La Belle Porte

314 pages de Anne-Marie Désert
La Belle Porte Anne-Marie Désert
Synopsis

Ceci est le roman d’un changement de sexe… mental.
Imaginons un bateau. Je l'appellerai "La Belle Porte".
De voyage en voyage, La Belle Porte trace sa route dans l’arbre transparent de la mer, en fuite devant Léviathan, le monstre marin, qui nage et qui vole, baleine, requin, dragon, crocodile transgenre et transnombre, sous la voûte d’arc-en-ciel.
La Belle Porte était, à ce qu’on croit, la porte orientale du Temple de Jérusalem. "La Belle Porte", c’est le nom que j’ai donné à ce bateau. Voici son journal de bord, où surnagent les épaves de ses naufrages, les butins de ses abordages, mais aussi les cadeaux du ciel…
Sur papier chez Atramenta, 294 pages, 11,90 euros.

Publié le 12 Juillet 2013

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5 commentaires
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Voici un être jeune, aussi profondément fille que garçon... Ses errances, ses rencontres, Anne-Marie nous les livre, sur un fond de désespoir qui est toujours - au sens d'aujourd'hui encore, sans faillir - ouvert au monde. Eugénie Steyert
Publié le 21 Juillet 2013
Enfin, dernière page lue. Une merveille que ce livre total... ou du moins qui y tend... Voilà un livre qui réalise un de mes vieux rêves : mêler récits et poésies... Voilà un livre indescriptible, si ce n'est en dire la langue extraordinaire d'inventions, de suggestions, de manifestations fulgurantes... Voilà un livre qu'on peut aussi bien lire du début à la fin que l'inverse, ou bien encore autrement... Voilà un livre magnifique par excellence... Voilà un livre qui nous livre un portrait de femme dont on se souvient maintenant comme s'il était celui d'une amie chère : Ellie... Voilà un livre qui vit toute la vie d'une jeune fille au seuil de la vie... Un bémol, peut-être : la dernière partie. Pas suffisamment distancée, à mon sens... Hervé Léonard Marie
Publié le 20 Juillet 2013
Comme je devais me perdre quatre jours, solitaire, en pleine campagne et coupé du net, j'avais emporté "La Belle Porte" dans mon sac. redécouvrir l'oeuvre sur papier, c'est quelque chose de superbe. Une deuxième lecture s'imposait, il y a tellement de pistes et de parfums différents dans ce livre... C'est écrit, c'est un régal. Merci Anne-Marie. Bernard Hananel
Publié le 20 Juillet 2013
Le poème liminaire est captivant, une histoire fantastique qui fait son office de mise dans l'ambiance. Il a aussi le mérite de me traduire « La Belle Porte ». « Reste là, car tu es maintenant aux âges de cristal, et tes gestes résonnent si longtemps, si redoutablement. » Les descriptions sont à la fois riches et subtiles, et emplies d'une poésie profonde. On entre dans votre regard et l'on parcourt les lieux précautionneusement, comme si l'on avait peur de troubler votre mémoire. Je découvre un style élégant et imaginatif, qui laisse la part belle à l'impressionnisme. D'emblée, je rentre dans le jeu, m'attache à la conteuse et part à la découverte d'Ellie en des terres lointaines que je suis ravie de sillonner. Votre sensibilité aux images, aux tableaux ou aux lieux, est extrême et je trouve que la transcription que vous en faites est extraordinaire. Je repars en exploration… Doucement, chapitre après chapitre, je savoure. Jodelle
Publié le 19 Juillet 2013
Désolé, fulgurant, l’enfant double de la Mandragore marche sans trêve, dans les rues d’un Paris multiple, comme « sur les pavés pointus de Talaïm-Dapho », croisant un extraordinaire bestiaire. Toujours en mouvement entre deux textes éclatants, deux lettres maternelles navrantes, il tisse de sa colère sacrée, contemplative et solitaire, une étoffe splendide. Est-ce elle qui deviendra « châle couleur d’aurore » en Angleterre, posée sur les épaules d’Ellie ? L’enfant de même se pose auprès d’elle, prophétesse aux deux L, aux sourires, peintures et mots qui pansent, donnent à penser et à vivre. Sept jours pour franchir La Belle Porte et, de l’autre côté, naître enfin, devenir Elle. Après, le groupe de la si symbolique rue de la Clef, les années qui passent, la vie devenue possible, acceptée, partagée, donnée… De toute la force exacte de leurs mots, de leur beauté toujours juste, les textes et poèmes d’Anne-Marie se construisent, se répondent, se mêlent enfin. Et là où elle passe elle a à cœur de nous faire passer avec elle. « Je suis seulement perdue dans l’émerveillement, l’amour et la louange. », dit un personnage de La Belle Porte. Moi aussi. Eugénie Steyert
Publié le 19 Juillet 2013