Valentin Lamoureux, la belle quarantaine enseigne la littérature et donne des cours de théâtre au lycée Montaigne à Paris.
Il fait la connaissance d'Aurore, une de ses élèves de terminale qui va tout bouleverser.
Leur histoire peu probable a t'elle une chance ?
Ce livre est noté par
Pas de soucis, je vous souhaite beaucoup de lecteurs.
@kroussar
Bonjour,
Merci pour votre précieuse aide.
Bien à vous.
@SOPHIE RICHARD
Chère Madame, je suis d'ordinaire une personne d'un caractère plutôt amène, mais cela ne veut pas dire qu'on peut me piétiner trop longtemps et impunément la mappemonde. En effet, ma mansuétude, que j'ai héritée d'une vieille tante morte sans enfant (elle se prénommait Ursula et officiait comme dame pipi à l'Hyperbole, cette brasserie célèbre pour avoir accueilli les afters de nombreux artistes de la scène parisienne), connaît quelques limites, et vous dépassez vilainement, quoique euphoriquement, l'une d'entre elles en affublant votre professeur de littérature et de philosophie d'une orthographe et d'une grammaire de galapiats. Cela a pour conséquence fâcheuse de le rendre si peu crédible que, dans la réalité, on lui interdirait l'entrée de son lycée. Je sais bien que les pédagogistes de toute obédience ont fait tout leur possible pour saloper l'instruction de nos enfants, mais je ne sache pas qu'ils soient allés dans leur délire jusqu'à conseiller de recruter les professeurs parmi les illettrés. J'en ai connu quelques-uns lorsque j'exerçais la profession de majorette au sein de l'Education nationale, et, si nombre d'entre eux auraient été incapables de reconnaître un tenrec zébré venu frapper à la porte de leur classe (c'est un simple exemple ; ne faites pas une fixation sur le tenrec zébré), la plupart connaissaient sur le bout des doigts l'accord du féminin et celui du pluriel. Brèfle, il serait judicieux, me semble-t-il, de revoir votre copie, copie qui, en l'état, relève de l'attentat terroriste contre la langue française.
J'ai bien l'honneur de vous saluer.