Écrivain, je l'ai toujours été, depuis que j'ai appris à former mes 'A' tremblotants et mes 'S' trop bouclés. Romancière, je le suis devenue quelques années plus tard, portée par une passion renouvelée, et enrichie de multiples expériences. Dans ma famille, on connaissait ce penchant, qui me venait droit de ma mère. Férue de belles histoire, je n'étais pas en reste côté imagination. J'inventais des journaux, des périodiques, des pièces de théâtre, des poèmes, des interviews, et des dossiers complets sur telle ou telle enquête fictive, sur tel ou tel monde inventé.
En bref, j'étais une définition ambulante de la-fille-passionnée-de-littérature. Un terreau idéal pour qui souhaite se diriger vers les métiers du littéraire... Mais, parmi toutes les options qui s'offraient à moi, qu'est-ce qui m'a donné l'envie de devenir écrivain public ? Pourquoi m'orienter vers ce travail méconnu, difficile, parfois ingrat ? Et pourquoi décider de mettre mes aptitudes au service des autres ?
On l'appelait autrefois : « le scribe ». Après être passé des sombres méandres de l'obscurantisme à la gloire de la renommée aux époques où son intervention avait le but avoué de combattre l'illettrisme, l'écrivain public est retombé dans l'oubli. S'imagine-t-on ! Qu'il ait porté plume d'oie, calame ou stylet à l'oreille, qu'il ait imprimé l'argile de ses tablettes, noirci papyrus ou vélin, les sociétés du monde ont toujours reconnu en lui l'acteur des communications, intracommunautaires, inter-communautaires, publiques ou privées.
Aujourd'hui qu'il se munit d'un ou deux PC, de scanners et d'imprimantes, de Smartphones et autres tablettes, aujourd'hui qu'il maîtrise les fonctionnalités d'un certain nombre de logiciels informatiques et surfe avec aisance, l'écrivain public n'en est pas moins cet interlocuteur privilégié doté d'un éventail d'aptitudes et de talents complémentaires, qu'il rêve de mettre au service d'autrui. Qu'est-ce donc qui a opéré la métamorphose entre le 'nègre' du XVIIIème siècle, et l'actuel 'ghostwriter' ? Et suffit-il vraiment de maîtriser les notions élémentaires et les autres, plus complexes, qui composent les arcanes d'une langue, pour s'établir écrivain public ?
Une chose est demeurée vraie au fil des siècles : le métier de l'écrivain public est toujours affaire de vocation. C'est ce qui m'a motivée. J'ai soudain pris conscience que, grâce à ma motivation, j'avais de l'or entre les mains, et que je pouvais en faire profiter des personnes qui en auraient besoin. Alors je me suis lancée ! J'étais animée d'un enthousiasme débordant, mais je savais que tout était à construire. C'était il y a à peu près deux ans. La première chose qu'il m'a fallu faire, c'est me renseigner. Profession Écrivain Public, cela faisait-il sens de nos jours ? Je considérais d'ores et déjà cette pratique comme un art. Je n'avais plus qu'à aller voir si d'autres que moi pensaient la même chose.
J'en avais eu l'intuition, mais le résultat de mon enquête me surprit au plus haut point. Non seulement les métiers de la rédaction professionnelle se remettaient-ils au goût du jour depuis quelques années, mais encore existait-il une recrudescence de demandes que peinait à combler l'offre actuelle ! C'était le bon moment.
C'est à ce point que j'ai pris conscience qu'en dépit de mes aptitudes en langue française, je n'aurais pas été à même de mener ce projet à son terme quelques années auparavant. Et pour cause ! Une personne comme moi, qui repartait du bas de l'échelle et avait pour tout soutien son enthousiasme, -et sa famille, bien entendu !-, qui ne pouvait espérer d'appuis et ne devait compter sur aucun financement extérieur, avait tout intérêt à posséder une certaine expérience. Et de l'expérience, j'en avais ! Si je cumulais mes textes écrits, je parvenais aux environs des quatre-mille pages, ce qui faisait de moi une virtuose du clavier et une experte en logiciels divers de traitement de texte. En outre, j'avais déjà accompagné des personnes dans la création de leur entreprise, je connaissais les rouages administratifs nécessaires et j'avais également idée des méthodes de communication. La prochaine étape était la suivante : monter mon dossier.
