Ecrire un livre : pratiques, méthodes, techniques et procédés 1. S'interroger d'abord sur le genre littéraire
> Les genres poétiques
présentent une grande variété de formes, du plus formel au plus libre. Ils sont pour l'essentiel associés à des conventions techniques comme la mise en page de vers. Par le travail de la forme, ils se distinguent par la musicalité, l'expression des émotions et la force de suggestion.
> Les genres narratifs
sont caractérisés par l’histoire et l’intrigue de personnages et d’événements avec parfois des péripéties. Les genres narratifs peuvent prendre des formes variées. Ils exploitent aussi bien les différents discours (direct, indirect, indirect libre) et la description (cadre historique, géographique ou local, portraits) que l’histoire (péripéties). Ils se définissent aussi par leur longueur, leur rapport à la réalité (de la biographie à la fiction), ainsi que par leur objet de l'écriture (sur soi à la science fiction).
> Les genres théâtraux
sont marqués par l'oralité et l'éphémère. Joués devant des spectateurs plus que lus. Ils imposent la fonction de comédien et les données pratiques du spectacle. Ils sont souvent catégorisés en sous-genres plaisants (comédie) ou sérieux (tragédie).
> Les genres épistolaires
sont une correspondance authentique où l'on rencontre aussi bien l’intimité que l’opinion. Les lettres fictives, avec le cas particulier du récit par lettres interposées comme Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, sont une manière de créer un roman épistolaire.
> Les essais
cherchent à convaincre et à séduire en prenant parti avec des arguments, intégrant le plus souvent une prise de position face au traitement des opinions dominantes.
> Enfin, la bande dessinée
traite les mêmes genres que la littérature en illustration (fantasy, policier, histoire…).
Pour commencer à écrire, il faut, pour être certain de sa vocation (d’amateur averti ou de professionnel), s’aguerrir, recommencer les épreuves, multiplier les exercices, passer d’une lecture à une autre. À la fin, votre volonté se dessine, et cela vous paraît une évidence. Et souvent grâce à votre environnement -des conseils, des amis, des avis-, vous vous déterminez dans ce que vous voulez faire et surtout ce que vous pourriez faire.
2. Écrire un livre, oui mais pourquoi, recensez vos motivations ?
Connaître vos motivations est important car elles règlent dès le départ votre degré d’investissement.
> Pour le plaisir personnel
Écrire peut vous aider à vous sentir mieux. À comprendre vos sentiments et passer un agréable moment devant votre feuille. L’écriture est parfois une thérapie efficace.
> Pour le plaisir d’un proche ou de proches
Peut-être écrivez-vous pour votre enfant, vos enfants ? Une biographie de famille, l’histoire de votre village, un projet scolaire ? Vous trouvez votre plaisir dans le partage. Très bien !
> Pour gagner votre vie
Sans vouloir vous faire déchanter, rares sont ceux qui en dégagent un revenu décent. « Si c'est pour gagner de l'argent ou avoir de la gloire, ou passer à la télévision ou épater sa maman, renoncer. » déclare Bernard Werber.
> Pour être reconnu
Une envie de signer des autographes ? de passer dans les émissions littéraires ? Ce ne peut être un moteur. Car le talent ne s’invente pas et la reconnaissance ne se travaille pas.
3. Pour construire votre récit, appréhendez les choses simplement avec une méthodologie.
Comment dois-je débuter ? Comment construire mon récit pour bâtir une linéarité de forme ou de fond ?
- L’approche par la chronologie
Il y a mille façons d’aborder la structure de votre « écrit ». La chronologie est la réponse la plus élémentaire mais pas nécessairement la plus intéressante littérairement : la naissance, l’enfance, l’adolescence, les aventures de la vie d'adulte et la fin de vie. Ces axes forces qui structurent votre vie ou la vie de vos héros vous permettent alors de détecter ou de mettre en avant les éléments fondateurs de votre récit : premier amour, maladie, accident, péripéties... De là, se dessineront naturellement des chapitres ou sous-chapitres. Mais attention à ne pas surabonder en événements mineurs inutiles pour le récit. Cela pourra décourager le lecteur et nuire à la lecture de votre roman, témoignage, essai...
