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Le 09 jui 2016

TANAGA d'Alice Quinn - Saison 2 - Chap 6 : Prophétie

Un nouvel épisode de TANAGA, la série d'héroïc fantasy d'Alice Quinn à retrouver et à lire en ligne gratuitement tous les mercredis et samedis sur le site. Saison 2 : TORFED - Chapitre 6 : PROPHÉTIE.
Tanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.comTanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.com

Chapitre 6
Prophétie

Le lendemain, Théo crut que le temps ne s'écoulerait jamais assez vite.
Elle ne parvenait pas à se concentrer et expédia toutes ses tâches avec impatience.
Finalement, le repas de midi fut avalé rapidement et elle se retrouva, fébrile, devant la porte de la bibliothèque. Nalyd l'y attendait déjà.
Ils se précipitèrent vers le canapé et se plièrent en deux pour en tirer le Livre.
À peine posé sur la table, Théo chercha le bon angle pour y placer l'ombre de son épée, priant pour que le miracle de la veille se renouvelle et, en effet, le Livre s'ouvrit comme par enchantement.
Mais ils ne réussirent pas à retrouver les pages déjà lues.
– Mais que se passe-t-il ?
– Où est le premier chapitre ?
– On dirait qu'il s'est effacé.
– Tu crois que dès que c'est lu, ça disparaît ?
Brusquement, le visage de Dame Belissama apparut en gros plan, emplissant entièrement une page du livre. Autour d'elle, une lumière blanche répandait son halo brillant.
Elle semblait fixer Théo droit dans les yeux et celle-ci ne savait quelle contenance prendre, de peur de la faire fuir. Elle se demandait si Belissama la voyait aussi, vraiment, alors qu'elle la regardait à travers les siècles. Brusquement, elle ouvrit la bouche, s'adressant directement à Théo :
« Toi, étranger qui as réussi à ouvrir mon livre... »
Ouf, se dit Théo, elle a dit « étranger », c'est donc qu'elle ne me voit pas.
Et elle prépara stylo et cahier pour noter à toute allure les propos de la Dame.
« Oncques l'un des Cinq Pèlerins Glorieux, tu es.
» Sous la dictée de Clarus Luminis, ne possédant pas notre alphabet, je me suis vu confier la grande mission de libeller Le Livre de la Prophétie. Les pages sont tracées avec encre de Vie et de Geste, à votre adresse exclusive, vous, Preux Guerriers de la Reine du Monde Perdu.
» Vous seuls pourrez en briser le sceau magique, grâce au pouvoir de vos épées. Main indigne posée sur Le Livre de la Prophétie, brûlure de soufre et Livre scellé. Ainsi sera protégé le Secret.
» J'ai été initiée du Passage entre les Mondes. De ma curiosité je vais périr. J'irai à ma fin sans trembler. Mais il m'aura auparavant été donné d'apercevoir le péril de Torfed. J'invoquerai toutes les forces qui sont miennes, pouvoirs et sortilèges incantatoires, pour soutenir le vieil homme du Monde Perdu. À grande vaillance et douleur, il tente de sauvegarder mon Monde devant l'invasion de l'Armée de l'Obscur.
» Car le jour où ils mettront à mort les Pèlerins, ce jour-là ouvrira la voie aux Écorcheurs.
» Et oncques ne renonceront, car telle est leur nature. Tant que les Pèlerins vivront et garderont la flamme vive de la Lumière, les Écorcheurs d'Outre-Monde ne pourront parvenir à dévorer le Verbe et à s'emparer de l'essence de nos pensées. Sache, toi qui me lis, qu'ils s'acharneront à vous réunir, vous les Pèlerins et pour vous mieux occire. Pour ce faire, ils transporteront Torfed de Monde en Monde. Réduire en cendre le Secret et inutile à jamais, voir s'étendre leur puissance ignoble et couvrir la terre de sa cape de ténèbres, afin que se meure, enfin, la Reine.
 » Moi, insignifiante, j'ai fait vœu de témoigner de ce que j'avais décelé. Pour ajouter un charme de protection au Grand Secret que détient Clarus Luminis. Pour laisser aux Pèlerins le temps de se visiter cerclés de grande protection. Pour retrouver le Gardien de la Galerie du Plenum.
» Si Le Livre de la Prophétie tu as su trouver, si tu as réussi à l'ouvrir, si ton doigt suit ces lignes inspirées, alors le danger est là, aux Portes du Monde. L'Armée de l'Obscur s'apprête à envahir, à dévaster. Est-elle déjà là ? A-t-elle déjà érigé en son centre Torfed, le maléfique ?
