Dieu est notre berger et nous sommes son troupeau.
Mais au final, un berger, s’il a un troupeau, c’est pour quelle raison ? Pour exploiter sa laine et s’en faire des vêtements ; pour lui tirer le lait et en faire du fromage dont il se nourrira. Et quand ses brebis seront grasses et dodues, il les mènera à l’abattoir pour s’en nourrir. Et de sa peau il en fera du cuir pour se confectionner des chaussures confortables.
Nous ne serions donc que de la viande, de la laine et du lait. Et si notre Dieu nous aime, ce n’est peut-être que pour ces bienfaits-là ? Et si nous lui rendons grâce, c’est peut-être que nous ignorons notre funeste destin et notre fin au bout d’une broche pour un succulent méchoui.
Et si Dieu n’était pas bon. Et si son but était tout autre.
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C’est un sujet pas banal, que vous traitez avec une certaine originalité, mais qui a le défaut pour moi de tomber dans le travers si fréquent au genre sf de descriptions de l’environnement interminables et de trop rares dialogues qui ne font pas avancer le récit. C’est dommage, vous avez un sujet, le sens de l’intrigue, mais cela manque d’une qualité essentielle à mes yeux, vouloir savoir ce qu’il se passe à la page d’après. Je ne sais pas si ce commentaire a le moindre intérêt, j’espère pour vous qu’il sera vite contredit par d’autres lecteurs.