‘Vrai ou faux, tous coupables’ s’écriait insatiable,
et assoiffée de sang, la cruelle ‘Louison’.
Sans aucune émotion, au verdict implacable
elle tranchait dans le vif, pour la révolution.
Ceci coulait de source, aurait dit La Fontaine ;
suivant votre statut vous serez blanc ou noir
si c’est là votre cas, c’est un manque de veine,
la chute de la fable ne laisse aucun espoir.
Coupant l’herbe sous les pieds de la grande faucheuse,
concurrencée par l’homme, celle ci courroucée ,
soucieuse d’égalité, telle une niveleuse,
attend très patiemment le jugement dernier.
Car il y a longtemps, croquant le fruit d’automne,
plutôt que savourer celui de leur ‘pêcher’,
le couple malheureux en prit gros pour sa pomme
et la dame à la faux fut réquisitionnée.
Jusqu’à la fin des temps, la sentence exécrable
frappe injustement toute l’humanité.
Si au procès d’appel, nous plaidons faux coupable
qui sélectionnera le bon grain de l’ivraie ?
Gilbert Pille
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Péché originel ou pas, dès notre premier souffle nous sommes entraînés dans un cercle à la circonférence dont nul ne connaît la longueur. Ouf ! La question de cette histoire universelle et abracadabrante : sommes-nous coupables de naître ? Et de quoi ? Réponse au jugement dernier. Pour éviter de cogiter sur les QQOQCCP, je m'en vais faire une tarte aux pommes. Je vous remercie, donc, de cette lecture qui va enchanter un gourmand. Cordialement. Fanny