PhilippeMangion

Biographie

C’est le personnage de John Fante, Arturo Bandini, qui m’a donné le déclic à l’âge de 23 ans.
Depuis, j'écris (presque) toutes les nuits, de minuit à 3 h du matin environ. J’ai une idée précise de la trame du roman en cours, j’en suis un fil conducteur. Les impressions récoltées, de ma vie ou des vies qui me sont racontées, de l’observation des autres, ressortent, triées par le grand lessivage de ma mémoire peu efficiente, souvent sous des formes inattendues.

PhilippeMangion a noté ces livres

3
Laetitia, le personnage du roman, nous montre, avec une extrême justesse, jusqu'à quel point nous sommes prêts à composer, reculer, renoncer, aveuglément ou consciemment, quand on est amoureux et que la vie sans cet autre, pourtant largement inconnu, n'est même pas imaginable. Mais Laetitia nous démontre aussi comment, lorsque à force de comprimer son identité, notre flash point est atteint. Tout peut alors se retourner. C'est notre instinct de survie qui prend les commandes, quels qu'en soient les risques et conséquences. Merci Marie Morganti pour ce roman passionnant.
Publié le 22 Février 2019
3
Chère Alix Cordouan, je m'aperçois que j'avais oublié de commenter votre roman, que j'ai avalé d'une traite cet été, pendant mes vacances. J'étais heureux d'avoir un long après-midi de liberté devant moi pour avancer sans interruption dans l'histoire qui m'a happé. Vous racontez avec talent le destin hors norme de votre héroïne. Aujourd'hui, deux mois plus tard, en lisant quelques lignes, tout m'est revenu d'un coup, ce qui est un exploit chez moi qui ai une mémoire de poisson rouge. A l'occasion de ce beau roman, vous mettez en lumière la vie de ces bonnes et ouvrières déracinées qui ont été les pionnières méconnues d'une forme de vie moderne. Près de chez moi, une statue de grisette leur rend hommage. C'est rare.
Publié le 23 Septembre 2018
3
Bravo à tous les nouvellistes du recueil. Si quelque historien de 2068 se penche, il aura une vision assez claire des préoccupations de notre époque et du constat globalement pessimiste que nous en dressons. Ma nouvelle préférée : l'Utopie en Marche de Julien Gueho, dont la chute poétique tranche avec ce constat. Mon slogan préféré : LE TEMPS N’EXISTE PAS… IL T’APPARTIENT ! de Marc Richard
Publié le 06 Juillet 2018
3
Je suis impressionné par la fluidité de votre écriture et vos qualités de romancière. À chaque page, on trouve un mot habilement détourné, une expression qui sonne juste, une inventivité dans les images et les métaphores, à rendre jaloux. Présent, passé composé, je, elle, retours en arrière, vous être maîtresse du temps et des temps. Le tout avec un vocabulaire simple, une forme de légèreté qui rend naturelle la compréhension du personnage. Une écriture tendue comme un câble de funambule, mais facile pour celle qui sait "flotter au-dessus du sol". Parfois l'héroïne m'a énervé, mais c'est un compliment, je vous le promets, ça prouve qu'elle est complètement incarnée. J'avais envie de lui dire fuis, cogne, gueule. Il faut dire que mes personnages pratiquent plus que la moyenne l'art de la rupture si ce n'est de la vengeance avec tous les emmerdeurs qui smashent leurs frustrations sur plus fragiles qu'eux, simplement parce que plus gentils. Bravo Véra, très sincèrement. Philippe
Publié le 28 Novembre 2017
3
Je viens de finir Arch, j'ai beaucoup aimé. Le roman est prenant, on ne le lâche pas et je voulais te féliciter. Le style et l'écriture sont impecs, l'histoire est très bien construite aussi. Tout se tient. Les personnages sont attachants, et à la fin (pour ne pas la dévoiler) je me suis dit que Lionel, c'est toi finalement, le romancier, omnipotent qui fait ce qu'il veut du temps et des personnages. C'est anecdotique, mais j'ai lu le texte en faisant coller involontairement mon temps de lecture aux dates indiquées en tête de chapitres, sauf à la fin où j'ai terminé plus vite. Mais le héros ne s'en est pas privé non plus. Tout ça augmentait avantageusement la confusion avec la réalité. Quand, dans la nuit de samedi à dimanche, le temps a sauté d'une heure pour passer à l'heure d'été, j'étais en train de lire et je me suis dit : tiens, qu'est-ce qu'il nous fait, Arch, là !
Publié le 28 Mars 2017

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