@orsini sylvie
Après mon petit coucou matinal, je reviens vers vous, ma chère compagne en écriture. Comme je vous l’ai dit, je lis votre magnifique roman historique et autres genres littéraires avec parcimonie pour soulager mes yeux (sur recommandation de l’ophtalmologue), mais aussi parce que je savoure votre travail dans lequel vous avez mis toute votre énergie créative, votre talent d’écrivaine qui s’ignore, votre amour de faire du beau., accompagnée en cela par votre chéri. Je le savais dès vos premières lignes que votre œuvre allait m’entraîner dans une lecture rare et instructive pour moi l’assoiffée de Savoir.
Donc, pour en revenir à nos moutons, j’ai été fort interpellée, bouleversée page 35 par le marché que Taddeus a conclu avec l’Éternel : « ö mon Dieu, si tu acceptes d’ajouter 4 années à ma vie… ». Ce passage a une très forte résonance en moi, parce que c’est exactement cette prière que j’ai adressée à Dieu en 78 et qui l’a exaucée alors que j’étais perdue pour les médecins qui n’ont toujours rien compris à ma survie « miraculeuse ». Dieu soit loué, il m’a accordé beaucoup plus que 4 ans pour voir grandir mes 2 enfants chéris et pour connaître mes deux adorables petites-filles.
Ne souhaitant pas étaler ma vie et n’appréciant pas trop la compassion trop exagérée, à mon goût, de certaines personnes de mon entourage, je remercie infiniment toutes celles et ceux, connus et surtout inconnus, simples, discrets, sensibles qui m’aident à remonter la pente depuis 6 mois. La littérature a ce pouvoir de me changer les idées et quand je la partage avec des personnes qui l’apprécient, c’est encore mieux !
J’ai beaucoup aimé votre intervention sur la tribune « faut-il lire comme un écrivain ? ». Je n’aurais pas dit mieux, à la ligne près, c’est exactement ce que je ressens.
Chère Sylvie, Je vous souhaite un bel après-midi sur votre île que vous avez choisie. Coïncidence, hier ou samedi, je ne sais plus, j'ai vu un reportage sur les îles Sanguinaires et le magnifique coucher de soleil. Ici, après le beau soleil de ce matin, j’entends gronder l’orage ! L’Auvergne a souvent des sautes d’humeur, peut-être un peu comme les Auvergnats réputés bourrus, mais réhabilités par le grand Georges Brassens !
Recevez tout plein de gros bisous de Fanny !
Publié le 14 Avril 2025