Des nouvelles de couleurs différentes et aux thèmes variés. Seul le principe de la chute parvient à les unir. Le style des unes est quelques fois déroutant, le contenu des autres parait ésotérique: Il faut avoir un certain esprit de finesse et posséder un esprit de géométrie pour élucider les mystères qui les entourent On a quand même du plaisir à découvrir l'univers clair d'auteurs non dénués de talent, qui donnent forme et vie, en quelques lignes à leurs personnages et à leurs paysages. Avec des aspects selon les goûts et les penchants littéraires de chacun. Il y a ce qui enchante. Et il y a ce qui déchante. Des instants de détente, de découverte, de connaissance et de culture-surprise nous attendent et nous font tomber dans les "pièges" savamment tendus sous nos pas.

Le style est beau, séduisant et le vocabulaire riche et ondoyant. Mais l'histoire est un peu ésotérique et on a de la peine à comprendre le pourquoi et le comment des choses, le rôle exact des personnages de ce roman. Elisabeth est la fille d'Hélène. Mais est-ce que cette dernière est toujours vivante où bien n'est-elle qu'une abstraction qui permet à l'auteur de formuler son texte, avec émotion et talent ? Où est vraiment la folie ? A moins que la mort du père...

C'est l'histoire d'une femme trompée dans une société peu regardante sur les infidélités des uns et des autres. Mais pourquoi ce n'est que devant le mur des lamentations qu'on peut retrouver la sérénité. On peut très bien retrouver le bruit que fait le silence dans les solitudes sahariennes. Le style est très bien et la construction du texte riche et dense. Mais la fin nous laisse sur notre faim.