Joli titre pour cette amusante nouvelle.
Récit bien écrit, peut-être un peu trop (références, beaucoup de références !), mais d’une lecture fort agréable. Ce vieux type libidineux, grincheux et légèrement amer est attachant et nous rappelle en plus âgé ce merveilleux Bacri. L’humour caustique est permanent. La référence au poème de Boris Vian est bien choisie, ce thème lui était cher puisqu’il a aussi écrit « quand j’aurai du vent dans mon crâne ».
Dans ce règlement de compte posthume avec le père, au cours d’une cérémonie en général peu propice à ce genre d’exercice, la maman n’est cependant pas épargnée. En fait, l’ensemble du comportement familial est visé. L’amour pour le sabre et le goupillon était fortement ancré dans certaines familles il y a encore quelques années, assorti d’une triste soumission de la gent féminine.
Publié le 23 Septembre 2021