Les Virevoltants. Ils sortent de terre, poussent puis sèchent au soleil et un jour se détachent, espérant accéder ainsi à leur liberté. Mais c’est le vent qui les entraine, lui qui dessine leur trajectoire, au hasard de ses seules humeurs. Ils roulent, s’élèvent, se croisent, se percutent parfois ou se précipitent vers d’autres cieux ; ils dansent et s’envolent sans parvenir à rien maitriser, surtout pas leur destinée. Un conseiller Pôle Emploi, un grand bourgeois, un réfugié somalien, un prêtre, un patron de bistrot, une commissaire de police, deux jeunes extrémistes, un médecin, un enfant perdu, une avocate : autant de personnages que la vie emporte et plaque dans un tableau dont ce roman compose la mosaïque. Une simple comédie humaine, en quelque sorte.
Ce livre est noté par
@Julien Marsan
Merci Julien pour votre commentaire.
Pourquo ? me demandez-vous. Je serais tenté de vous répondre "pourquoi pas ?". Au delà des portraits (pas si caricaturaux que cela, en fait. J'ai, dans ma propre vie, rencontré pas mal de personnes qui ressemblaient à mes personnages), j'ai voulu indiquer que, malgré l'importance du hasard et des accidents qui égrennent notre trajectoire et peuvent déterminer notre existence, il est difficile de s'extraire d'un destin que notre appartenance (sociale ou culturelle) aura en grande partie pré-écrit. C'est, finalement, un livre sur la banalité du genre humain, chacun cherchant à "s'en sortir" (y compris désespérément) avec ses propres armes, comme le fait n'importe quel autre être vivant (animal ou plante).
Mais pour moi, écrire est avant tout se laisser guider par l'assemblage des mots et le rythme des phrases. j'ai tenté ici, maladroitement sans doute, de le faire. Votre avis m'intéresse aussi sur ce point.
La version du roman que vous avez eu l'amabilité de lire n'est pas la toute dernière. Le livre paraîtra bientôt en librairie.
Cordialement
Evidemment les portraits sont dessinés avec l’essentiel, la description, et l’anecdote qui les rend intéressants et perçus. Mais je n’ai pas compris ce qui avait dicté votre choix de comédie humaine, pourquoi ceux-là, le lien entre eux, au-delà du vent qui souffle ? Ce ne peut pas être seulement la caricature de chacun de leur portrait ?