C’est en général quand j’arrête de chercher que les idées me viennent. Et puis, elles me taraudent, se présentent à ma conscience jusqu’à ce que je les pose sur le papier. Le vrai travail commence alors, celui de tâcheron de l’écriture. Quand il est terminé, je respire à nouveau.
Avec « J’aurais été un Dieu » ça s’est passé autrement. J’ai fait un rêve, et au réveil, je l’ai noté. Tout a découlé de là. C’était comme si mon inconscient me faisait la dictée. Vraiment étrange, car pour la première fois, je me suis contenté de suivre un flux d’idées et d’associations.
D’habitude, pour éviter les pannes, les blocages, et continuer à produire, je fais un plan, pas trop détaillé, bien sûr. Juste assez pour définir l’articulation, la trame, les moments forts du récit.
Je me laisse tout de même surprendre et guider par mon intuition. Je laisse les personnages me dire ce qu’ils veulent et doivent devenir, et les scènes parler d'elles-mêmes. Ce qui veut dire que parfois les choses ne se passent pas comme je les anticipe.
D’une façon ou d’une autre, mes expériences informent mon écriture. Je me retrouve toujours dans ce que j’écris, et puis je laisse mon imagination prendre le dessus.
Ma vie reste le support de mon imaginaire, mais ne lui impose aucune limite.
Dans ce sens là, pour moi, écrire devient un acte de liberté.
Michel
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