
L’optimum de la civilisation moderne est derrière nous. Pourtant, constater que s'achèvent ici deux siècles d'industrialisation, trois siècles de progrès et deux millénaires d'histoire chrétienne sur fond de bouleversement climatique ne peut suffire. La simultanéité de l’épuisement des ressources et de l’effondrement des écosystèmes avec la crise de civilisation ne doit rien au hasard. C’est la substance même de la modernité, le politique comme le culturel, l’économique et le religieux qui s'effondrent devant l’épuisement de la croissance provoqué par le dépassement des limites environnementales. Nous sommes pris entre deux crises majeures, celle de la biosphère, et celle que crée la décomposition de la structure interne de nos sociétés imposée par la fin de cette même croissance
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