TOUT EST VRAI, récits d'exil

289 pages de Emmanuelle de Verdilhac
TOUT EST VRAI, récits d'exil Emmanuelle de Verdilhac
Synopsis

Du thriller à la success story, ces cinq récits d'exil nous font découvrir cinq personnalités hors du commun mais qui ont connu les mêmes vicissitudes que des millions d'inconnus.
Pedro, le Mexicain, a lutté pendant 30 ans contre tous les trafics risquant sa vie, il a dû fuir mafias et collègues corrompus. Liliana, la Rom, après avoir vécu misère et ostracisme, devient la première femme rom en France à prendre des responsabilités politiques. Arba et Gibril, darfouri, ont fui les exactions commises par le gouvernement soudanais pour se reconstruire une vie en France. Quant à Thandar, la Birmane, après des études d'hôtellerie en France, elle a fondé huit hôtels, deux écoles avant d'être poursuivie par le junte qui a essayé 3 fois de l'arrêter. Elle a fuit à travers la jungle.

Publié le 03 Mars 2024

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12 commentaires , 4 notes
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@Zoé Florent, merci pour votre lecture attentive de TOUT EST VRAI. Vous avez raison de faire le rapprochement avec les extrêmes-droites qui instrumentalisent les malheureux poussés à fuir leur chez-eux pour faire peur aux braves gens et s'en servir comme arme politique. Honte à eux, qui oublient que certains de leurs parents ou grands-parents ont été heureux de trouver refuge en Amérique ou ailleurs lors de la seconde guerre mondiale.
Comme je le disais à un autre lecteur, si vous souhaitez avoir des nouvelles de ces protagonistes, dites-le moi, je suis toujours très ne relation de Gibril, Pedro et Liliana. Tandar m'envoie des messages de paix de Thaïlande régulièrement, nous espérons tous que la junte birmane va bientôt céder.
Bien à vous.

Publié le 28 Avril 2024
5
Bonjour @Emmanuelle de Verdilhac. J’ai consacré une fin de soirée à chacun des protagonistes de votre témoignage, afin de mieux m’imprégner de leurs incroyables parcours et leur accorder le temps de réflexion qu’ils m’ont individuellement inspiré. /// « On ne peut plus dire qu'on ne sait pas ce qu'il se passe », écrivez-vous très justement. Pour autant, nombre de nos congénères préfèrent l’ignorer. Sentiment d’impuissance ou (et) de culpabilité ? Manque de courage, égocentrisme ou (et) simple absence d’affect, d’empathie ? Pourtant, comme vous le soulignez, un semblant “d’éveil” s’est produit lorsqu’il s’est agi d’accueillir les Ukrainiens, alors ?… Enfin, je dirais que le pire est évité tant qu’en majorité, on ne fait que rester sourd et inerte, mais constater que l’on flirte majoritairement, dans nos pays démocratiques, avec les partis politiques de l’extrême, revêt un caractère beaucoup plus inquiétant à mes yeux. /// "Le totalitarisme est un système fondé sur la peur, la terreur et la violence...la peur est insidieuse. On s'adapte facilement et souvent inconsciemment à la peur comme mode de vie, mode d'être. La peur est une habitude", témoignait Aung San Suu Kyi, alors comment ne pas redouter le pire lorsque, dans un pays libre, les opinions se radicalisent ? /// Tous les parcours de vos héros m’ont profondément touchée. Le courage et la détermination d’Arba et Gibril, les Darfouri, m’ont épatée. J’ai beaucoup appris de celui de Liliana, la Rom, hébétée par le caractère récent de certains drames totalement passés sous silence, tant ce qui entoure cette communauté est peu médiatisé. Quant à Thandar, la Birmane, et Pedro, le Mexicain, comment ne pas les saluer ? Comment ne pas tous les saluer pour avoir su dépasser leurs peurs ? /// "J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre", Nelson Mandela /// Merci pour ce passionnant, cet émouvant, ce courageux partage (oui, courageux d’écrire sur ces sujets sans pratiquer la langue de bois... et trop rare ;-) !). Bonne continuation. Amicalement, Michèle
Publié le 28 Avril 2024

@MarinB . Merci pour ce commentaire pertinent. Effectivement, si tous ces exilés fuient une vie qui devient impossible chez eux, ce n’est jamais de gaité de cœur et toujours un déchirement. On l'oublie trop souvent, surtout quand on leur aire vivre ce qu'ils endurent en essayant de venir et une fois arrivés.

