Internet, c’est l’inverse d’un manuel d’école.
- Internet dans l’espace culturel, ce n’est pas une référence académique, ce n’est pas un modèle de ce qui est bien ou qui ne l’est pas…
C’est un grand marché aux puces, un grand espace d’expression ou chacun se doit de faire le tri, de faire sa sélection, de croire ce qu’il pense être juste, de développer sa personnalité, de forger son opinion…en bref de se comporter en adulte.
Est-ce un mal de rendre les gens responsables de ce qu’ils pensent, de la fiabilité de leurs sources, de l'utilisation qu'ils font des outils mis à leur disposition ?
Internet, C’est l’inverse d’un manuel d’école.
- Mais cet espace est aussi réservé à « ceux qui pensent bien" et ils ont un rôle colossal à y jouer, on peut s’y prévaloir d’une expérience ou d’une connaissance. Ceux-la aussi auront leur public, un public mérité.
Combien de Flaubert ont été enterrés sans gloire ?
- Chez monBestSeller, on ne fait pas croire aux gens qu'ils sont « écrivains » ou "auteurs", on les expose simplement.
Un auteur qui s’expose prend des risques et il les subit. Souvent d’ailleurs il devance l’appel « Je ne suis pas un écrivain mais j’ai quelque chose à dire ». Il est vrai que quand on est exposé, on doit subir la vindicte populaire.
Eh oui, sur Internet on n’a pas besoin d’être Matisse pour peindre, pas besoin d’être Rodin pour sculpter, et pas besoin d’être Flaubert pour écrire…
Pourquoi professionnaliser tout, pourquoi tout modéliser sur le schéma de l'excellence ? Aujourd'hui, on cherche, on teste, on essaie, on jette ou on garde.
Que ce soit bien ou mal n'est pas la question, c'est ce que la Société nous propose, nous impose. La question est : comment en faire le meilleur usage ?
Et puis d’ailleurs pourrait inverser le propos, combien de Flaubert ont été enterrés, combien de Du Bellay ont disparu, combien de grands auteurs ne découvrira-t-on jamais ? Si internet avait été là il ya quelques siècles, ce serait peut-être moins vrai.
Internet n’est pas un fléau, c’est un bon outil, un bon outil dangereux certes. Mais les bons outils sont souvent dangereux, et ils font les bons ouvriers.
Les bons ouvriers sont des gens comme vous et moi et parmi eux certains écrivent.
Sur monBestSeller.com entre autres.
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