» En vous atteignant, ils se saisiront de la Reine Privée de Lumière, ils dévoreront Lumière et sa sœur, ils détruiront la souche du Verbe Unique. Les choses et les idées cesseront de lutter pour trouver leur parole et dériveront dans les limbes. Car les mots ne sont pas que bruit en bouche ou signes tracés sur parchemin enluminé. Les mots sont vifs et requièrent le respect. Les mots sont eau qui coule de la fontaine de l'âme. Sans eux, nous ne serions que sources taries et enfiévrées. Ainsi les Mondes perdent leur sens, deviennent Mondes Perdus. Pèlerins, vous seuls pouvez entraver le chemin des félons, Dévoreurs du Verbe. Vous seuls pouvez empêcher le funeste équipage d'un destin qui semble arrêté.
Voilà mon message, Cavalier.
Écoute attentivement et emporte-le avec toi partout où tu iras :
« Nombreux sont les Passages
et trompeux sont leurs bords
Aboutissent au Nom où en tous lieux et temps
Les compagnons se pourront voir
et Haut Cœur avoir.
Grand jour de liesse sera celui
Qui vibrera au Monde Perdu
Ayant vu de ses yeux vu la Réunion.
Pour que cela soit
les reconnaître sauras
Les emprunter devras
Sur tes gardes chemineras.
Faciles sont les sens à confondre
et s'emprisonner présent passé.
Sur la bonne Voie te mèneront
Lame, Bague d'eau, Pierre, Reflets et Lumières
Car c'est par le Nom que jaillissent
Lumière et Mot, son frère.
Églises et contraires les hommes ont posés
Où naissent les passages
Ne t'en laisse point abuser.
Pèlerins, oyez :
Torfed et Non Monde, détruirez,
Le Verbe, rétablirez,
Il ne peut en être autrement. »
La voix de dame Belissama se fit gracile, déliée comme un fil de soie, puis ténue et elle finit par disparaître complètement, tandis que son visage ondulait de plus en plus lentement en se figeant, comme un arrêt sur l'image au cinéma.
Théo regarda Nalyd avec inquiétude.
– J'ai peur, murmura-t-elle.
Il hocha la tête, approuvant en silence.
– Elle va s'effacer complètement si on referme, non ?
– Oui, je pense. On peut laisser ouvert ? suggéra Nalyd.
– D'accord.
Mais leur stratagème ne leur servit à rien car, sous leurs yeux désolés, le livre se transforma en fumée légère. Les images et les sons, les mots et les couleurs, les personnages et la Nature, tout s'évanouit dans une vapeur opalescente. Il s'enfla d'un brouillard qui le cacha à leur vue. Lorsque la brume se dissipa, il n'y avait plus rien sur la table.
Affolés, Nalyd et Théo se mirent à chercher avec fébrilité dans chaque recoin de la bibliothèque. Mais Le Livre de la Prophétie avait bel et bien disparu, en tout cas aux yeux des humains.
Théo, munie de son stylo, essaya d'écrire le plus vite possible ce qu'elle avait entendu ou cru entendre de la bouche de Belissama. Se souvenir des termes exacts était difficile.
Elle n'avait pas plus tôt fini d'écrire qu'un vacarme retentit dans le couloir qui menait à la bibliothèque.
Nalyd se précipita dehors pour voir ce qui se passait. Il fut bousculé au passage par deux surveillants patibulaires, qui s'approchèrent de Théo en criant et la saisirent par les épaules. Le directeur parut peu après.
– Vous m'avez trahi. Je vous avais fait confiance et vous n'avez réussi qu'à saccager ce vieux Livre.
Nalyd eut alors le même réflexe que Théo. Il se mit à chercher des yeux une caméra de surveillance qui aurait été postée dans un coin de la bibliothèque. Car comment le directeur pouvait-il savoir que le Livre venait d'être détruit sous leurs yeux ? Cela venait à peine de se produire.
Elle repéra sans peine plusieurs objectifs de verre fixés au plafond, noirs et brillants. En fait, il suffisait de les chercher pour les trouver. Autrement dit, de le savoir.
Décidément, se dit Théo, toute cette école est sous haute surveillance. On ne peut faire un pas sans que le directeur le sache. Comment se fait-il que l'autre jour on m'ait permis de fureter du côté des ruines ? Et aller jusqu'à la source ? Car quand on croit être à l'abri des regards, en fait, c'est tout simplement que le directeur nous laisse agir à notre guise. Certainement parce que ça l'arrange. Comme quand il m'a autorisée à m'occuper de la bibliothèque. En fait il avait un intérêt en jeu...
Ses réflexions furent interrompues par les vociférations rageuses du directeur :
– Vous deviez traduire ce livre. Vous deviez m'en donner un rapport complet. Vous avez failli à votre engagement. Théodora Costa, vous serez sanctionnée pour destruction de biens et matériels appartenant à l'ensemble de la communauté. Emmenez-la !