Ça ne figurerait sûrement pas au dictionnaire, mais pour espérer m'établir écrivain public un jour, il m'a fallu déployer des trésors de créativité et de patience, ne pas compter mes heures, et saupoudrer le tout d'une bonne dose d'audace. Mes premiers interlocuteurs me regardaient bizarrement, je ne saurais dire s'ils étaient animés d'admiration à laquelle se mêlait du doute, ou de suspicion curieuse. De mon côté, grâce au ciel, j'étais organisée. J'ai mené mon étude de marché, accumulé des dizaines et des dizaines de fiches de renseignements divers, réfléchi à l'orientation que je comptais donner à mon activité, et secoué les portes pour obtenir un prêt qui me permette d'investir dans des supports de diffusion publicitaire. Je tâchais également d'entrer en contact avec les bonnes personnes et de créer un réseau de connaissances... En bref, les challenges étaient nombreux, étourdissants, agréables. Mais j'ai l'habitude ! J'ai résolu les problèmes les uns après les autres, et au fil des mois, il s'est avéré que les options que je choisissais étaient les bonnes,. Et pourtant, tout n'était pas gagné d'avance ! Côté Internet, par exemple, il m'a fallu tout apprendre en l'espace de deux ans. Aujourd'hui je ne cours plus, je vole, mais imaginez-vous : trois ans en arrière, je n'avais même jamais reçu, -et encore moins envoyé-, de mail !
'Mettre l'Accent sur vos Projets'. J'avais trouvé mon leitmotiv. Ma vocation, espérée, avérée : aider toutes les personnes qui feraient appel à moi à atteindre leurs objectifs, à donner vie à leurs projets, en accompagnant leur gestion de l'écrit, -écrit sans quoi, de nos jours, rien ne voit publiquement le jour-, ou en l'assumant, tout bonnement. Traduction-Relecture-Écriture-Méthode-Archivage-Secrétariat. T.R.É.M.A.S Entreprise était née. Sur le papier, du moins ! C'est avec l'aide de ma sœur que j'ai pu créer mon logo, puis j'ai monté mon site Internet et conçu mes cartes de visite, mes flyers, mes dépliants et mes affiches en ligne, grâce à des plateformes dédiées. Je voulais absolument tout faire par moi-même. Outre que je n'aurais pas eu les moyens d'avoir recours à des professionnels, je tenais à connaître mon sujet sur le bout des doigts. Et puis, quand on y pense bien, j'avais de la chance ! Chaque tâche accomplie, -et réussie-, accroissait d'autant mon expérience dans mon futur domaine d'activité !
Je dois bien avouer, et je le fais avec reconnaissance, que l'expérience monBestSeller m'a beaucoup apporté. C'est sur le site que j'ai fait mes armes, en apprenant à me confronter non seulement au regard des autres touchant mes écrits, mais encore à leurs réactions lorsque j'abordais les leurs. D'autant que mon projet a sa particularité : c'est à distance, presque exclusivement, que je compte opérer, de façon à toucher le maximum de monde, pour pouvoir contribuer au maximum de projets. La cerise sur le gâteau a rougeoyé quand on m'a proposé de rejoindre l'équipe de la rédaction mBS pour animer la rubrique 'Les Classiques et moi'. Que de belles rencontres j'ai faites, et comme j'ai vite progressé dans mon domaine ! Outre qu'il m'a fallu rédiger des articles précis, respecter des délais, formater des textes et y apporter, quand c'était nécessaire, diverses corrections, j'ai énormément appris en terme de communication. D'une manière ou d'une autre, il faut faire preuve de beaucoup de doigté quand on approche la démarche d'écriture d'une personne. Il y a quelque chose d'intime dans un texte, quelle que soit sa nature. Alors on respecte, autant qu'on espère être respecté, et c'est ça qui est beau.