- L’approche par les thématiques.
La chronologie est un outil simple pour se repérer, mais l’approche par les thématiques peut conférer une dimension plus littéraire à votre ouvrage : le spleen, les souffrances, la rédemption, l’amour, le métier. A l’inverse de ce que certains amateurs pensent en débutant, vous avez un plan certes, mais l’obligation d’écrire en respectant l’ordre des chapitres est loin d’être une contrainte obligatoire. Commencez par la fin est un procédé littéraire classique qui, s’il est bien amené, peut créer un effet de style brillant ! Il n’est pas nécessaire de commencer son histoire par le début, l’inspiration et le cœur sont les premiers et souvent les meilleurs guides.
- Et si je n’arrive pas à faire un plan ?
Si vous êtes dans l’incapacité de dresser un plan : soit par allergie (trop scolaire, trop fastidieux) soit par incapacité (trop complexe), inutile de vous y astreindre ! Écrivez librement et laissez-vous porter par le récit. Écrivez tant que vous en aurez envie et la structure de votre récit se dessinera d’elle-même à travers l'histoire, en fond de décor. Mais attention, une fois votre texte achevé, il vous faudra le recomposer pour en faire une architecture. Il vous permettra de remettre les fragments de rédaction en ordre logique pour la cohérence de votre récit. La clarté et la limpidité de votre récit sont essentielles pour inviter votre lecteur dans l'histoire et surtout le garder.
L'approche, le shéma narratif (le plan), les personnages, les dialogues... Les règles pour écrire un roman vous permettront de bien construire et mener votre récit pour entraîner le lecteur dans votre histoire.
4. 8 conseils pour tenir le rythme d’écriture. La discipline est essentielle.
- # Conseil n° 1 : Fixez vous un agenda.
Se délimiter dans le temps est une discipline qui vous tiendra en alerte et créera une pression positive pour que vous puissiez vous mettre au travail régulièrement, car la régularité est la clé du succès pour mener à bien votre projet d'écrire un roman, un essai, un témoignage, une romance..., quel que soit le genre. Par exemple, deux mois pour un premier jet, puis une semaine par chapitre, puis une semaine de relecture pour trois chapitres etc. Définissez votre rythme, mais tenez-le.
- # Conseil n°2 : Parlez-en à vos proches.
Le fait de déclarer officiellement le défi que vous vous êtes lancé vous contraindra à remplir vos obligations. Engagez-vous à rendre des comptes sur les réseaux sociaux ! Forcez-vous à faire un état d’avancement des travaux. Cela peut paraître naïf mais ça marche.
- # Conseil n° 3 : Faites de la documentation préalable.
Des trames, des débuts, des textes ex-nihilo, des fiches de personnages, des notes sur l’intrigue, des informations sur des villes, des modes de vie, des métiers…, avant de vous lancer votre défi. Plus vous sauvegardez votre information, moins vous errerez sur le net à leur recherche. Cette recherche ne peut être concentrée dans le temps, elle nécessite des pauses, des réflexions, de l’aération. Car la stérilité et le manque d’inspiration pour écrire viennent souvent d’une astreinte trop grande et d’une tension.
- # Conseil n° 4 : Isolez-vous.
Soit à la campagne, soit en débranchant le téléphone, soit dans une bibliothèque, trouvez le calme. Evitez même la musique dont on croit qu’elle vous isole de l’extérieur. Fermez votre navigateur, votre téléphone pour éviter les tentations. Votre productivité en dépend.
- # Conseil n° 5 : Lisez, lisez, lisez.
