J'ai détesté Soizic autant que j'ai aimé votre roman ! Au tout début (avant son départ pour Paris), son espièglerie m'a fait sourire. J'ai même eu envie de la trouver attachante. Au fil des pages, on découvre son vrai visage, sa personnalité : et on la déteste ! Soizic est aigrie, envieuse, colérique, rancunière, menteuse, manipulatrice, avide de pouvoir (de vie et de mort sur les autres), intolérante à la frustration, intolérante tout court. Elle accuse perpétuellement les autres de tous ses maux, se délecte de leurs malheurs , ne construit, finalement, son semblant de bonheur que sur la destruction. Et ce, bien sûr, sans jamais se remettre en question, elle! Sans jamais se demander si elle n'est pas tout aussi haïssable que ces gens qu'elle maudit ! Dé-tes-table ! Ce qui n'empêche absolument pas de dévorer son histoire! Doit-on forcement aimer ou admirer le héros d'un roman pour passer un superbe moment de lecture ? Vous m'avez prouvé que non !
Publié le 12 Octobre 2018