Parce qu'au final, quelles sont les qualités que l'on attend de découvrir chez le professionnel de la rédaction ? Pour ce qui le concerne, il doit nourrir un grand amour des langues, de la littérature, de la lecture et de l'écriture et, bien évidemment, exceller dans la pratique de l'orthographe, de la grammaire, de la syntaxe et de la typographie. S'il compte vivre de son métier et offrir, à l'heure actuelle, des prestations capables de satisfaire ses partenaires, un esprit d'analyse, une compréhension aiguisée des mécaniques du langage et des faits de société lui seront nécessaires. Ce que j'ai découvert également, c'est qu'un cœur aventureux, beaucoup d'initiative, de la créativité, de la patience et de l'endurance seront autant de qualités qui l'aideront à gagner le bout de ses espérances.
Les demandeurs, de leur côté, voudront découvrir chez lui du professionnalisme, de l'engagement, de la clarté, du tact, aussi. Sans nul doute il lui faudra s'investir personnellement. Il n'est donc pas seulement un expert en écriture ! Posséder des qualités d'écoute et d'empathie lui est indispensable, car les projets qu'on lui proposera de soutenir seront tous différents et soumis à diverses exigences : impératifs concernant les délais, les mises en forme, les modalités de travail.
Au mois de janvier dernier, je suis officiellement devenue Écrivain Public. Au bout des quelques semaines de flottement, j'ai connu mes premières sollicitations, et je l'ai rapidement découvert : mes interlocuteurs ont des origines et des âges très divers, des occupations et des passions variées, des métiers aux opposés les uns des autres, des attentes uniques. Je suis amenée à travailler sur des textes déjà construits, ou bien à concevoir, à créer, à rédiger tout en suivant des prérequis ou des trames spécifiques, mais toujours, je dois œuvrer dans le respect des attentes de mes collaborateurs, et veiller à bien les comprendre. On me sollicite aussi bien pour corriger un manuscrit, pour rédiger des articles de blog, pour assurer la cohérence fond & forme de rapports commerciaux, que pour construire une ligne directrice dans le cadre de démarches de recherche d'emploi, ou pour transcrire, étayer, concevoir des courriers personnels...
En bref, qui pourrait dire que les missions qui me sont confiées ne sont pas passionnantes, toujours gratifiantes ? Sans nul doute il ne me faut pas compter ses heures, rester sur la brèche, toujours inventer, toujours créer, car l'un des plus grands défis à relever sera de se faire connaître, de susciter l'intérêt, de rappeler au public les intérêts de ma vocation. Cela dit, les premières collaborations que j'ai eu le plaisir de connaître ont été fantastiques. J'irais jusqu'à vous confier que chaque nouveau contrat que je signe m'arrache, à son aube, une jolie sueur froide. Serai-je capable de relever tant de défis ? Saurai-je toujours m'adapter, aussi bien comprendre les attentes de mes partenaires que les satisfaire ? Une chose est sûre : je me donne à fond, et j'attends beaucoup. J'ai eu droit à des retours si enthousiastes que je n'en reviens pas, et je me permets de nourrir de grandes espérances. À dire vrai, il m'importe peu de rester dans l'ombre des projets d'autrui. J'irais même plus loin : j'aime terriblement ça ! Je bichonne ces textes, je leur fais peau neuve,
Au final, être Écrivain Public, c'est être artisan des mots ! Je démarre tout juste, mais j'ai accompli ce que je souhaitais. Je travaille par passion et j'aide des personnes, et puis, mon bureau, c'est ma maison. Je vis tout avec les miens. Ma seule contrainte ? Avoir moins de temps, beaucoup moins de temps à consacrer à mes romans ! Alors je me ménage des créneaux, et je me réjouis tout simplement de contribuer à vivre l’écriture. rappeler que l'écriture est encore ce formidable outil de communication, qu'elle restera toujours.