La lecture est source d’inspiration. Elle vous remet à votre place et fixe des critères de qualité et d’exigence qu’il vous faut garder en tête. La lecture relève de l'apprentissage passif. Vous apprenez chaque jour et vous vous servez de ce « savoir » inconsciemment. En lisant, vous améliorez votre sens de l’'observation, de l'analyse. Lire enrichit votre vocabulaire, génère de l'inspiration et vous distrait, point essentiel dans ces périodes de travail.
- # Conseil n° 6 : Travaillez par bloc.
L’intensité peut porter ses fruits. 40 mn de travail d'écriture puis 10 mn ou 15 mn de pause. Ces pauses sont aussi un moyen de réfléchir à ce que vous venez de faire. Non pas dans la relecture mais dans la perception générale de votre écrit. Des prises de recul souvent indispensables pour que vous recouvriez votre propre sens critique.
- # Conseil n° 7 : Persévérez : il faut travailler chaque jour.
Mais, encore faut-il être capable de le faire à long terme, c’est un rituel incontournable. « Rome ne s'est pas faite en un jour », alors, ne vous découragez pas au premier blocage, à la première difficulté rencontrée. Bon nombre de débutants commettent cette erreur. Soyez acharné, obstiné !
- # Conseil n° 8 : Tenez vos engagements.
Et soyez objectif sur votre propre conduite : échec ou réussite. Sentez-vous responsable, ainsi chaque jour vous apparaitra comme un défi relevé ou une culpabilisation.
Une recette simple qui contribue à la fois à votre accomplissement et à un processus de motivation qui peut devenir un moteur.
5. Ecrire : assumez le travail, la difficulté, l'échec, le plaisir de progresser, de construire une oeuvre ?
Oui, l’écriture fait peur, c’est la peur de l’échec. Vous et vos doutes êtes votre pire ennemi, c’est l’estime de soi qui est en jeu. En décidant de passer à l’action et d’écrire coûte que coûte, c’est une victoire sur vous-même que vous jouez. Alors gardez cela en tête :
1. Soyez vous, et acceptez la peur d’échouer.
2. Tout échec est probablement un pas de plus vers votre statut d’écrivain
et vous fait progresser.
3. Savourer l’expérience de l’apprentissage.
Ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans l’écriture d’un livre, d'un roman...
- La simplicité et le naturel sont un art.
L’expression des grands écrivains est chez eux toujours naturelle, ou semble naturelle. Pourquoi ? Parce qu’ils utilisent le mot juste et unique, celui qu’il fallait placer ou utiliser pour caractériser une nuance particulière, une pensée.
La simplicité seule est souvent sans couleur et risque de rendre compte d’un texte sans relief ; le naturel l’habille. On le voit, le naturel et la simplicité sont la vraie énergie de l’écrivain.
- Le naturel s’acquiert.
C’est presque toujours par le labeur qu’on y parvient. Le naturel est le résultat de l’effort. La Fontaine, par exemple, n’est parvenu à cette simplicité naturelle de son style que par le travail. Il raturait, corrigeait en permanence et réécrivait souvent une dizaine de fois, une vingtaine de fois ses fables. Or le sentiment que donne le naturel, c’est d’avoir été écrit sans effort.
- L’originalité, l’a-t-on ou peut-on la gagner ?
Quand on s’y met, on constate souvent que son propre style est plat, banal parce qu’on n’a pas l’instinct de s’en débarrasser. On cherche trop à écrire l’histoire. Comment faire pour éviter le style élégamment banal ? Il faut, en tout cas envisager de voir l’idée autrement, prendre un autre ton que celui de la neutralité absolue. C’est possible, une fois que vous avez adopté un angle : langue classique, populaire, précieuse. C’est un parti pris. Une fois choisi, il faut s’y tenir.
- Adjectifs incolores et adverbes sans saveur.
Comment on doit procéder pour chasser la banalité du style et lui donner de l’originalité ? Commencez par éviter poncifs et clichés. Cela ne fera pas de vous un grand du « style » mais cela vous évitera quelques rires sous cape. Le chômage n’est pas pénible, le divorce n’est pas une épreuve, la mort n’est pas triste et une odeur n’est pas pestilentielle. Gardez cela en tête.
