« Cette impression de se noyer, peut-être que les jeunes ne la ressentent pas tous de la même façon, mais en tout cas ils l’expriment tous de la même façon. Ce besoin d’aller dans les bars, de baiser, de trouver des trucs qui nous donnent l’impression d’être quelqu’un d’autre que nous-mêmes, cette furieuse obsession pour les sensations fortes n’est pas le symbole d’une jeunesse qui aime s’amuser. C’est juste la surface de l’iceberg, un iceberg immense où chacun est plongé dans l’eau et s’accroche désespérément à la glace, tout en ne sachant pas du tout quoi faire. Alors on reste là, on s’accroche mais on a la sensation d’être perdu.»
Nocturnes Rouges est disponible en intégralité sur Amazon : https://www.amazon.fr/Nocturnes-Rouges-William-Fischer/dp/B07SZGT1GM/ref=mp_s_a_1_1?keywords=Noc
Ce livre est noté par
Il y a un rythme, un faux rythme en fait. C’est une balade, bien nocturne. On se demande pourquoi ça n’avance pas plus, pourquoi jusqu’à la fin de cet extrait on est encore dans le vomi, même si étudiant ça rime avec trop d’alcool ! mais c’est une bonne ballade. Après, comment ça tient le rythme ?