S’il n’avait pas violé ma mère, je n’existerais pas…
Il a violé ma mère et je n’existe plus…
Je suis… je vis… plutôt j’essaie de vivre encore. C’est difficile de faire comprendre que l’on vit à cause d’un viol… qu’on est le fruit d’une violence, qu’on n’est pas fait d’amour… Les mots ce jour-là, c’était des mots sales, des insultes dégueulasses…
Ce livre est noté par
Vous abordez un thème très lourd, qui ne peut laisser personne indifférent, c’est sûr. Et un thème souvent traité en littérature. J’ai trouvé que votre premier chapitre était très particulier, tout à fait maitrisé, dans sa pudeur, dans son mystère, et dans sa souffrance. Sans doute est-ce la raison pour laquelle j’ai trouvé plus, comment dire, banal, le reste de votre récit. Moins intéressant si vous me permettez ce jugement. Comme si c’était un autre récit. Je comprends que la quête du savoir est un récit à lui tout seul. Mais une fois encore, votre premier chapitre est tel que n’est-il pas matière à roman ?