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Mon départ de Hong Kong fut un tel déchirement que je voulus consigner la qualité de cette relation, différente du grand nombre de celles que j’avais observées pendant mon séjour, et que je trouvais médiocres. Je commençai un journal. Notre histoire, celle de cet amour partagé entre Emily et moi, continua, avec des hauts et des bas. Je trouvai cet amour si intense que je voulus le faire partager… et le revivre en l’écrivant.
Conter une histoire d’amour, malgré de nombreux obstacles, le plus fidèlement possible grâce à d’innombrables notes dans un journal. Témoigner qu’on pouvait aimer intensément à Hong Kong, malgré les différences culturelles et les préjugés raciaux.
Mes ambitions sont modestes. Je voulais qu’autour de moi on connaisse par l'écrit cette histoire qu’on ne peut raconter de vive voix. Ne connaissant rien au monde de l’édition je m’attendais à tout et à rien. L’important était d’avoir écrit et témoigné, ce qui a fait revivre nombre de souvenirs que j’avais oubliés.
Classique, parfois un peu maladroit, littéraire, suivant tant bien que mal les méandres de l’autobiographie. Je suis content des descriptions, un peu moins des dialogues. Dans les passages érotiques j’évite toujours les mots crus, vulgaires, grossiers.
Une histoire d’amour exotique, facile à lire, et entièrement vraie, qui peut faire rêver.
J’ai beaucoup écrit dans ma vie mais c’est mon premier manuscrit terminé. Maintenant que j’ai le temps, j’ai repris l'écriture et fini plusieurs romans. Et je compte écrire la suite de La Jeune Fille de Hong Kong.
J’ai trouvé l’histoire que j’ai vécue si réelle, si vraie, si forte qu'elle m'a parue unique. J’ai voulu partager mon expérience. Elle est encore en moi, au fond de mes tripes. La suite démontre qu’en plus elle est intéressante. Elle a du sens.
Je n’ai jamais tant aimé ou désiré une jeune fille ou jeune femme. C’était un sentiment qui me faisait trembler au plus profond. Si j’écris une suite on verra que j’étais maladroit, que malgré ma facilité à parler je ne parvenais jamais à dire ce que je voulais ou ce que je ressentais, me contentant de périphrases au lieu de réponses simples et faciles comme : je t’aime.
Oui, c'est une leçon apprise. Après un recul de près de cinquante ans, pour peu que l’on soit un peu romantique, je me suis rendu compte qu’il faut DIRE ce que l’on ressent, sinon on heurte et on déçoit. Dans les moments importants il ne faut pas hésiter à se dévoiler, avec des phrases claires et directes. Il ne faut pas avoir peur de perdre la face
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@François Beyens, à l'inverse de @René Sauvage, ce qui me rapproche de votre autobiographie n'est pas d'avoir vécu à Hong-Kong (bien que j'aie des petits-enfants franco-chinois de Hong-Kong), mais le fait d'avoir relaté, quelques décennies plus tard... bien plus tard donc, une période de vie à la Réunion.
Je ne suis parti de son Journal, que j'ai seulement mis en forme pour en publier les pages choisies. Ainsi cohabitent, en deux volets, les deux faces d'une même histoire : les notes transcrites au fil des jours, version féminine, et mon vécu qui les complète.
Cordialement. MC