- Le style, c’est personnel et c’est inné.
"Apprendre" à écrire un livre, à raconter sa vie… En réalité, on "n’apprend" pas à écrire. Chacun sent en fonction de sa personnalité et il n’y a pas d’école du talent. Les belles pensées, les phrases harmonieuses sont en vous et ne s’apprennent pas. En revanche, les conseils sont nécessaires et développent vos qualités.
Attention cependant, il y a dans l’écriture des règles précises, une science du travail détaillé et qui fournit des ressources à l’inspiration. On aime souvent des formules qui sont dues à des combinaisons de mots, à des habiletés de structure de phrases, aussi bien qu’à des hasards inattendus. On peut donc se former et acquérir des qualités d’écriture. C’est faute de travail que l’on « écrit mal ».
- Les techniques d’écriture s’apprennent.
Le travail aide l’inspiration, il la développe ; les techniques d’écriture peuvent s’apprendre à force de patience. Analyser la forme, travailler les tournures et les expressions, trouver et créer son style. Mais que peut-on apprendre, que peut-on enseigner ? Chaque auteur a son style. Quelle forme plutôt que telle autre est préférable ? Le style régulièrement construit, le style haché à la Céline, les vers… Tout est bon pourvu que ce soit beau.
Chacun doit bien écrire dans son propre style. Il y a un art commun à tous les styles. C’est cet art qui constitue la science d’écrire. Un bon vers n’a pas d’école, disait Flaubert.
Un bon style non plus. Les pasticheurs sont faciles à démasquer. Ce que nous conseillons, c’est de décomposer et d’assimiler tous les styles, puis d’en construire un, le vôtre. Ecrivez bien d’abord, et l’originalité de votre forme arrivera seule.
- Laisser émerger vos qualités.
En premier lieu, adoptez le moule classique, la forme prévue et la sobriété littéraire, la probité, l’équilibre. Si vous avez des qualités, laissez-les s’exprimer. Ne partez
pas dans l’original pour être original. Ne cherchez pas l’exceptionnel, le différent, l’exagéré. Suivez la construction générale de la phrase française, telle qu’elle est sortie du latin et telle que l’ont maniée trois siècles d’excellents écrivains.
Un atelier d’écriture pour apprendre à élaborer son histoire ?
Venus des pays anglo-saxons où ils sont très répandus, les ateliers d'écriture désignent un lieu coopératif consacré à l’écriture qui sollicite la créativité des participants. En particulier au moyen de contraintes et de sujets volontaires proposés au groupe par l'animateur.
Ces ateliers d’écriture peuvent avoir différents objectifs en fonction du public : création, techniques littéraires, rythmes d’un texte, construction. On s’essaie, on se mesure aux autres, on apprend en faisant des retours sur les textes des autres. Peu à peu, c’est l’univers de chacun qui prend forme. Et trouve son fond. On construit ensemble, on repère ce qui marche ; on travaille uniquement sur les textes, jamais sur les personnes.
Ce n’est pas le beau, qui guide, ce n’est pas le j’aime / j’aime pas, c’est la qualité de l’élaboration. La pédagogie y est souvent constructive.
Quelques ateliers d’écriture qui ont retenu notre attention.
« Les ateliers d’écriture Claire Marine » : Claire Lemouchoux.
« Mot à mot » : Joëlle Guillais.
« Accompagnement littéraire » : Clémence Borin.
Et beaucoup d’autres : E. Bing, Aleph écriture…
Écrire un livre est une tâche difficile. Découvrez la rubrique conseil aux auteurs monBestSeller, et entrez dans notre communauté pour partager vos doutes ou faire profiter vos pairs de votre propre expérience.
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Bonjour, tout d'abord un grand merci pour toutes ces indications qui m'ont été très enrichissantes.
