Actualité
Le 11 sep 2013

Donner un titre à son livre

J’ai récemment lu « Le great Eastern », et « Le numéro 9672 », et j’attaque maintenant "La saga de Julien »… Vous ne les avez pas lu ? Et bien si ! Ces romans, vous les connaissez. Bon, je reprends, « J’ai récemment lu « Michel Strogoff », « Vingt mille lieux sous les mers » et j’attaque maintenant « le Rouge et le Noir ». Car ce sont bien les titres qui avaient été attribués à ces ouvrages, pendant toute leur période d’écriture, voire même qui ont été écartés à la dernière minute.
Donner un titre à son livreDonner un titre à son livre

Le titre d’une oeuvre est le premier contact avec un livre.

C’est la première chose que découvre le lecteur. Tout est dans son effet d’annonce. Intrigant, drôle ou poétique, érotique, insolent...le titre donne une couleur.

Philipe Hamon, universitaire parle d'« horizons d’attentes », une jolie expression pour décrire les perspectives que le lecteur imagine derrière un prénom ou quelques mots. Car un titre, c’est aussi une promesse, une promesse qui laisse deviner la vision de l'auteur. Une promesse qui donne un second rendez vous : la quatrième de couverture. Là, on se livre un peu plus : le synopsis, le début de l’histoire ou son nœud…pour une estocade finale.

En littérature, chaque roman est un cas particulier : tout ouvrage est une création, une activité de prototype. Et la règle absolue est sans doute de n’en avoir aucune.

Commerce oblige, ce sont les éditeurs qui choisissent les titres des livres publiés,

car ils sont responsables de la mise en forme et de la mise en valeur de l’« objet-livre », au même titre que le format, les visuels et le prix. Ils choisissent, éventuellement sans consultation de l'auteur, le titre du livre qu'ils éditent.

Patricia Parry, auteur et blogueuse, soutient qu’il y a des mots à la mode. « Ange » est très porteur, la popularité d’« assassin, mort, meurtre, sang, sanglant » ne se dément pas. Pour les férus d’histoires ésotériques "cathares, templier, jésuites, opus dei" agitent le chaland.

Le Marketing fait-il bon ménage avec la création ?

Sans doute pas, et si Jules Vernes écrivait ses livres avec des titres provisoires qui variaient selon l’avancement de ses travaux, c’est probablement qu’il voulait s’offrir un champ des possibles, une opportunité permanente de transformer le sens profond de ses ouvrages avant de les « appeler ». Sans doute comme Proust  dont « Les stalactites du passé » sont devenus le bien nommé « A la recherche du temps perdu ».

Pourtant, de nombreux écrivains comme Cy Jung ont besoin de nommer leur texte pour pouvoir l’écrire. Il leur sert de fil rouge ; ce qu’il advient de ce titre original dans la publication importe peu. Au contraire, c’est sans doute l’affranchissement de la paternité : le texte devient livre. Il échappe à l’auteur et le lecteur le fait sien.

Si vous vous posez des questions sans fin sur le titre de votre livre, ce petit logiciel peut en venir à bout et vous servir de fil directeur. Il vous suffit d'entrer votre nom et votre prénom et automatiquement, un titre et une couverture sont générés. Vous n'avez plus qu'à écrire le livre qui va avec !

Générer automatiquement un titre et une couverture de livre

Christophe Lucius

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La Marque Jaune d'EP Jacobs a failli s'appeler l' étrange Mr Ginny Pig ! Fantomas a manqué s'appeler Fantômus, alors...
Publié le 18 Septembre 2013