Marie-Lou traverse le boulevard et scrute du regard la dune et la plage, interroge un groupe passant devant la maison. Personne n’a vu Cécile ! De la colère, maintenant.
Elle se surprend à pester contre la maîtresse de maison jusqu’à ce que son cil se porte à l’arrière, en fond de cour, côté garage… une sorte de barrière, de portillon.
Il s’ouvre sur le sentier, tracé par nos pieds nus, rejoignant la forêt, les marais… beaucoup d’eau dans ce secteur. Ne pas bouger, rester là avec Edmond !
Je vais chercher Cécile ! Passée derrière la barrière, elle s’est engagée sur le sentier.
Elle porte bébé dans un pagne, sur son dos, comme toujours et partout.
Et puis, elle a crié, fort… elle a crié longtemps.
Cécile, ma mère, est partie rejoindre les étoiles à l'âge de vingt-huit ans.
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Je ne suis plus habituée, l’ai-je jamais été ?, à lire une écriture taillée à la mitraillette. J’ai persévéré pour votre histoire riche et surprenante à toutes les pages, par curiosité de découvrir un monde de moi totalement ignoré. Vous avez raison d’avoir voulu coucher toutes ces idées, mais puisque vous avez été conseillé par une professionnelle, j’imagine que c’est moi qui suis restée trop longtemps dans mes bois. Bravo pour ce récit plein de bravoure.