publié le 12 Août 2024