Bruna TOFFALONI, alias Élizabeth M. Aîné-Duroc
Pour me contacter :
Bruna TOFFALONI,
T.R.É.M.A.S Entreprise,
Courriel : tremas.contact@gmail.com
Facebook : https://www.facebook.com/redaction.correction.traduction/
Tél : 06 44 96 44 34
'Avec T.R.É.M.A.S, mettez l'accent sur vos Projets !'
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
C'est drôle. Là où je donne des cours de français à des étrangers, une maison des habitants (annexe de la Mairie) de Grenoble, il y a une écrivain public (euh dit-on une écrivaine publique?). J'ai imaginé une femme écrivant, derrière sa porte fermée, les lettres d'amour que les habitants du quartier, souvent étrangers, n'arrivaient pas à écrire. Renseignement pris, Stéphanie aide à remplir des dossiers administratifs, rédige (à la rigeur) des courriers (mais administratifs de même), envoie des mails à la Préfecture...
Eh oui, écrivain public pour moi c'était écrire des lettres, d'amour ou autres, mais je réalise que décidément, ce métier est tout autre et diablement moderne! Bonne plume à vous!
J'ai lu plusieurs articles qui disent qu'écrivain public est un métier qui commence à revenir en force. Bon courage en tout cas et je vous souhaite de belles aventures humaines.
@Duncan Cartwright
Bonjour Duncan,
Votre message me fait très plaisir ! Cet article a été publié moins de cinq mois après la création de ma petite entreprise - voilà donc deux ans aujourd'hui et je ne m'attendais pas à recevoir d'autres commentaires par ce biais !
Je suis heureuse d'avoir contribué à vous faire découvrir un pan (oublié) de ce métier, l'initiative que vous prenez de vous en ouvrir me touche car les encouragements sont précieux et il se trouve que je prends vos mots pour tels : des encouragements. Plus encore, peut-être, en apprenant que votre carrière au long cours dans la sphère de la télécommunication vous a fourni beaucoup d'expérience sur le sujet... Il me semble comprendre, en effet, les éléments que vous mettez en perspective, les tenants et les aboutissants, l'aspect formel que peuvent - doivent - prendre certains échanges pour toucher au but.
Ainsi donc, je m'attèle à remettre au goût du jour tout en la réinventant, avec toujours plus de plaisir, une activité qui peut, actuellement, rencontrer un franc succès car l'écrit est partout mais il est peu connu. À la condition, je pense, de nourrir un réel intérêt pour les échanges et pour la communication, le métier d'écrivain public a un grand avenir !
En tous les cas, c'est ce que confirme mon expérience. Plus de deux ans de pratique, tant de merveilleuses rencontres ! Des sujets captivants, des partenariats passionnants dont la plupart s'établissent sur le long terme, presque autant d'amitiés développées ou du moins, d'échanges cordiaux. Je ne m'attendais ni à être tant ni si bien sollicitée et la confiance que l'on me fait me coupe le souffle. C'est un moteur formidable et puissant car j'apprends sans cesse, de façon à répondre toujours mieux (je l'espère), à ces attentes, à ces besoins dont on me fait part avec tant d'enthousiasme... ou de difficulté.
Cette chance que j'ai eue de me lancer, comme ça, par conviction, fait aussi que je peux me permettre de donner à mon activité le visage, le caractère souhaités et je dois avouer qu'au quotidien, c'est enrichissant et gratifiant.
Peu de déconvenues mais alors, vraiment vraiment peu ! L'apprentissage des horaires de travail "sur le terrain", le développement des capacités entrepreneuriales, moins de temps pour écrire (!) en mode personnel, quelques impayés... Mais c'est vraiment tout et ces choses provenant d'une part de mon inexpérience et d'autre part faisant partie du projet, elles ne sont rien comparées aux découvertes et aux rebondissements dont vous parlez et que je savoure...