Elle vit s'approcher les hommes de main et tenta en vain de se débattre. Ils la soulevèrent du sol avec brutalité pour l'emporter.
Nalyd qui avait essayé de prendre la parole comme la dernière fois fut réduit au silence avec brutalité et retenu par des bras  puissants qui l'empêchaient de voler au secours de Théo. Il n'y avait aucun autre témoin.
Elle disparut à ses yeux au fond d'un corridor et pénétra par une petite porte sur un palier mouillé et obscur qui surmontait un étroit et bas escalier en colimaçon, poussiéreux, envahi de toiles d'araignées et taillé dans une pierre de l'île.
L'escalier les conduisit dans un passage si bas qu'il fallait se pencher pour l'emprunter. Il était percé de part en part de portes massives. Des cachots.
Théo se retrouva enfermée dans une cellule éclairée faiblement par la lumière filtrée d'un soupirail, avec des barreaux.
Certes, il n'y avait pas de paille et les murs avaient été fraîchement repeints, mais néanmoins il s'agissait bien d'une cellule de prison comme dans un château du Moyen Age, avec une couchette carcérale. Sauf qu'il y avait un lavabo dans un coin.
Les hommes jetèrent Théo sans ménagement dans sa geôle. Elle les poussa pour s’échapper et m’un d’eux lui balança un coup violent sur la mâchoire. Elle tomba à la renverse avec l’impression d’avoir l’os fracassé. Avant qu’elle ne se relève, ils repartirent en refermant la vieille porte en bois avec de grosses clés.
Incrédule, elle examinait la pièce en se tenant la joue, ne pouvant en croire ses yeux. Que faisait-elle ici ? Qu'est-ce qui avait mal tourné dans sa vie ? Depuis la mort de sa mère, tout allait toujours de travers. Parviendrait-elle un jour à comprendre le cheminement des événements qui l'avaient emmenée jusqu'à cet inextricable enchevêtrement de situations, loin de chez elle, en Angleterre, dans une... prison ?
Elle avait mal, la joue lui cuisait et elle la sentait enfler.
Son cœur était abattu et tout confiance l'avait quittée. Elle ne comprenait pas et rien d'autre ne lui importait à cette minute.
Elle ne voulait plus poursuivre une quête à laquelle elle n'entendait rien.
Tout ça, c'était du délire pur et simple.
Elle allait se réveiller de son cauchemar, rentrer à Paris, reprendre le lycée tranquillement, travailler, remonter la pente scolaire et ne plus jamais s'approcher d'un ordinateur. Ainsi tout rentrerait dans l'ordre.
Elle s'allongea sur la couchette et rêva à sa vie future. Un bon train-train bien quotidien. Des amis de son âge. Une maison normale, avec une vraie salle de bains.
De bons petits plats mijotés par son père. Et de temps en temps, des vacances toutes simples, avec son père aussi. Voilà tout ce à quoi elle aspirait et elle s'emploierait dorénavant à le souhaiter si fort que cela ne pourrait qu'arriver.
Mais petit à petit, elle se mit à somnoler et dans son engourdissement, d'autres pensées remplacèrent celles qu'elle désirait de toutes ses forces.
Ses nouvelles réflexions l'entraînaient vers des passages sombres, des mots étranges prononcés par Dame Belissama et des Écorcheurs voraces qui dévoraient les esprits, transformant les humains en zombies.
Elle se réveilla en sursaut, trempée de sueur. Pourtant il faisait froid dans la pièce, glacial même.
À travers le soupirail, elle entrevoyait une brume opaque filant sous un vent violent, qui s'effilochait par moments, laissant entrevoir des falaises déchiquetées, bordées de forêts et de landes sauvages.
Un moment, l'idée de s'évader l'effleura, mais elle la rejeta aussitôt. Elle n'en avait pas l'énergie.
Elle finit par s'endormir et se réveilla tenaillée par la faim. La panique la submergea alors. Comment faire si on l'oubliait ici, au fond du château ? Si on la laissait mourir de faim et de froid ?
Juste à ce moment, un cliquetis se fit entendre et la porte s'ouvrit bruyamment.
Son geôlier était l'un des hommes qui l'avaient amenée jusqu'ici. Il jeta une gamelle remplie d'un liquide verdâtre sur le sol et lui tendit une grossière cuillère de bois. Théo trouvait que le jeu avait assez duré.
Elle l'apostropha avec colère, mais n'obtint aucune réaction. Énervée, elle saisit l'écuelle et la lui lança à la figure. L'homme ne s'y attendait pas et il la reçut au milieu du front. Il tomba en poussant un cri bref.