Publié le 22 Avril 2024
5
Très beau témoignage qui nous fait saisir avec émotion toute la nuance qu'il existe entre l'évasion et l'exil. Bravo !
Publié le 22 Avril 2024

@kathL, merci pour votre commentaire. Sachez que l'histoire de Pedro, dont je n'ai raconté qu'une infime partie, fait l'objet d'un documentaire d'un ami cinéaste Chilien. par ailleurs, je peux vous donner des nouvelles de tous les protagonistes si vous le souhaitez...
A bientôt !

Publié le 12 Avril 2024

Evidemment que lire ces témoignages est poignant. Et que votre démarche est incroyable. Plus qu’un éditeur, c’est un journaliste qu’il faudrait pour prendre le relais et raconter ces destins, et révéler ces vérités, et changer les idées toutes faites, et parfois fausses.

Publié le 12 Avril 2024

@janmarie. Merci pour cette reconnaissance. Comme tu l'écris, bien que ces récits datent de deux ou trois ans maintenant, il sont toujours d'actualité. On ne parle plus du Soudan, mais c’est toujours la guerre là-bas. On ne parle pas de la Birmanie, mais c’est un carnage qui sévit sans que la communauté internationale sans n'émeuve. Quant aux Roms, ils sont de plus ne plus discriminés, et là aussi, dans le silence absolu.

Publié le 03 Avril 2024

Hélas tout est vrai. Ces témoignages dévoilent une face cachée de l'exil trop peu connue. A lire, à relire, à partager. Sujets brûlants d'humanité et d'actualité. Merci Emmanuelle de nous le rappeler. JMarie

Publié le 03 Avril 2024

@Victor Montrieux : Merci Victor, on en parle quand vous voulez. Je peux aussi vous faire rencontrer certaines de ces personnes si vous êtes à Paris .

Publié le 27 Mars 2024

@feancoise Litou : merci de ce commentaire, Françoise. Je voudrais tellement que l'on comprenne que si les migrants sont obligés de quitter famille, amis, patrie, ce n'est pas uniquement pour prendre "nos" allocations, mais parce qu'ils ne peuvent plus faire autrement; c'est un déchirement pour eux et souvent une aubaine pour nous.

Publié le 27 Mars 2024
4
Pedro Lilliana Arba Gibril Thandar ont fui leur pays pour survivre. Emmanuelle de Verdilhac nous fait partager avec justesse et humanité ces itinéraires vers la reconstruction, difficile et courageuse. Merci. Francoise
Publié le 26 Mars 2024

Travaillant dans le domaine de l'asile, ces témoignages me paraissent fondamentaux et je vous remercie de les partager. Je vais les lire avec beaucoup d'intérêt.

Publié le 13 Mars 2024

Merci @Emmanuelle pour ce livre/roman/témoignages. Des récits de parcours de vie très difficiles, traumatisants, qui nous font rencontrer par la magie de l'écriture des personnes incroyablement formidables. Et tellement courageuses.
Un livre qui se lit comme un page-turner.
Passionnant d'histoire en histoire.
A lire de toute urgence si vous êtes sensibles aux droits de l'homme et à la littérature.

Publié le 08 Mars 2024

@Merci Astor. Oui, je pense que les vies de ces personnes extraordinaires méritent d'être connues car elles sont exemplaires.

Publié le 05 Mars 2024

Des parcours de vie tragiques, des récits émouvants portés par une plume vibrante qui met en lumière les souffrances et les difficultés rencontrées par les migrants. Des témoignages bouleversants à ne pas manquer.

Publié le 04 Mars 2024
5
J'ai appris beaucoup de choses dans ces récits émouvants et qu'on a du mal à croire réels mais malheureusement TOUT EST VRAI ! Merci à Emmanuelle pour son engagement, son travail remarquable, ses recherches preciseset son style palpitant...
Publié le 03 Mars 2024