Ce recueil pourrait être l’histoire de beaucoup, cette vie détruite, puis cachée, est le résultat d’une double peine engendrée par l’hypocrisie d'une famille et de la société. Elle met en évidence les dégâts générés par une doctrine sociétale aveugle, ainsi qu'une omerta familiale précieusement entretenue.
Le contexte : année 1964, famille très nombreuses et très catholiques (7 à 10 enfants est courant dans la généalogie) relâchement des mœurs (mai 68 approche) plein emploi. La face cachée du miroir, montre l’inceste familiale omniprésente. Comment se reconstruire ? Face au mutisme des familles ! c’est le courageux parcours que Bertrand nous décrit, des dizaines d’années passé à éviter les embuches : l’alcoolisme, la drogue, les mauvaises fréquentations, l’image d’un père qu’il recherche.
Ce livre est noté par
@Palamède, @Johanelle,
Merci pour vos commentaires et vos encouragements.
Sans doute la blessure est encore si vive malgré les années, que votre texte est haché, on sent les cicatrices pas fermées. Evidemment lire la souffrance n’est jamais facile. Il faut essayer de comprendre, et surtout d’espérer que l’exercice de l’écriture ait été le remède, en tout cas un remède. C’est ce que je vous souhaite, mais d’évidence, vous en avez sous le pied pour continuer à vaincre.
Que c'est éprouvant de revendiquer une innocence volée !!!! Comme vous l'avez si bien précisé, il ne s'agit pas de "délit" mais de "crime" et ce n'est que maintenant que cela commence à être perçu.
Vous vous en êtes sorti et les nouveaux combats à mener, vous allez les gagner.
@stanislawa
Merci pour vos encouragements et le temps consacré à me lire.
J'ai bon espoir pour le futur. C'est tout le mal que je vous souhaite.
Cordialement,
Bertrand.
Votre courageux témoignage exprime un mal être profond que je comprends non pas pour avoir subi la même chose mais pour avoir été dominée pendant 50 ans. La vie n'est plus qu'un chaos et un combat acharné pour reprendre face humaine. Je vous souhaite bon courage et de vous reconstruire.