Cité Balzac : la naissance d'un chef, c’est l’ascension de Samba dans une cité du 9.3.
Époustouflant.
Dans la Cité Balzac de Saint Fleury, dans le 9.3, à 16 ans, Samba a un cœur rempli de fureur et d’ambition. La vie des cités, les gangs, la violence, les trafics de drogue, l’argent dur et l’argent facile, Samba navigue dans un monde où la force c’est la loi. Dans cette course vers le sommet, Samba devra faire face à lui-même et l'attrait d'un pouvoir interdit.
Maxime K-D a la passion de l'écriture depuis son enfance, dit-il.
Ça se voit !
Maxime, j’ai plongé dans "Cité Balzac" comme on entre dans un univers à la fois familier et impitoyable. Votre écriture nous fait sentir chaque recoin de la cité, les odeurs, les voix, les tensions qui crépitent entre les lignes. Samba est un personnage captivant, un équilibre fragile entre force et vulnérabilité, qui essaie de naviguer entre loyauté et survie. Il y a une sorte de poésie brute dans vos descriptions, presque comme si chaque page respirait au rythme de la ville. C’est rare d’être aussi bien transporté "sur le terrain" avec une telle justesse, sans en faire trop. On y est vraiment, comme si l’on entendait le bus freiner, les rires des jeunes et les disputes qui éclatent sous les réverbères. On continue d’avancer avec Samba, presque en apnée, curieux de savoir où tout cela va le mener. Merci pour ce partage, j’ai hâte de découvrir la suite !
Je recommande la lecture de ce livre. Qu’avons-nous ? Une histoire dont l’arc narratif n’est pas neuf : un jeune-homme calme, bourré de talents, mais mal né, devient, par la force des choses un chef de gang de cités. Une sorte de « Scarface ». Au fil de l’histoire se révèle ses compétences de manager, de stratège, de visionnaire et son courage à trancher, décider. Il est très jeune 17 ans, mais son charisme fait oublier son âge. Ce qui m’a vraiment plu dans ce livre (cher auteur, je n’ai pas sauté une seule page), c’est la précision d’orfèvre apportée à chaque thème, chaque détail. L’auteur maîtrise son sujet à la perfection. Nous y sommes. Il nous entraîne dans les immeubles, les quartiers, dans les appartements, mais aussi dans les hôpitaux, les bureaux de la « haute », et de la maison « poulaga ». IL EST PARTOUT CHEZ LUI. On en arrive à se questionner : a-t-il été, lui-même, « charbonneur » ? a-t-il été perdre ses paies dans les casinos ? a-t-il mené un Go Fast ? est-il manager d’entreprise, ou flic ? C’est très rare, ça, qu’un auteur s’investisse autant dans son récit et soit bon partout. J’espère le meilleur pour Maxime, son livre mérite l’œil d’un éditeur.
C’est un film ! Un drame. Excellent. La vie des cités, comme un observateur, mi-journaliste, mi-romancier, mi-sociologue. Avec un casting assez remarquable, des dialogues toujours justes, un rythme, un sens des détails, un style. Un roman que l’on voit bien en film. On voit bien à 20 pages de la fin qu’on ne verra pas la fin dans ce livre là, et je crois que je l’ai un peu regretté ! mais tome 2, c’est ambitieux, car évidemment, on imagine la suite, les sommets… et peut-être les abîmes ? On a envie de continuer à être surpris par Samba le chef de meute. Bravo, excellent.
C’est pour ces échanges avec vous qu’il le publie sur monBestSeller.