Isabelle Blackeney

J'ai bien aimé cette succession de strophes très poétique. L'une a retenu plus particulièrement mon attention car elle est pour le moins assez philosophique : "Le Chêne chenu Se moquant bien des roseaux, Rit depuis mille ans" Alors que les roseaux sont morts depuis longtemps. Chacun y trouvera matière à réflexion. Amicalement

Bravo Michelle pour cette nouvelle qui, malheureusement, est un peu trop souvent d'actualité. Le rapport à l'alcool, origine de bien des maux et le crescendo dans la violence y sont très bien décrits ainsi que les tentatives de cette pauvre Jade pour échapper au pire. Amicalement

Les vers sont toujours d'une étonnante fraîcheur. On se promène ainsi de poème en poème jusqu'aux nimbes de la nuit, sous la lune changeante. Il en est un qui me marque et résume pour moi ces poèmes "Le meilleur des chemins est celui de traverse". On ne sait où il va, mais il est rassurant car nous savons qu'il nous conduit aux rêves et à la paix de l'âme. "Les amis", mon Dieu, voilà bien une situation partagée. Qui n'a pas reçu ce genre de baltringues qui ne parlent que d'eux et vous saoulent comme un mauvais vin ? Car tout y est, de l'apéro au dessert où l'on espère qu'ils finissent par s'étouffer. Et la fin... Avec la présentation de la nouvelle voiture dont on a rien à foutre. Tout est merveilleusement bien vu. Bravo !

Entre "jardins secrets" si musical que l'on croirait entendre une chanson, puis cette "page blanche" que l'on a tous connue ou "la séparation" si vraie dans le naufrage, "l'interdit" ou encore "je lis et je relis" pour son choix des mots, hésitation entre écriture et langage. Alors comment choisir ? Je prends tout ! Autant de pépites dont il ressort quelques fois ce besoin d'enfreindre les lois, de se débrasser du carcan du non dit au bénéfice de l'explosion des sentiments. Superbe !

Toujours un plaisir de lire ce genre d'humour qui nous ramène au sens premier de ce que nous sommes vraiment. Il existe, certes, des @Jack and Jill plantent des radis, que je connais très bien, mais qui ont trop souvent l'esprit focalisé sur le trou de balle des autres sans s'être un seul instant préoccupés de savoir si eux-mêmes en avaient un. Mais pour cela, avouons-le, il faut être quelque peu contorsionniste et notre pépère doit manquer de souplesse. Evitons lui de devoir appeler le SAMU.