L’écriture, c’est comme le violon, ça s’apprend. Mozart, lui même, reçevait des leçons de son père avant de composer ses premiers morceaux. Le talent inné, brut reste lettre morte sans l’apprentissage et le travail.
Le succès a peu à voir avec le talent. C’est de la chance, du travail, un minimum de savoir-faire, à tout le moins une rencontre circonstanciée avec son époque, un public.
Considérons l’histoire des artistes – et des auteurs – peu de nos génies ont vécu de leur art : Rimbaud, Van Gogh, Balzac, Monet, Vermeer, Kafka, Melville, Stieg Larsson, Poe, Lovecraft, Hendrix, Modigliani… ont vécu modestes, et se sont parfois nourri de la misère comme ressort.
Le talent, c’est une chose qui ne vous empêchera pas d’écrire – parfois – du médiocre si la rigueur et la discipline ne tiennent pas lieu de colonne vertébrale. Sauf génie absolu, bien sûr.
Être reconnu par ses pairs, c’est peut être une des définition de ce fameux « talent".
» La peur d'écrire