Joe le ta-xi,
Y va pas par-tout
Y march' pas au soda
Son saxo jaun'
Connaît tout's les rues par cœur
Tous les p'tits bars
Tous les coins noirs
Et la Sein'
Et ses ponts qui brill'nt
Dans sa caiss'
La musiqu' à Joe,
C'est la lecture
Super road movie book. Finalement prendre la route entre Las Vegas et Los Angeles, c’est simple, une bonne mustang, de la bonne musique, une passagère accorte (comme on dit parfois dans les romans policier), voire amène, avenante, hospitalière, des bons et des méchants, des durs et un scénario où l’on subodore que la fin va être happy. Très sympa, merci pour ce partage.
Ah… cette chère Tiphaine, toujours aussi alerte, droite dans ses bottes, qui conduit ses enquêtes méthodiquement, sans jamais dépasser la ligne. J’ai pris le même plaisir pour ce deuxième épisode qui en laisse présager d’autres ! Merci pour ce partage.
On sent le métier, le savoir-faire ! Situation abracabrantesque comme disait Jacques Chirac. Mais en même temps (comme dit Emmanuel Macron), plus c’est gros, plus ça passe ! Très bien fait. Et pourtant, il m’a manqué je ne sais quoi pour rentrer dedans complètement. Plus de tension ? Plus d’un entretien de mystère qui rende cette situation non seulement crédible mais dans laquelle on s’oublie totalement ? Dur à dire, dur à faire, quoi qu’il en soit, un bon moment passé avec votre sixième sens.
Style léché, sûr, très sophistiqué, du genre l’auteur a du métier, l’intrigue idem, imbroglios ici et là, pas pour nous égarer, non, pour donner un peu plus de corps au récit, personnages à la hauteur de l’enjeu, un rien de caricatures, juste pour nous rappeler que c’est typique ambiance US, beaucoup de géo, histoire de nous faire voir du pays, dans toute sa diversité et sa face cachée du décor pas reluisant. C’est vraiment très bon, bravo.
J’ai beaucoup aimé cette ambiance, typique. Et n’ai pas pu m’empêcher de mettre en boucle dans ma tête et mon taxi cette iconique I love L.A. de Randy Newman. Thank’s for the ride.