Interview
Le 01 nov 2013

L'ivre de Lire, nouveau partenaire de monBestSeller

L'ivre de Lire, nouveau partenaire de monBestSellerL'ivre de Lire, nouveau partenaire de monBestSeller

L’Ivre de Lire est un Webzine Littéraire Collaboratif. Mêlant critiques de livres, espace de création littéraire, actualité du livre et, notamment, du livre numérique. L’Ivre de Lire est le reflet de la passion de ses contributeurs mais aussi de son fondateur, Lionel Clément. Un jour, il a découvert sur monBestSeller un livre qui l'a touché particulièrement et il l'a partagé avec l'ensemble de son réseau jusqu'à le hisser à la première place. Quand il nous a proposé de donner chaque mois, une tribune à un auteur, parmi les premiers du Wall of Books, on a accepté avec joie. Ainsi, tous les mois, un auteur de monBestSeller aura la possibilité de pénétrer la très désirée zone rouge. Que diriez-vous de découvrir l'Ivresse de la lecture ?  

Question: 

Pouvez-vous nous dire quand a été créé le webzine Livre de Lire ? Qu’est-ce qui a motivé sa création ? 

Réponse: 

L’Ivre de Lire est né il y a maintenant un peu plus d’un an, au mois d’août 2012. Initialement, ce n’était pas un webzine avec le visage que vous lui connaissez, mais tout simplement mon blog personnel !

A ce moment-là, je traversais une crise professionnelle profonde. Je travaillais dans le secteur de la librairie depuis de nombreuses années, et ne parvenais plus à y trouver du plaisir et de la motivation. Le blog est né comme ça, sur un coup de tête, peut-être juste avec cette envie de pouvoir parler librement des livres que j’aimais, sans que mon discours soit conditionné par des impératifs commerciaux. J’avais besoin de revenir à la source de ma passion pour les mots et pour les auteurs.

Le webzine, lui, est né au mois d’août de cette année, comme un prolongement évident face au succès que rencontrait mon blog. Je disais souvent, sur mon blog, que l’ivresse était encore plus belle quand elle était partagée : j’ai voulu aller au bout de cette logique. 

Question: 

Ce qui distingue Livre de lire des autres webzines littéraires, c’est…. 

Réponse: 

Je ne sais pas ce qui le distingue, je vous avoue ne m’être jamais vraiment posé la question ! Je n’ai pas pensé L’Ivre de Lire en perspective des autres webzines, mais vraiment en réfléchissant à ce que je voulais y développer. Ce qui est clair, c’est que ce n’est ni un webzine de professionnels, ni un webzine élitiste dans ses choix. Il arrive qu’on me fasse la suggestion d’être plus pointu dans les choix de romans chroniqués, ce à quoi je réponds, que c’est le choix de mes contributeurs ! Par ailleurs, je voulais un site où tout le monde pourrait venir poser sa pierre, même sans être un pro de la critique littéraire ou de la littérature en général. Ainsi, vous avez dans nos contributeurs tant des personnes qui sont de vrais professionnels du livre, des journalistes, des auteurs, des éditeurs, mais aussi des personnes comme vous et moi, qui ont juste un lien très fort avec la littérature et ont envie de faire passer cette passion.

Finalement, on peut je pense dire ça de L’Ivre de Lire : ce sont ses contributeurs qui, chaque jour, en dessinent le visage.

Question: 

Combien avez-vous de contributeurs ? Et comment est-il possible de devenir contributeur de la revue ? 

Réponse: 

Actuellement, nous avons une vingtaine de contributeurs qui participent, soit de manière très régulière, soit de manière plus épisodique. Certains n’ont déposé qu’une contribution, par exemple, mais ont apporté une pierre inestimable à l’édifice. Clairement, je ne cours pas après les contributeurs. Chacun écrit à son rythme, et chacun a la possibilité de devenir contributeur à partir du moment où il a envie de partager sa passion pour la littérature. Mais il faut quand même bien écrire, car les contributions seront ensuite lues par une large audience ! Il faut donc m’envoyer, impérativement par mail et dans un fichier texte, les contributions à l’adresse livredelire@gmail.com. Une sélection est faite, et, éventuellement, sont proposées des pistes de réécriture si la contribution n’est pas retenue. 

