La pensée pessimiste a fait son temps. Le cynisme qui s'empêche d'y croire aussi. Des textes courts qui ne suivent pas mais qui ont pour fil rouge le retour d'une naïveté éclairée et des sentiments simples.
Voilà mes critères personnels pour estimer qu’un texte soit de la poésie ou non - je précise personnel - :
1. Etant un peu réactionnaire, le texte doit être écrit en vers, pas en prose. La prose ce n’est ni plus ni moins que de la prose et c’est à classer quelque part ailleurs, ce qui n’empêche pas que la prose peut avoir certains aspects poétiques (néanmoins je préfère garder une frontière assez franche).
2. Le texte dois comporter une certain rythme, un certain tempo. Cette règle découle de la première à savoir que par la versification, l’auteur crée ce rythme et par-delà crée un fondement musical au texte. Les vers ne doivent pas être tous de la même longueur. Une structure doit se dégager et créer le tempo.
3. Les jeux de mots, les jeux de sons (par exemple des calembours), les figures de style (en particulier les métaphores filées), le champ lexical sont pour moi des outils poétiques qui donnent cette couleur musicale, cette mélodie au texte.
4. Les rimes sont un plus, bien que non obligatoires. Elles peuvent être plates, croisées ou embrassées (j’ai tendance à utiliser les deux dernières nommées). Elles découlent de la règle numéro 3 et ajoutent de la musique au texte composé.
5. Les émotions que le texte doit créer. C’est le plus difficile à obtenir, car plus vous travaillez un texte au niveau des rimes, des sons, des mots et moins il y a de spontanéité et d’émotions. D’où l’importance d’utiliser les mots justes, et juste les mots qu’il faut.
Prenant toutes ces règles énoncées, je ne peux que me rapprocher du commentaire de JP LAURIER. Je classerai par exemple votre texte plutôt dans témoignage – Expériences.
Encore une fois c’est un avis personnel.
Les premières pages étaient plates d’émotions et ne m’ont pas faciliter ma lecture. La première esquisse de sourire est apparue lorsque vous avez jouer sur les mots - assez facilement - avec la chanson Déjeuner en Paix de Stéphane Eicher.
Ca s’est un peu amélioré sur les pages suivantes, car je pense que vous avez attrapé un peu d’inspiration.
Néanmoins, et là ca me posait problème à chaque fois, ne pas écrire « ne » dans une phrase négative m’a rendue cette lecture très difficile à terminer. Je pense que c’est votre façon d’écrire et de parler dans la vie de tous les jours, et du coup ça rend ce texte authentique, ce sont vos mots et si vous avez envie d’écrire ainsi, c’est votre choix et tant pis pour moi.
Je m’abstiens de donner des étoiles, car estimant que votre texte n’est pas de la poésie, je ne peux pas l’évaluer comme il se doit.
Pas facile de savoir lire des pensées comme les votres. Il faut s’assoir sur ses acquis, oublier ses certitudes, s’arrêter à chaque phrase pour essayer de percevoir ce qu’elle contient. Non, pas facile, mais riche.
Ce livre est noté par
Bonjour Karim Bk,
Voilà mes critères personnels pour estimer qu’un texte soit de la poésie ou non - je précise personnel - :
1. Etant un peu réactionnaire, le texte doit être écrit en vers, pas en prose. La prose ce n’est ni plus ni moins que de la prose et c’est à classer quelque part ailleurs, ce qui n’empêche pas que la prose peut avoir certains aspects poétiques (néanmoins je préfère garder une frontière assez franche).
2. Le texte dois comporter une certain rythme, un certain tempo. Cette règle découle de la première à savoir que par la versification, l’auteur crée ce rythme et par-delà crée un fondement musical au texte. Les vers ne doivent pas être tous de la même longueur. Une structure doit se dégager et créer le tempo.
3. Les jeux de mots, les jeux de sons (par exemple des calembours), les figures de style (en particulier les métaphores filées), le champ lexical sont pour moi des outils poétiques qui donnent cette couleur musicale, cette mélodie au texte.
4. Les rimes sont un plus, bien que non obligatoires. Elles peuvent être plates, croisées ou embrassées (j’ai tendance à utiliser les deux dernières nommées). Elles découlent de la règle numéro 3 et ajoutent de la musique au texte composé.
5. Les émotions que le texte doit créer. C’est le plus difficile à obtenir, car plus vous travaillez un texte au niveau des rimes, des sons, des mots et moins il y a de spontanéité et d’émotions. D’où l’importance d’utiliser les mots justes, et juste les mots qu’il faut.
Prenant toutes ces règles énoncées, je ne peux que me rapprocher du commentaire de JP LAURIER. Je classerai par exemple votre texte plutôt dans témoignage – Expériences.
Encore une fois c’est un avis personnel.
Les premières pages étaient plates d’émotions et ne m’ont pas faciliter ma lecture. La première esquisse de sourire est apparue lorsque vous avez jouer sur les mots - assez facilement - avec la chanson Déjeuner en Paix de Stéphane Eicher.
Ca s’est un peu amélioré sur les pages suivantes, car je pense que vous avez attrapé un peu d’inspiration.
Néanmoins, et là ca me posait problème à chaque fois, ne pas écrire « ne » dans une phrase négative m’a rendue cette lecture très difficile à terminer. Je pense que c’est votre façon d’écrire et de parler dans la vie de tous les jours, et du coup ça rend ce texte authentique, ce sont vos mots et si vous avez envie d’écrire ainsi, c’est votre choix et tant pis pour moi.
Je m’abstiens de donner des étoiles, car estimant que votre texte n’est pas de la poésie, je ne peux pas l’évaluer comme il se doit.
Bien à vous,
Alexandre Majorczyk.
@Julien Marsan Votre remarque est très intéressante et me donne à réfléchir. Je vous remercie d’avoir pris le temps et fait l’effort de cette lecture.
Pas facile de savoir lire des pensées comme les votres. Il faut s’assoir sur ses acquis, oublier ses certitudes, s’arrêter à chaque phrase pour essayer de percevoir ce qu’elle contient. Non, pas facile, mais riche.
Merci beaucoup @Zoé Florent.