Mais je vois que vous écrivez de votre côté et les thèmes de vos ouvrages me donnent envie de voyager sur ces pages ! Je ne peux rien promettre côté lecture en ce moment - depuis justement que cette activité est créée, je n'ai plus le temps de me dédier à monBestSeller, à qui je dois tant. Cependant, si j'en ai l'occasion, j'irai vous lire avec plaisir.
Pour avoir pris le temps de me faire signe, pour avoir été le fil conducteur qui m'a reconduite vers ce site, je vous remercie chaleureusement !
Je vous souhaite une excellente continuation, beaucoup de belles rencontres, de belles choses lues... et de belles choses écrites.
Bien à vous,
Bruna.
@Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC,
Bonjour,
J'avais longtemps pensé qu'un écrivain public se contentait d'aider gratuitement les autres à rédiger des lettres à adresser, en général, aux administrations, notaires et avocats. En consultant la définition du dictionnaire, effectivement, le champs d'action est plus large. Vous en avez fait votre profession en fondant votre propre société. J'en suis surpris dans le bon sens du terme. Ça me fait penser à un reportage télévisé qui montrait que des consultants devaient apprendre la manière de rédiger des courriels corrects en français à des managers francophones ! Ayant travaillé 38 ans au sein d'une entreprise de télécommunication, j'ai dû constater qu'on faisait le tour du monde en 80 mots. Pas un de plus. Dans ce domaine, il était préférable de rédiger une sorte de bon de commande décrivant ce qui était attendu de la part d'un autre service plutôt que de rédiger des phrases qui amenaient inévitablement des incompréhensions, malentendus et qui débouchaient sur des échanges hallucinants de courriels de plus en plus virulents. En tout cas, chapeau pour votre initiative qui doit vous apporter des satisfactions mais aussi pas mal de rebondissements.
Avec toute ma sympathie,
DC,
@Michel CANAL, mon cher Michel, permettez-moi de recourir à une interjection vieillotte : 'Fichtre !' !, quel témoignage que le vôtre ! Je dois vous l'avouer : je vous ai lu et je ne savais plus trop où me mettre ! J'ignore quel impact a cette tribune à l'extérieur, mais je suis si heureuse d'y retrouver tous mes amis, ceux que j'ai déjà croisés sur mBS, ceux qui m'ont toujours encouragée. Vos félicitations et votre engouement me touchent énormément, plus peut-être que vous ne pouvez l'imaginer car, dans toutes mes démarches, -ma famille chérie exclue-, j'ai cheminé très seule... Aujourd'hui je sentirai "derrière" moi, à chaque nouveau challenge qui se présentera, votre ombre bienveillante, et cela m'encouragera.
Je serai ravie de vous croiser à nouveau, -sur le site ou ailleurs-. D'ailleurs, j'avais depuis longtemps remarqué la qualité de chacune de vos interventions, ici même sur mBS, et je crois que vous auriez été un formidable Écrivain Public, j'en suis même certaine...
Merci pour tout, cher Michel, sincèrement.
Élizabeth-Bruna.
@Ivan Zimmermann, mon cher Ivan ! Je suis toute contente de vous retrouver ! C'est une voix amie qui me parle quand vous m'écrivez ;-), et votre témoignage, évidemment, me touche énormément. Figurez-vous que vos encouragements de la première heure ont été très importants pour moi, et je m'efforce toujours de suivre vos conseils ! J'ai hissé la grand-voile, c'est bien vrai, et je dois vous avouer que j'espère vous croiser encore sur le fil de cette croisière...
Merci pour tout !
Bruna.
P.S. : j'ai remarqué que vos écrits font de grands bonds sur le site en ce moment. J'en suis fière et vous dis chaleureusement bravo !
@Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC,
Heureux de vous retrouver, pouvant vous appeler Bruna, bien que Elizabeth soit aussi facile à prononcer et à écrire sans le pseudo complet. J'ai adoré votre article, le plus complet que j'aie jamais trouvé sur ce métier-passion qui vous va si bien. J'ai aussi visité votre site : admirable, bien fait, bien structuré, et moi qui suis perfectionniste (jusqu'à en être chiant selon Céline VAY qui a pu me pratiquer lors de nos échanges durant plusieurs semaines), j'avoue avoir été séduit... chapeau bas, madame !
Pourquoi ai-je tant apprécié votre article, Elizabeth / Bruna ? Il y a déjà quelques années, lorsque j'ai pris ma retraite officielle (encore assez jeune compte tenu de mes activités), coopté pour m'investir dans des missions d'audits, de rédaction de mémentos d'organisation et de fonctionnement, de cahiers de clauses particulières pour des marchés d'externalisation, puis lorsque je l'ai prise vraiment 8 ans plus tard à un âge normal, j'avais envisagé d'exercer ce métier en raison de l'expérience acquise sous le sceau de la qualité et de l'exigence pour lesquelles j'avais été formaté. J'ai continué d'écrire, mais pas dans le cadre de ce métier. En vous lisant, dans cet article et à travers toutes vos interventions dans diverses rubriques, je mesure combien j'ai bien fait de rester un scribe (le terme me convient, écrivaillon aussi). Le peu que j'écris et le plaisir de lire les autres suffit à mon bonheur.
Quelle bonne idée avez-vous eue de nous faire partager ce métier de vocation et de passion, tourné actuellement vers une population qui a évoluée : il y a moins d'analphabètes en demande et beaucoup de personnes capables mais n'ayant plus le temps ou le courage de se plonger dans une réglementation toujours plus complexe, pour lesquelles l'écrivain public est la planche de salut.
Avec toute ma sympathie et mon admiration pour tout ce que vous nous apportez sur monBestSeller. Michel
Je peux pas m'en empêcher....Vous me faites rire @Yannick A. R. FRADIN avec vos histoires de pierres, d'autant qu'elle s'appelle DUROC notre écrivaine publique!!! :))
Bon, c'était juste en passant. J'espère que vous ne m'en voudrez pas ... amicalement, ChA
@lamish, Ouh là là, ma chère Lamish ! Alors déjà, je suis très, très heureuse de vous retrouver. Il y avait si longtemps que je ne vous avais plus "vue" sur le site, que je me demandais si nous nous rencontrerions à nouveau ! Ensuite, -que cela soit dit !-; vous avez ce "petit" quelque chose de spécial qui, chaque fois que vous écrivez, (et que je lis ce que vous écrivez ;-) !), vient me toucher au cœur tout directement, hop !, comme ça.
Encore une fois vous m'avez parfaitement comprise, je le sens, et puis vos encouragements sont tellement sincères ! Je vais précieusement les garder avec moi, sur ma route, où ils diffuseront toute leur vertu.
Quant à mon nom, voici la petite histoire. De une, j'ai la chance de préférer encore mon véritable nom (Bruna Toffaloni), à mon pseudonyme. Je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde ! Cela dit, au moment où je me suis inscrite sur mBS, je ne connaissais que très peu Internet, et j'espérais, en choisissant un nom de plume, préserver un certain anonymat. Ce qui prête vraiment à rire aujourd'hui, je trouve !, que mon vrai nom est placardé partout sur cette belle tribune !!! Il n'en reste pas moins que "Élizabeth M. AÎNÉ-DUROC" est toujours aussi pénible à orthographier. Si j'avais su qu'il en serait ainsi, je me serais arrangée autrement, bien que ce nom ait été choisi d'après des inclinations très particulières (c'est une longue histoire...). Cela dit, avec ce que vous me dites aujourd'hui ("Tu as le dernier 'Toffaloni' ?"!!!), je me pose à bon droit des questions, chère Lamish !, et en plus, cette charmante remarque a eu le mérite de faire battre mon cœur à l'idée qu'un jour, peut-être, mes écrits... Et il y a longtemps que je n'avais plus ressenti ça. En bref, un sans-faute, Chère Amie !