Cependant, j'ai quelques questions à vous posez suite à cette lecture. Pour commencer, je souhaiterai savoir si écrire tout les jours est obligatoire à partir du moment où je rattraperai les heures perdues le week-end? Je pose cette question car il va mettre très compliqué d'avoir du temps libre chaque jour cette année étant donné que je rentre en terminale et que, par conséquent j'ai le BAC à préparer.
Ensuite, j'ai déjà une idée bien détaillée sur l'histoire que je veux mettre en place, toutefois, j'aurais besoin de renseignements sur un point de vue aussi bien scientifique que technique. Le soucis est que je n'ai aucun contact extérieur qui pourrait avoir des réponses à mes questions. Avez-vous une idée de vers qui je pourrai me tourner?
Et pour finir, avez-vous des conseils particuliers dans la rédaction de l'intrigue dans un roman où le suspens est la clé de l'histoire?
Merci par avance, j'attends votre réponse avec impatience.
@laura66621 Bonjour LAURA, moi aussi je m'appelle laura, coincidence.. ou pas. Bref. Voila j'écris un livre depuis peu. Et j'aimerais savoir si tu serais intéressée pour un partenariat à distance. Si oui, laisse moi savoir. merci.
@laura66621
À chacun sa route et son rythme. Les seuls conseils que nous nous permettrons de vous donner, c’est de continuer à écrire comme vous le faites (tous les jours est effectivement un très bon entrainement), et de lire, de lire beaucoup. Et nous vous souhaitons qu’un jour, un beau jour évidemment ;-), vous repreniez vos écrits inachevés et leur trouviez une fin, ou bien que vous vous lanciez dans un nouveau récit dont vous aurez déjà envisagé l’issue. Certains écrivains font des plans très construits du début à la fin de l’histoire, d’autres se laissent emmener par leur histoire et développent la suite au fur et à mesure. À vous de trouver votre façon d’écrire et de développer une histoire. Un atelier d’écriture pourrait aussi vous y aider. Vous pouvez consulter les différents ateliers qui ont attiré notre attention et dont les références sont en fin d'article pour choisir celui qui vous semblera être le plus en phase avec votre démarche. Nous vous souhaitons bonne inspiration. Cordialement.
Bonjour,
Je suis assez jeune, 22 petites années! Depuis que j'ai 11ans, j'écris des histoires, et je me suis très souvent lancé dans l'écriture de roman, mais je n'arrive jamais à les finir. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai un blocage. Je ne sais pas s'il me manque de l'assurance, ou de la maturité, ou peut-être de l'imagination....non je pense avoir l'imagination, mais je n'arrive pas à faire une suite. C'est très frustrant, je ne me sens pas entière. Je tiens des carnets depuis..que je sais écrire, donc j'écris pour ainsi dire chaque jours, on m'a dit que c'était un très bon entrainement. Avez-vous des conseils pour que je suis un jour réussir à finir un livre?
Très cordialement,
Laura
Bonjour,
Selon une étude du Figaro Littéraire, le premier genre littéraire des Français qui se lancent dans l'écriture, c'est l'autobiographie.
Ecrire sa vie pour laisser une trace, pour transmettre son histoire à ses enfants et petits-enfants, ou encore pour tourner une page suite à un événement difficile, les raisons sont multiples.
Et mon expérience (en tant que biographe familial) me permet d'affirmer qu'écrire sa vie est vraiment une aventure passionnante. Parmi toutes les personnes que j'ai eu l'occasion d'accompagner dans ce travail, jamais personne n'a regretté de s'être lancé. Par contre, il m'arrive souvent de croiser des gens qui regrettent que leurs proches (parents, grands-parents) ne l'aient pas fait plus tôt, lorsque leur mémoire était encore intacte.
Quoi qu'il en soit, écrire sa vie est toujours un projet riche et passionnant, que ce soit pour soi-même ou pour ses proches.
Julien Ferray-Pennac, biographe familial
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