Sondage Ifop - monBestSeller 2014 Près de 15 % des Français écrivent et ont une relation particulière à l’écriture. Sans doute la raison pour laquelle l’institution Maison d’édition est sacralisée plus encore en France que dans les pays anglo-saxons. Pour défendre la profession, les gouvernements ont pris des mesures. Mais avec la chute de la lecture et les nouvelles technologies, la profession s’effrite et n’a pas encore posé les jalons de sa restructuration.
. 61 % des Français considèrent que les Maisons d’édition ne sont pas aptes à révéler de nouveaux talents.
. 66 % des sondés déclarent qu’elles favorisent les auteurs connus.
. Pour 45 % d'entre eux, la décision de publication est une question de réseau de connaissances.
Le paradoxe, c’est que les Français savent aussi que la profession ne roule pas sur l’or. On édite mal parce qu’on fait travailler les amis, parce que les livres rapportent moins, parce qu’on n’a plus les moyens de ses ambitions, parce qu’on fait travailler exclusivement les auteurs qui marchent, parce qu’on ne sait pas repérer les succès populaires, parce que le lecteur change. Ou tout simplement parce que les éditeurs se sont tellement occupés des auteurs qu’ils en ont oublié les lecteurs.
Une chose est certaine, la France n’est pas montée dans le premier train du numérique. Et la crise des valeurs de l’édition se noue autour de ces enjeux.
. 64 % des Français sont prêts à publier sur internet, et pour une grande majorité, même si le livre est édité en papier. Ils étaient 53 % en 2018. Les jeunes en tête -qui seront les lecteurs de demain- (76 % des 15-24 ans, 63 % des 25-34 ans, 65 % des 35-49 ans). Et les anciens ne sont pas réfractaires (63 % des 50-64 ans, 56 % des plus de 64 ans). En 2013, 45 % d'entre eux resaient attachés au format papier, ils ne sont plus que 36 %. Les esprits évoluent vite.
. 76 % des Français croient au net comme vecteur de succès et de découverte pour un auteur même inconnu. Les exemples d’auto-publication commencent à pulluler : Agnès Martin Lugand, Laurent Bettoni, Chris Costantini, Chris Simon… Ces démarches sont souvent volontaires et exclusives. C’est presqu’une fronde de déni de la Maison d’édition dans son statut actuel. Au-delà des débats sur le rôle des éditeurs, c’est une mutation de la littérature beaucoup plus lourde qui se profile, et celle-là sans eux.
En France, on se réveille brutalement, la prise de conscience est vive.
Quand on traverse la Manche ou l’Atlantique, la désintermédiation du livre est criante et les plateformes de publication en ligne, de lecture et de visibilité ou de services à l’édition sont reines. 56 % de croissance en Angleterre en 2013. Outre Atlantique, les auteurs professionnels sont pleinement investis dans la vente de leurs ouvrages, et les auteurs amateurs ont compris l’enjeu de la notoriété et de l’optimisation de leurs livres. La notion de communauté et de visibilité est au centre du dispositif.
Aujourd'hui, les auteurs ont la possibilité croissante de se faire lire par des communautés de lecteurs de plus en plus qualifiées. Et les lecteurs, de prendre le pouvoir et de faire émerger les succès commerciaux de demain. Alors, monBestSeller.com se joint à cet élan auquel nous croyons.
Le sondage Ifop - monBestSeller
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je reste persuadée que le roman populaire à de l'avenir. il lui manque simplement une vraie place dans l'édition