Quel système de promotion, quel regard sur leur travail ? Et pour ces dizaines de milliers d’auteurs qui n’ont pas accès à l’attachée de presse de Flammarion ou de Lattès, ceux qui ne sont pas à Paris, ou qui ne sont tout simplement pas connectés ?
A-t-on franchement envie d’acheter le dernier Nothomb quand on en a déjà lu quatre ? Beigbeder va-t-il autant nous amuser qu’au temps des champignons hallucinogènes des années 2000 (dix ans (déjà)) ? Mais chut, l’idée n’est pas ici de dénigrer.
tous ne pourront pas trouver leurs 1000 lecteurs, tous ne pourront pas conquérir une audience. Pourtant chez monBestseller, nous voulons œuvrer contre cette injustice, à notre manière. Nous voulons que ces milliers d’auteurs aient une existence, la simple reconnaissance de leur travail. Nous voulons qu’ils puissent avoir la chance d’être lus par une autre personne que leur mère ou leur cousin. Nous voulons qu’ils partagent avec leurs pairs leurs sentiments, leur enthousiasme, leurs souffrances à écrire, leurs idées et leurs ouvrages. Et surtout le plus important, nous voulons que les lecteurs soient les témoins ultimes, les juges et les arbitres de la qualité des écrits, et non pas une élite intellectuelle retranchée dans sa tour d’ivoire, ni des machines à vendre des abonnements de lecture sur le net sans guide et sans repère.
Un manifeste pour qu’une plus grande équité règne dans le monde de la littérature, un manifeste qui utilise toute la puissance d’internet, et qui change les règles de ce monde, pour qu’il soit meilleur et plus juste, tout simplement.
Auteurs, lecteurs, téléchargez le Manifeste monBestSeller, postez-le, partagez-le, envoyez-le, faites-le circuler... C'est aussi le vôtre !
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Je me rends compte que j'ai 2 ans de retard, mais deux ans après le manifeste, la question reste en suspens.
On peut donc relancer le débat. D'autant que la rentrée 2016 n'a rien à envier à la rentrée 2014.
Il est toujours bénéfique que quelques-uns radotent !
@mBS :
1 - Oui, à condition de définir le terme "écrire" avec précision. Il peut couvrir un domaine très vaste, mais pas n'importe quoi.
2 - Oui, à condition que le lecteur dispose d'un minimum de moyens l'autorisant à juger. Juger n'est pas un acte gratuit.
3 - Oui, à condition qu'il reste à l'intérieur des limites fixées par la définition du terme "écrire".
4 - et 5- Affirmation légitime, car mBS a déjà démontré sa véracité.
L'avocat du diable: Les maisons d'édition refusent nos manuscrits, la plupart du temps, parce qu'elles ne peuvent pas faire autrement. La fabrication et la commercialisation de l'Ecrit ont un coût élevé. L'éventualité de compenser ce coût et, à fortiori, de dégager un bénéfice ( condition sine qua non d'existence) est aléatoire, la prise de risque est grande.
Le numérique a engendré la prolifération d'auteurs. Le nombre de lecteurs ne suit pas la même pente, il aurait plutôt tendance à suivre une pente inverse.
Sommes-nous prêts à nous résigner au tout numérique ? Seule solution économiquement viable. Pas avant quelques dizaines d'années, probablement.