Se faire lire, s'exhiber, se promouvoir : le secret de l'auto-édité Objectif : être lu avant de vendre
Devenir un auteur connu ? Oui, certainement, qui ne le désire pas ? Mais avant tout, je souhaite être lue par des lecteurs…et aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux me le permettent. Tentons donc cette voie…
Créer mon blog : une priorité
Je commence par fonder mon blog. Je passe beaucoup de temps à le paramétrer afin qu’il soit esthétique, agréable et que mes futurs lecteurs s’y sentent bien. Une fois sa mise en ligne réalisée, je m’aperçois que le trafic est presque nul, malgré le mailing envoyé à tous mes contacts. Que faire ? J’accélère le nombre de mes billets, je m’échine à écrire, écrire, souhaitant ainsi attirer quelques internautes curieux et perdus sur les pages de mon blog. Mais malgré mes efforts, rien ne se passe.
Gérer un compte Facebook
Il me manque quelque chose. D’après mes amis, c’est un compte facebook. Alors j’en ouvre un fissa (enfin, après quelques efforts pour rendre ma page esthétique, agréable et que mes futurs lecteurs s’y sentent bien).
Je me retrouve donc à la tête d’un blog sans lecteur et d’une page facebook que je tente de relier…de relier mais à qui ? Aux lecteurs, à d’autres auteurs…Comment faire ? Et où sont-ils ? J’apprends qu’il existe des salons sur facebook où les personnes peuvent librement discuter de leurs centres d’intérêts…après quelques recherches, j’en rejoins certains.
Publier la version numérique de mon livre
Ca y est. Maintenant je dois parler de moi ! Quelle horreur ! Et surtout comment le faire ? J’ai toujours pensé qu’une auteure est la moins bien placée pour parler de ses textes. C’est une tâche ardue, presque impossible, et qui débouche toujours sur une grande frustration. Je m’y résous pourtant, à contrecœur.
Les statistiques de mon blog s’affolent alors, de quelques visiteurs supplémentaires…quelques j’ai bien dit. Pourtant, je m’aperçois que, si j’ai su créer un intérêt parmi ce qui sera peut-être mon futur lectorat, je n’ai en réalité rien à leur vendre. Entre temps, j’ai lu un article fort instructif sur les succès mondiaux de quelques auteurs américains auto-publiés en numérique, comme le très fameux Fifty Shades of Grey…cela n’a rien avoir avec ce que j’écris mais si cela a été possible pour elle, pourquoi pas pour moi. Je me tourne alors vers A. pour publier une version numérique de mon livre, et voilà : mon livre existe ! (enfin, c’est presque aussi simple)
Je parviens à faire quelques ventes, certes…mais peu…et dès que je ne suis plus présente sur ma page facebook ou sur mon blog, mes ventes baissent en flèche…et oui, je néglige ma propre promotion. Car ce temps que j’accorde à parler et à vendre mon livre, je ne l’ai plus pour écrire.
Sur A., il n’y a pas de classement, je peine moi-même à retrouver mon livre. J’apprends en lisant un article spécialisé sur La Feuille qu’ « Amazon (pour le citer enfin) empêche l'écosystème éditorial d'évoluer. En ne donnant pas (en ne vendant pas, devrais-je plutôt dire) les données qui les concernent aux éditeurs, il les empêche d'évoluer. »
monBestSeller pour la visibilité
Non seulement je ne suis pas visible pour les lecteurs, mais en plus, je n’ai aucune chance de me faire repérer.
Ai-je fait tout cela pour rien ?
Je m’accroche à l’idée que non : il me manque simplement un maillon. Quel maillon ? Qui ?
J’ai besoin d’un site qui me donne de la visibilité en tant qu’auteur, qui me permette de me promouvoir et de faire le lien avec mes blogs et mes pages facebook, qui rende compte de l’intérêt des lecteurs pour mon livre, et qui attirent lecteurs et professionnels à ma place.
Je pense enfin l’avoir trouvé. C’est sa vocation.
Alors je tente l’expérience avec monBestSeller.
Stéphanie V.
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Je ne pense pas qu'il y est de bonnes ou de mauvaises recettes.
Juste un écrit possiblement de qualité et être dans la mode du moment.
Comme tout, il faut être réactif et travailler son objet. et faire sa publicité.
C'est marrant, moi aussi je suis auto-éditée et sans faire aucune promotion, je vends des centaines de livres par mois sur Amazon…
(Nannn ! Je plaisante ! Mais avouez que je vous ai fait - un peu - peur, non ?)
Allez, on continue à écrire, on gagnera des sous un autre jour… Ou pas.