Une journée pas comme les autres. Oser, osons, le temps de la lecture, le chemin.
Dégagées de leur charge progressive, elles deviennent des moments privilégiés, plus souvent inattendus... Dans quel état j'arrête? Ou cours-je?
Chaque étape devient un séjour en soi, lui aussi sans autre limite temporelle que l'envie de repartir. L'envie , et pas l'obligation. Sans cesse, mais sans mesure non plus, l'esprit balance entre le désir de rester et le désir de repartir. C'est un balancement sans conflit, sans mécanique extérieur, entre deux équilibres suspendus. Rester puis repartir. La nonchalance des belles rencontres s'explique davantage par un rythme que par une allure. Comme un balancement, semblable au déhanchement des femmes langoureuses dans les poèmes de Baudelaire. Ou celui des zèbres qui parcourent la savane en opinant du chef sur le tempo de leurs sabots, en raisonance avec le sol aride de la terre africaine . Tu es sur ton chemin, Monsieur. Partir sans but est le chemin... bien à toi benoit.
Publié le 18 Décembre 2016