Recevez mon amical et chaleureux clin d’œil de complicité.
Bruna. (Je n'allais tout de même pas signer 'Élizabeth' !).
@Yannick A. R. FRADIN, Bonjour Yannick ! Un petit mot pour vous dire que le caractère constructif de votre témoignage encourageant ne m'a pas échappé ! J'ai trouvé cela très intéressant que, tout en reconnaissant d'un côté la valeur d'une expérience déjà formée, vous vous projetiez à imaginer mon parcours sur quelques années. Vous êtes le tout premier à le faire : cela me touche et m'encourage, d'autant plus que, désormais, j'espère avoir beaucoup de belles choses à dire d'ici à trois ou quatre ans, pour vous donner raison ! Merci d'avoir pris le temps de m'écrire, bien sincèrement,
Élizabeth / Bruna.
@chathymi, Chère Chathymi, je suis heureuse de vous retrouver ici ! L'émotion dont vous me faites part me touche beaucoup, parce qu'elle prouve votre implication, et vos mots sont autant d'encouragements qui éclairent déjà ma route... J'ai beaucoup de chance ! C'est avec grand plaisir que j'ai témoigné de cette aventure, et les échos que ce récit suscite sont plus enthousiastes encore que je ne l'espérais. C'est de bon augure, et vous avez raison : comme ceci comme pour le reste, je resterai en veille, prête à toute remise en question, à l'affût de toute amélioration ! Par ailleurs, c'est avec joie que j'envisagerai de retravailler avec vous si l'occasion s'en présentait ( ;-) Maupassant !).
Je vous dis à très bientôt, et vous souhaite, de votre côté, plein de réussites et une excellente continuation,
Amicalement,
Élizabeth / Bruna.
Bonjour @Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC / Bruna et merci pour cet article partage d'expérience. Je vous souhaite une belle et longue carrière d'écrivain public. Je ne doute pas un instant qu'il doit s'agir d'un métier passionnant. Si vous l'exercez de manière officielle depuis seulement quelques mois, tout le travail et toute l'expérience accumulés en amont ont été autant de pierres pour poser de bonnes fondations, et chaque contrat est désormais une pierre pour poursuivre la construction de l'édifice. Il faudra nous montrer à quoi ressemblera tout cela dans quelques années :-)
Chère Elizabeth/Bruna. J'ai lu avec beaucoup d'attention votre petit exposé. Et je dois le dire, un peu d'émotion. Oui, cela me fait toujours ça, l'annonce de la naissance d'un bébé. Et puis quoi, comme disait ma nourrice "t'es pas tombée du ciel! Pendant des mois et des mois tu as pris le temps de bien te préparer, enfin, en juin, tu t'es fait des bouclettes. C'était toi!". Vous non plus, vous n'êtes donc pas tombée du ciel! vous étiez même "vachement" préparée. J'avais bien senti, avec Maupassant que vous étiez du genre "organisée". J'apprécie, car pour ma part je suis plutôt instinctive et spontanée. Cela peut faire de bonnes équipes ces associations là. Je souhaite donc longue vie à votre petite entreprise. Et doutez, doutez, c'est ce qui fait que le travail est bien fait. Avec toute ma sympathie @ Élizabeth M.AÎNÉ-DUROC . Cha
C'est très chaleureusement que je tiens à remercier monBestSeller pour m'avoir offert l'occasion de faire découvrir mon métier et ma passion avec tant de largesse. Une si belle tribune, c'est presque trop ! Merci à toute l'équipe, et merci à tous les Lectrices et les Lecteurs !
Amicalement,
Élizabeth (Bruna).