Comme pour beaucoup d’auteurs, la fiction est pour moi un refuge essentiel. Le réel est souvent ennuyeux sauf, bien sûr, quand on le vit avec des gens sains dont les qualités transcendent cette réalité. Quant aux jours sans écriture, ils sont rares. Lorsque je termine un bouquin, j’ai un cafard énorme, je me sens inutile, nul. Pour moi, une pause entre deux livres est avant tout l’occasion de me détendre, de faire du sport. Mais l’envie revient vite : il y a toujours une lecture, un film ou un sujet pour déclencher une nouvelle obsession.
À chaque récit, j’ai peur de me planter, de décevoir… et c’est cette peur qui m’amène à chaque fois à me libérer un peu plus en écriture.
Publié sur MBS :
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