Question: 

La ligne éditoriale de Livre de lire est très ouverte : on y trouve des critiques de livres, mais aussi des articles sur la littérature et les mutations engendrées par le numérique. Qu’est-ce qui a motivé cette mixité ? 

Réponse: 

Cette mixité s’est imposée d’elle-même, car nous sommes de fait dans une époque où le marché du livre vit une mutation sans précédent. Émergence de maisons d’édition numériques qui font un travail de qualité admirable en nous faisant découvrir de nouvelles plumes de talent, dématérialisation des supports de lecture, essor continu de la vente de livres papiers en ligne. Parallèlement, le secteur du livre papier vit une crise sans précédent, avec, malheureusement, trop de fermetures de librairies et des éditeurs qui ne parviennent pas à mesurer l’impact des réseaux sociaux, notamment, dans leurs stratégies marketing, et encore moins à repenser leurs pratiques. Bref, L’Ivre de Lire a vocation à être le reflet de tout ça, d’une époque certes, complexe, où de nombreux modèles économiques sont à réinventer pour que le livre continue à vivre comme produit culturel, mais où paradoxalement, jamais la passion pour la lecture ne s’est exprimée de manière aussi forte, via les blogs, et les médias sociaux.

Comme je le dis souvent, tant qu’il y aura des gens qui aimeront les belles histoires, le livre aura sa place, sous une forme ou une autre. 

Question: 

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la zone rouge ? 

Réponse: 

Je voulais sur L’Ivre de Lire un espace de liberté littéraire absolu. Un espace qui ne soit conditionné ni par la forme de la critique, de l’interview, ou de la technologie, mais un véritable laboratoire de création sur lequel chacun pourrait venir déposer sa pierre. Aujourd’hui, cet espace se constitue progressivement, tant avec des plumes reconnues que d’autres plus confidentielles. Il accueille aussi de la vidéo, par exemple. Tant que nous y parlons de littérature, il n’y a aucune limite à votre imagination dans cet espace, mis à part celle que vous vous imposerez vous-mêmes. C’est finalement l’idée d’une zone rouge : un lieu ou on crève d’envie d’entrer, même si on sait que ce sera à nos risques et périls ! ;)

Question: 

Sur les réseaux sociaux, Livre de lire est très actif et très visible. Que partagez-vous avec ceux qui suivent la revue ? 

Réponse: 

J’ai été le premier surpris par l’importance de la communauté réunie autour du projet L’Ivre de Lire. C’est une communauté active et passionnante, qui visite très régulièrement le site et n’hésite pas à en partager le contenu. Ce que nous partageons, c’est vraiment cette passion commune pour la littérature. Mais pas que ! Dernièrement, le site a subi un énorme crash, l’obligeant à être en maintenance durant plusieurs jours : jamais je ne me suis senti aussi soutenu que durant cette période. De nombreux techniciens informatiques qui me suivent sur Twitter sont venus spontanément me proposer leur aide, des internautes m’ont aidé à retrouver le contenu qui avait été perdu, et j’ai reçu près de 4000 messages de soutien m’invitant à ne surtout pas baisser les bras, et à oeuvrer pour leur rendre L’Ivre de Lire. Quand on a passé une épreuve aussi forte émotionnellement, et qu’on a été le réceptacle de toute cette énergie, plus jamais on ne peut dire que les réseaux sociaux sont des espaces factices. Ce sont au contraire des espaces où s’invente une autre manière d’être ensemble. J’aime ma communauté, et je la défends au même titre qu’elle me soutient : avec passion. 

Réponse: 
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Initiative très intéressante, qui ne manquera pas de faire des vagues et de produire des remous créatifs. CC
Publié le 02 Novembre 2013
Voilà un site très prometteur. A découvrir !
Publié le 02 Novembre 2013