Ce fut si soudain que Théo eut du mal à réaliser ce qu'elle venait de faire. Allongé sur le sol, inerte, le visage éclaboussé par la bouillie qui sentait le chou, l'homme avait l'air évanoui.
Elle s'approcha lentement de lui pour s'en assurer. Se penchant sur son visage, elle aperçut quelque chose qui brillait dans le creux d'une paupière. Curieuse et malgré sa répugnance, elle s'en saisit et découvrit qu'il s'agissait de sa bague d'eau vive.
En regardant sa main, elle vit qu'elle ne l'avait plus au doigt. Quand l'avait-elle perdue ? Que faisait-elle sur le visage de son gardien ? La bague devait sûrement se trouver au fond de la soupe. Quelqu'un l'avait glissée dans l'assiette afin qu'elle la trouve.
Elle la lécha avec dégoût pour la nettoyer et l'enfila à son doigt. Immédiatement, son effet bienfaisant se fit sentir. Une énergie nouvelle l'envahit et elle trouva la force et le courage d'essayer de s'échapper.
Hésitante tout de même, elle sortit de sa cellule en se demandant où se trouvait le piège. Mais apparemment, il n'y en avait pas. Elle monta l'escalier sans être inquiétée, franchit la petite porte du palier et accéda sans aucune difficulté aux couloirs du centre.
Incrédule, elle se dirigea vers sa chambre, n'osant croire à sa chance. Combien de temps mettraient-ils à s'apercevoir de son évasion ?
Un seul moyen, se dit-elle. Partir. Je vais quitter ce lieu au plus vite. je vais prendre le ferry et rentrer à Paris. Si je n'ai pas assez d'argent, je téléphonerai à papa, à son hôpital.
Elle ne pouvait pas emporter avec elle son gros bagage de voyage alors elle remplit rapidement son sac à dos de quelques affaires indispensables.
Au moment où elle terminait son paquetage, enfouissant deux paquets de biscuits qu'elle avait retrouvés dans son placard, un grattement et un jappement se firent entendre devant sa porte. Elle tendit l'oreille, tout de suite à l'affût du danger. Qui venait la chercher ? Allait-elle de nouveau être emmenée dans une prison ? Quelle allait être sa punition dorénavant ?
Mais aucun bruit de voix humaine ne lui parvenait, seuls ces grattements persistants et ces jappements.
Elle finit par ouvrir sa porte et elle aperçut à ses pieds le renard de Nalyd. Zerda.
L'animal craintif, au pelage doux et velouté, teinté d'un roux de soleil couchant la fixait d'un œil pressant et aigu.
Il geignait doucement, allant et venant entre le bout du couloir et la porte de la chambre de Théo, la regardant avec une expression oscillant entre la supplication et l'autorité.
Le message n'était pas difficile à comprendre. Il voulait qu'elle le suive. Elle n'hésita pas une minute, imaginant Nalyd en difficulté. Ne pouvant venir lui-même, il avait envoyé cet animal sauvage qui était son ami.
Avant de quitter sa chambre, elle se saisit d'un paquet de chewing-gum. Elle décortiqua la gomme à mâcher des papiers qui la protégeaient et s'en enfourna presque une dizaine dans la bouche. Malgré la douleur que ça éveillait sur sa zone douloureuse, là où elle avait pris le coup de poing, elle se mit à mâcher frénétiquement la grosse bouchée molle et sucrée.
Elle avait dans l'idée de s'en servir pour obturer l'objectif de chaque caméra de surveillance qu'elle parviendrait à repérer, afin de les empêcher de suivre sa trace.
Car elle se doutait bien que quelqu'un, quelque part, en ce moment même, s'il l'avait suivie des yeux sur des écrans vidéo, savait qu'elle avait quitté sa cellule et ce qu'elle s'apprêtait à faire.
Elle saisit son sac à dos et se chargea également d'un tabouret de bois qui pourrait lui servir de marchepied pour atteindre les caméras et se précipita enfin à la suite du petit animal farouche.
Elle essayait de n'être vue de personne. Chaque fois qu'elle repérait un petit cercle de verre noir dans un coin de plafond, elle se postait sur le tabouret, arrachait un morceau de chewing-gum de sa bouche pour le coller sur l'œil infernal.
Elle se disait que dès qu'ils s'apercevraient de son manège et qu'ils comprendraient ses intentions, ils enverraient quelqu'un pour la faire cesser et elle guettait ce moment tout en se dirigeant vers une des sorties du château, à la suite de Zerda.
Brusquement un remue-ménage, des cris, des vociférations lui firent comprendre qu'ils étaient à ses trousses.

