Retour vers le futur - par Philippe De Vos

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Retour vers le futur - par Philippe De Vos monBestSeller
Synopsis

On nous a parlé de guerre. D'aucuns voient des similitudes avec des images de l'occupation, un Paris vide, déserté et un immense espoir dans la douleur que tout va changer, que tout sera autrement.

Publié le 30 Avril 2020

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3 commentaires , 2 notes
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Bonjour Monsieur De Vos @De Vos Philippe
J'ôte mes commentaires ,c est du passé à présent !
Il faut rester dans le positif.
Bien à vous

Publié le 20 Avril 2021

@Ph. De Vos
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Mon cher Philippe; je partage pleinement votre analyse de cette crise et, surtout, ce qu'elle révèle.
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Je suis également d'accord avec vous en ce qui concerne les statistiques. Même si elles renseignent parfois, il faut s'en méfier puisqu'elles dépendent du contexte (vaccination ou non, confinement ou non...). De plus vivant en Asie, je confirme que nous n'avons pas les mêmes relations avec la mort, même si elle nous attriste et nous bouleverse comme tout le monde. Nous croyons aux esprits des défunts et cela nous aide à supporter leur disparition.
/n
Alors, vous avez-là de quoi compléter votre tribune pour en faire une nouvelle très percutante, comme vous savez si bien les faire. Amicalement Jean-Claude.

Publié le 28 Juillet 2020
3
Cher Philippe, @Ph. De Vos, J'ai loupé votre tribune, et découvre vos commentaires. Vous devriez nous écrire une suite, car avec un peu plus de recul nous pouvons dire que le monde s'est affolé pour pas grand-chose. Le H1N1 ayant fait autant de victimes sinon plus, sans que les médias ni les réseaux sociaux ne s'en emparent. Sans que des tests soient mis en place pour tracer les porteurs de virus. Et pourtant, ils furent nombreux selon l'OMS, qui a publié quelques articles sous le coude, pour ne pas trop affoler l'opinion... Et pourtant, cette organisation est bien à l'origine de la panique concernant le covid-19. Bref, j'aime votre plume et c'est toujours un bon moment de vous lire. Amicalement Kroussar
Publié le 26 Juillet 2020

@Ph. De Vos Vous parlez d'édito et un édito dites-vous n'est plus d'actualité le jour d'après. je trouve au contraire que vous avez été à l'essentiel. Celui d'un monde qui ne sera pas le même après, comme il ne l'a pas été après 45. De tout le reste, l'ile de ré, les masques, etc, que restera-t-il avec l'histoire ? Des anecdotes pour les journalistes en mal d'édito, non ?

Publié le 02 Mai 2020
3
Bonjour @Ph. De Vos. Nous n’avons pas eu besoin d’une Doloréane ni de bricoler une horloge pour nous rendre là où nous en sommes. Durant les fêtes de fin d’année passées dans l’insouciance et la joie du partage en famille, nous étions loin de nous douter que nous retournerions, lentement mais surement, dans un passé que la plupart d’entre nous n’avons pas connu. L’humain est aveugle et aime se boucher les yeux, les oreilles et se taire. Pourtant, lorsque je voyais les petits chinois masqués, vêtus tels des cosmonautes, asperger de désinfectant toutes surfaces, construire un immense hôpital à la vitesse de l’éclair, j’ai réellement commencé de me poser certaines questions. Retourner dans le passé en visionnant un film est agréable pour notre imagination, puis on se dit qu’ Ouf ! il s’agit d’un conte à dormir debout tant l’histoire est enchevêtrée et compliquée. La nôtre ne l’est pas, elle est d’une simplicité déconcertante. Il était pourtant bien là notre ennemi qui n’a pas un seul neurone pour réfléchir, qui frappe au hasard sans aucune considération de qui est qui et qui se moque dans les grandes largeurs de nos armements sophistiqués et de plus en plus performants pour nous entretuer sans aucun remord. Nous défendons notre bout de gras comme les imbéciles que nous sommes. Lui, il s’en fout de nos possessions que nous n’emmènerons pas dans nos tombes. Nous étions parés contre toute attaque possible et comme cela n’arrive qu’aux autres, nous l’avons ignoré longtemps, trop longtemps ce monstre digne d’un conte à apeurer les enfants. J’aime beaucoup votre parallèle, Philippe, avec les temps obscurs de la Seconde Guerre mondiale. Ne dit-on pas que l’Histoire se répète. Nos soldats partaient au front, insouciants, la fleur au fusil. Mais, il s’est vite avéré qu’il n’avait qu’un fusil, qu’un pantalon, des godillots pour deux, qu’ils subissaient ordres et contrordres des généraux, à la science infuse, planqués dans leurs bureaux à tirer des plans sur la comète. Puis la population a connu les files d’attentes devant les magasins, les tickets de rationnement, les ausweiss, le marché noir, les fortunes faites sur le dos de ceux qui voulaient sauver leur vie, les trafics en tout genre, les vols de biens, la délation entre bons Français, les laissés-pour-compte, l’exode de ceux qui n’en pouvaient plus de se planquer comme des rats dans les caves, la faim, l’angoisse pour les enfants, pour les soldats, pour les résistants ingénieux et anonymes, les informations contradictoires et optimistes que cette guerre, la der des der, serait courte… Oui, le jour de gloire reviendra au chef et tous ceux qui auront contribué à faire fonctionner l’Économie retourneront dans l’anonymat le plus complet et devront encore se battre pour obtenir un peu de reconnaissance. J’ai frissonné en lisant votre dernière phrase : « Et lorsque la fin du couvre-feu retentira, étrangement, à l’inverse de 1945, les cloches de Notre-Dame resteront muettes ». Je vous remercie de cette lecture qui m’a donné l’occasion de vous rejoindre, longuement, mais spontanément ! Et je comprends votre désappointement quant au décalage de votre texte dont la publication a bien tardé ! L’actualité va si vite, comme tout dans nos vies, que votre texte perd un tout petit peu de sa portée plus d’un mois après le début des évènements. Mais l’essentiel est d’avoir participé et bien participé avec votre texte dans lequel j’ai retrouvé votre patte. Bien cordialement. Patricia
Publié le 02 Mai 2020