C’était Prophétie, le chapitre 6 de TANAGA - Saison 2 – Torfed
© Alice Quinn - tous droits réservés – 2016

Rendez-vous mercredi pour le chapitre 7 de la Saison 2 de TANAGA !

J’ai voulu retrouver avec ce roman d’héroïc fantasy la joie de l’écriture de feuilletons, qui m’a toujours fascinée. J’espère que vous partagerez cette passion avec moi.
Dans un premier temps, 2 tomes seront donc ainsi déclinés chapitre par chapitre, gratuitement, en ligne, le temps qu’il faudra, à raison de 2 chapitres par semaine, les mercredis et les samedis, à 10 heures.
Si des fautes, des incohérences ou des coquilles se sont glissées à mon insu dans le texte, je vous serais reconnaissante de m’en informer.
Vous pourrez trouver la saison 1, Les écorcheurs, sur Amazon.fr le 27 juillet 2016
Pour la saison 2, Torfed, ce sera le 15 Aout 2016.
Vos remarques et retours me permettront de corriger ces détails avant la sortie.
Merci de votre aide et participation.

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Illustration couverture par Alex Tuis
Graphisme couverture réalisée par Kouvertures.com

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Je reprends ma lecture après une longue interruption. Dans ce chapitre, la manière de parler de Belissama est étrange et peu digeste. On dirait presque du charabia quelquefois. Ca me sort complètement de l'histoire. Y a-t-il une raison particulière à la faire parler ainsi ? Autrement, l'histoire avance, et comme j'aimerais savoir comment tout cela finit, à bientôt sur le prochain chapitre :-)

Publié le 01 Décembre 2016